Threads, le réseau de micro-blogging de Meta, est accessible en France depuis quelques semaines. Le public commence à s’y rendre, y faire sa veille peut-il donc devenir intéressant ?
Threads a été créé par Meta en juillet 2023. Lancé au départ aux États-Unis, il lui a fallu plusieurs mois pour se conformer à la législation européenne. S’il a très vite dépassé les 100 millions d’utilisateurs, laissant croire à une relève assurée de X (ex. Twitter), les chiffres sont aussi très vite retombés et le manque de fonctionnalités essentielles perdure. Le terme Threads désigne ces longs fils de discussions - un post et les commentaires auxquels il donne lieu - apparus pour la première fois sur X.
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Quelques spécificités par rapport à X :
● La limite d’un post (appelé thread) est de 500 caractères et 5 minutes par vidéo,
● Les publications peuvent être modifiées dans un délai de 5 minutes (uniquement le texte, pas les pièces jointes),
● La description visuelle des photos et des vidéos pour les populations malvoyantes est automatique (mais modifiable),
● Le nombre de mentions « J’aime » sur les publications peut être masqué,
● L’insertion de sondages est prise en charge.
Lors de l’inscription, il est requis d’avoir un compte Instagram pour publier et interagir (voir Figure 1). Sans « Insta », on peut uniquement consulter des contenus et rechercher des comptes. Ce choix est réversible à tout moment, tout comme la possibilité d’avoir un profil public ou privé (cette deuxième option s’applique par défaut pour les moins de 18 ans). On peut en effet créer son compte en public (tout le monde peut nous voir et nous suivre) ou en privé.
Avec leurs résultats mesurables, les médias sociaux sont devenus incontournables pour les annonceurs et les professionnels du marketing qui touchent un public de masse ou ciblé. Dans ce contexte, les bibliothèques de publicités LinkedIn et TikTok, qui viennent d’être mises à jour pour rendre publiques plusieurs données publicitaires diffusées sur leurs plateformes, peuvent apporter des informations précieuses dans le cadre d’une veille stratégique.
Mais pour structurer sa recherche, encore faut-il savoir ce que l’on peut y trouver. Voici donc en détail ce que ces deux bibliothèques ont à offrir au professionnel de la veille et comment les exploiter pour renforcer sa veille stratégique et/ou commerciale.
Pour y accéder, le plus simple est encore… de cliquer sur les liens fournis par une recherche Google ou par les articles qui en parlent. Car si ces bibliothèques existent par souci de se conformer au niveau de transparence exigée dans l’Union européenne par la Digital Act (DSA), il n’en reste pas moins qu’elles ne sont pas accessibles ni en page d’accueil des réseaux sociaux, ni sur son compte, ni même sur les pages dédiées aux publicités. Qu’il s’agisse de LinkedIn ou de TikTok, il « suffit » donc de se rendre sur cette page LinkedIn (https://www.linkedin.com/ad-library), ou celle-ci pour TikTok (https://library.tiktok.com/ads). En revanche, nul besoin d’ouvrir un compte sur ces réseaux pour disposer des informations publicitaires.
Sur Twitter, le nombre de fonctionnalités essentielles à la veille se réduisant drastiquement, nombreux sont les professionnels qui se questionnent sur les alternatives. Twitter a perdu encore 10 % d’abonnés en quelques mois, et les institutions, comme l’ENSSIB par exemple, commencent également à déserter cet espace.
Parmi ces alternatives, on distingue Bluesky, qui semble plus légitime que les autres, car créée par l’ancien fondateur de Twitter lui-même, Jack Dorsey. Cette plateforme de microblogging a été lancée en février dernier. Elle est actuellement disponible sur invitation uniquement et a dépassé le million d’utilisateurs (à titre de comparaison, Twitter compte environ 200 millions et Discord 300 millions d’utilisateurs réguliers). Outre sa ressemblance avec le Twitter des débuts, sans pubs, sans algorithmes intrusifs et de vraies fonctionnalités de recherche, son atout pour les veilleurs réside dans son ambition de rendre le contrôle des algorithmes, et donc des feeds, à ses utilisateurs.
Et si Bluesky réussit son challenge, le veilleur pourrait y retrouver sa communauté - et son sourcing - qu’il perd petit à petit sur Twitter. Parmi la communauté francophone, les journalistes, suivis par les chercheurs et les experts, s’y retrouvent déjà dans une ambiance calfeutrée et intimiste. Autre avantage, Bluesky remet les fils d’actualités - appelés Feeds - à l’honneur, un peu comme si Twitter avait mis en avant la fonctionnalité des Listes, essentielle aux veilleurs, mais toujours méconnue et de ce fait sous-exploitée.
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Avec la multiplication des médias sociaux et les changements récents au sein de X (ex-Twitter) qui conduisent à se poser sérieusement la question d’une alternative, les professionnels de la veille sont amenés à tester, maintenant plus que jamais, de nouveaux canaux pour surveiller (et diffuser) leurs informations.
L’une des plateformes où trouver de l’information de qualité, souvent de niche, est Discord. L’outil étant réservé au départ aux gamers et peu intuitif au premier abord dans une démarche de veille, beaucoup de professionnels n’ont sans doute pas encore osé franchir le pas. Pourtant, la qualité des communautés, du contenu et des relations entretenues sur cette plateforme, ainsi qu’une expérience plus saine pour notre santé mentale, garantie sans intrusion publicitaire ni surcharge algorithmique, valent la peine de fournir un effort supplémentaire. Mode d’emploi.
Pour ce nouvel article de « Focus IA », nous avons décidé de nous intéresser spécifiquement aux outils qui permettent de résumer et d’interroger des vidéos YouTube.
Nous avons identifié une vingtaine d’outils répondant à nos critères et nous les avons tous testés sur quatre vidéos : une vidéo d’actualité en français émanant d’un grand média français et une autre en anglais émanant d’un média américain, un webinaire d’une heure proposé par un éditeur de veille en français et enfin une vidéo tech en anglais recommandant plusieurs extensions ChatGPT.
Parmi la vingtaine d’outils, nombreux sont très décevants mais quatre sortent du lot et produisent des résultats intéressants pour les professionnels de l’information. Voici notre sélection !
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Des changements dans les flux algorithmiques qui modifient la veille
Les réseaux sociaux proposent pratiquement tous par défaut un flux d’information algorithmique que l’utilisateur peut faire défiler pour trouver des contenus susceptibles de l’intéresser.
Pendant longtemps, le flux des utilisateurs des réseaux sociaux était constitué essentiellement de contenus publiés par ses amis, les personnes ou comptes suivis et agrémentés de quelques contenus sponsorisés. Comme tout flux algorithmique, il s’agit d’une sélection de contenus et non de l’intégralité des contenus publiés par ses contacts.
Si la notion de sélection ne change pas, les contenus proposés, eux, sont en train de changer et on voit de plus en plus de contenus émanant de personnes en dehors de notre réseau.
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Il y a quelques mois maintenant, Twitter avait annoncé la fin de son API gratuite au profit d’une API payante. Après quelques mois de flottement, Twitter n’a finalement pas coupé l’accès à son API à la date prévue et a tout même annoncé garder une API gratuite allégée pour pouvoir publier du contenu directement sur Twitter. En revanche, impossible pour l’utilisateur de collecter, récupérer et analyser les contenus. Il y a quelques semaines, le couperet est finalement tombé, l’accès à l’API gratuite a été révoqué pour tous les acteurs qui l’utilisaient.
Si au départ, tous les acteurs proposant des fonctionnalités de veille, de création de flux RSS, d’analyse pour Twitter se voulaient rassurants, l’optimisme n’a été que de courte durée. Et en quelques jours seulement, on a assisté à une véritable hécatombe avec des fermetures et des retraits de fonctionnalités en cascade.
Les agrégateurs de flux RSS Feedly et Inoreader ont annoncé le retrait de leurs fonctionnalités de surveillance de Twitter. Une majorité de plateformes de veille classiques ont été dans l’obligation de faire de même (à l’exception des plateformes de social media monitoring). Les petits outils de création de flux RSS qui avaient une option spécifique pour Twitter sont également concernés. Et les nombreux outils uniquement centrés sur Twitter comme Twitterdaily, Tweetbeaver ou encore Hoaxy n’ont eu d’autre choix que de fermer boutique.
À ce stade, il n’est pas question d’abandonner toute tentative de faire de la veille sur Twitter. Les multiples réseaux sociaux qui se sont positionnés comme des alternatives à Twitter n’ont pas encore trouvé leur public et de nombreux internautes continuent de publier des contenus pertinents pour la veille sur Twitter.
Quelles méthodes et outils nous reste-t-il pour faire de la veille sur Twitter ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
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Depuis le rachat effectif de Twitter par Elon Musk en octobre dernier (après des mois de tergiversations et de retournements en tous genres), le volume d’information et d’articles publiés à propos de Twitter a été très important avec une grande diversité de thèmes abordés : changements au niveau de la politique, licenciements massifs, avis négatifs et positifs sur le rachat, prospective sur l’avenir de ce réseau social, nouvelles fonctionnalités ou disparition de fonctionnalités existantes, etc.
Mais avec l’annonce il y a quelques semaines du départ d’Elon Musk du poste de PDG, même s’il reste propriétaire de Twitter, le soufflé médiatique est rapidement retombé.
Maintenant que la situation se stabilise, il est temps de se pencher sur ce qui a changé chez Twitter au cours des derniers mois surtout en termes de services et de fonctionnalités. Car il y a eu de nombreux changements, souvent éclipsés par les nombreuses polémiques et ces changements viennent modifier certaines pratiques de veille et de recherche d’information que l’on pouvait avoir sur Twitter.
Au cours des derniers mois, Facebook a retiré une multitude de fonctionnalités intéressantes pour le pro de l’info, souvent après à peine un an d’utilisation : les newsletters « Bulletin » qui devaient concurrencer Substack, le moteur d’offres d’emploi, les podcasts, et même l’onglet Facebook News semble sur la sellette après l’annonce en novembre dernier du remplacement des journalistes en charge de la curation par des algorithmes.
En France, le contrat de Facebook avec une filiale de l’AFP pour la vérification des informations s’est aussi arrêté. Les médias, dont le contenu n’est vu que par 3 % des utilisateurs, ne seraient pas rentables pour la plateforme. D’autant qu’en France Facebook rémunère la diffusion des contenus en provenance des médias au titre des droits voisins.
Il n’est pas toujours simple de réaliser des recherches satisfaisantes sur les réseaux sociaux tant les fonctionnalités sont limitées. C’était notamment le cas pour Instagram qui proposait jusqu’à très récemment une version desktop très limitée comparée à son application mobile.
Au début du mois de novembre, Instagram a annoncé le lancement d’une nouvelle version de son site instagram.com sur le web. Au-delà des améliorations cosmétiques, il y a une nouveauté importante qui va améliorer la recherche pour les professionnels de l’information.
Jusqu’à présent, quand on lançait une recherche sur un hashtag dans Instagram (sur la version desktop), on ne visualisait dans les résultats qu’une petite sélection de contenus appelée « meilleures publications ». Il fallait passer par l’application mobile d’Instagram pour voir tous les résultats associés à un hashtag classés par ordre antéchronologique.
À l’heure où le réseau social Mastodon profite des mésaventures de Twitter au point d’être parfois présenté comme une véritable alternative décentralisée, il est temps de se demander : comment faire de la veille sur Mastodon ?
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas intuitif. Malgré des similarités visuelles avec Twitter, Mastodon n’a pas du tout le même mode de fonctionnement ni les mêmes fonctionnalités.
Nous sommes donc partis d’un exemple concret : réussir à mettre en place sur Mastodon une veille métier autour de la veille, sujet ô combien important pour les veilleurs pour rester à jour dans leur métier et dans leurs pratiques.
Car, si Mastodon souhaite avoir une chance d’exister face à Twitter, le veilleur doit pouvoir basculer ses précédentes activités de Twitter vers Mastodon. Mais Twitter reste difficile à détrôner. Il conserve une place très importante pour le professionnel de l’information notamment pour sa propre veille métier grâce aux nombreux experts et fonctionnalités avancées qui s’y trouvent.
Alors comment et surtout peut-on reproduire le même schéma sur Mastodon ? Pour y parvenir, il faut effectivement qu’il y ait suffisamment d’experts sur Mastodon qui publient sur la thématique ciblée et que Mastodon nous fournisse des fonctionnalités suffisamment abouties pour pouvoir rechercher des contenus, identifier des utilisateurs pertinents et suivre leurs publications. C’est ce que nous allons vérifier dans cet article.
Les réseaux sociaux sont incontournables pour la veille et la recherche d’information. Contrairement à d’autres types de sources, il faut dans la plupart des cas posséder un compte ou un profil sur le réseau pour tout visualiser. Ce qu’on ne souhaite pas nécessairement faire…
Avoir un compte sur un réseau social s’accompagne de nombreux inconvénients :
Premièrement, les données personnelles sont souvent (pour ne pas dire systématiquement) récupérées par les gestionnaires de la plateforme. Ces données peuvent être vendues à des publicitaires, mais surtout orientent les algorithmes de recherche et n’affichent que des contenus calculés pour « correspondre » au profil de l’utilisateur. Ce biais ferait passer l’utilisateur à côté d’une partie du contenu du réseau.
Le deuxième inconvénient est que les autres utilisateurs peuvent parfois être informés de notre activité sur le réseau. Ainsi, LinkedIn prévient la personne lorsque quelqu’un a regardé son profil professionnel. De même, les éditeurs de Story Facebook savent quels utilisateurs ont regardé leur contenu vidéo.
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Twitter est une source d’information incontournable pour la veille et la recherche d’information, notamment pour réaliser sa veille métier.
En effet, on a beau surveiller de multiples sources d’informations, blogs, sites Web, sites de presse, etc., rien ne remplace cette curation humaine souvent réalisée par des experts et des passionnés. C'est une des meilleures méthodes pour découvrir des outils, sources et méthodes passés inaperçus ou non relayés par ses sources d’information traditionnelles.
Le volume d’informations pour réaliser une « veille sur la veille » la plus exhaustive possible est aujourd’hui tel qu’il est plus que jamais nécessaire de tirer parti de l’intelligence collective.
Pour rester un expert et conserver sa valeur ajoutée au sein de l’organisation, on ne peut que conseiller à un professionnels de l’info, si ce n’est pas déjà fait, de suivre au minimum une sélection de comptes Twitter qualifiés.
Les médias explorent sans cesse de nouveaux formats et produits journalistiques.
Des médias traditionnellement tournés vers l’écrit se mettent à proposer de véritables produits d’information centrés sur l’audio et la vidéo. À l’inverse on voit régulièrement des médias spécialisés sur les contenus multimédias qui tentent une incursion vers le monde de l’écrit.
Aujourd’hui un média ne se résume pas uniquement au format qui a fait originellement son succès.
Un titre de presse écrite par exemple, c’est aussi bien souvent des podcasts, des vidéos, des newsletters avec des contenus que l’on ne retrouve pas dans l’édition classique du journal.
Et c’est aujourd’hui une dimension qu’il faut absolument prendre en compte quand on fait de la veille « médias » : toujours explorer les nouveaux formats et produits proposés.
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Tout le monde ne souhaite pas nécessairement créer un compte sur tous les réseaux sociaux pour pouvoir faire sa veille.
Le site Maketecheasier vient de publier un article récapitulatif (By Alexandra Arici) vous donnant les outils et astuces pour naviguer à travers le contenu de Twitter, Instagram (dont le format story !), Facebook, Tiktok et Reddit et cela, sans vous inscrire. Un véritable recueil d’outils et extensions à garder comme mémo pour faciliter l’interrogation de ces réseaux sociaux tout en restant anonyme.
Via Serge Courrier
Les réseaux sociaux les plus populaires Facebook, Twitter et Instagram, ont un rôle essentiel pour certains types de veilles : ils s’imposent comme des ressources clés pour les métiers du marketing et de la communication (veille image, e-réputation, influence et veille produit).
Même si parmi eux, Twitter se distingue véritablement par son offre de contenu et de fonctionnalités de recherche et veille, leur intérêt est tel qu’ils font tous trois l’objet de beaucoup d’efforts en termes d’intégration dans les dispositifs de veille, ainsi que dans les plateformes spécialisées.
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Dans le cadre d’une recherche d’information dans un pays que l’on ne connait pas ou peu, la question du sourcing se pose inévitablement. Que l’on soit dans une recherche ponctuelle ou dans une démarche de veille, identifier les sources importantes est primordial et se fera en deux temps.
En effet, une première phase d’acquisition de connaissances inhérente au capital informationnel dudit pays est nécessaire avant de démarrer la construction de son corpus de sources.
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Qu’il s’agisse de trouver des données macro-économiques, des statistiques, des données démographiques, etc., il est souvent préférable de débuter avec des sources et outils spécialisés sur ce type de données , comme nous avons pu le voir dans le précédent article « Méthodologie et outils pour la recherche de statistiques».
Malheureusement, ces grandes sources ne permettent pas toujours de répondre à l’ensemble des besoins informationnels. Des moteurs de recherche classiques peuvent guider l’internaute vers les données dont il a besoin ou bien il faut se tourner vers des sources bien plus spécialisées.
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La veille appliquée à l’image des entreprises et de leur réputation existe depuis des années et s’est amplifiée avec l’essor des médias sociaux. Au-delà du social media listening classique qui continue d’évoluer, il existe également d’autres formes de veilles liées à l’image des entreprises qu’il ne faut pas négliger.
C’est justement ce qu’ont montré les différents intervenants de la table-ronde « Social listening, e-réputation, surveillance des médias sociaux et du dark web : quel dispositif fiable pour surveiller les informations issues des médias sociaux et du web ? »
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Il y a une vingtaine d’années, les outils de recherche d’information dans un contexte professionnel se divisaient en deux catégories bien distinctes.
- d’un côté les bases de données et serveurs professionnels qui donnaient accès à des contenus payants (articles de presse, articles scientifiques et académiques, brevets, études de marché, données financières, profils pays et d’entreprise, etc.)
- de l’autre, les outils de recherche gratuits du Web ouvert (moteurs de recherche, annuaires généralistes et spécialisés, métamoteurs, portails sectoriels, etc.) qui donnaient essentiellement accès à des contenus gratuits.
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Rechercher sur le Web classique est une chose ; effectuer des recherches sur les réseaux sociaux en est une autre.
Si les moteurs de recherche classiques comme Google et Bing sont adaptés à la recherche sur les sites Web tels que les sites d’entreprises, sites institutionnels, sites d’actualités, blogs, forums, ils ne sont pas d’une très grande utilité lorsque l’on souhaite obtenir des résultats issus de réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Instagram, Pinterest ou encore LinkedIn.
Au cours du dernier salon I-Expo en mars 2018, nous avons eu l’occasion d’assister à une conférence sur le social listening, soit la veille sur les médias sociaux : Twitter, LinkedIn...
Cette conférence réunissait trois intervenants experts dans le domaine : Thierry Lafon (Chargé d’Analyses Stratégiques à La Poste), Arnaud Steinkuhler (Head of Solutions Europe chez Talkwalker) et Romain Goldschmidt (Expert au sein du Cabinet Bolero).
A la lumière de leurs expériences professionnelles respectives, nos trois intervenants nous ont livré leur point de vue sur l’organisation à mettre en place pour un social listening efficient et opérationnel répondant aux enjeux du client mais également sur les méthodologies d’analyse des données sociales et leur potentiel au service d’une stratégie d’influenceurs.
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En ce début d’année, l’actualité de Bing et Google ne manque pas.
Et ce qui fait beaucoup parler, ce sont les featured snippets de Google et de Bing.
Affiché dans un cadre spécifique et au-dessus des résultats dits « naturels », en « position 0 », le featured snippet constitue une réponse à la question posée par l’internaute et est extrait directement d’une page Web.
La recommandation de contenus prend une place toujours plus importante dans l’univers du Web avec l’accroissement de la recommandation humaine, lié d’une part, au développement des médias sociaux et des outils du Web 2.0 et d’autre part, à la multiplication des systèmes et algorithmes de recommandations automatiques, grâce aux progrès de l’informatique d’abord et plus récemment de l’intelligence artificielle.
Quand on pense aux systèmes de recommandations, on pense en premier lieu aux sites d’e-commerce tels que Amazon qui nous propose des produits similaires à ceux que nous consultons ou susceptibles de nous intéresser, Netflix qui nous recommande des séries et des films qui pourraient nous plaire ou encore Spotify qui nous signale des morceaux et artistes correspondant à nos goûts musicaux.
Mais aujourd’hui, la recommandation est partout et il ne se passe pas un mois sans que l’on ne voie surgir une nouvelle fonctionnalité ou de nouveaux outils grand public et professionnels nous promettant de nous faire découvrir automatiquement des contenus nouveaux qui pourraient nous intéresser et nous faire sortir de notre bulle informationnelle ou des contenus similaires à ce que nous consultons.
On voit paraître régulièrement sur le Web et dans la presse des études et sondages sur les pratiques informationnelles des internautes sur le Web et les médias sociaux.
Un rapport du sérieux Pew Research Center publié cet été sur l’usage des médias sociaux dans l’accès à l’information montrait que 67% des américains s’informaient via les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Whatsapp) et la moitié d’entre eux sur Facebook.
Les médias traditionnels n’en étaient pas pour autant délaissés mais perçus comme un complément. Cette tendance ne s’applique d’ailleurs pas qu’aux américains mais bien à travers le monde entier.
Suite du feuilleton entre les éditeurs scientifiques et le réseau social scientifique ResearchGate.
Rappelons qu’au dernier épisode, les éditeurs avaient proposé un accord à ResearchGate pour limiter le nombre d’articles enfreignant les règles du copyright. Le réseau social n’a semble t-il jamais répondu à leurs sollicitations.
Cinq acteurs (American Chemical Society, Brill, Elsevier, Wiley et Wolters Kluwer) ont donc décidé de se regrouper pour créer la « Coalition for responsible sharing » et ont alors prévu de prendre des mesures légales envers ResearchGate.
Face à cette levée de boucliers, ResearchGate a décidé de réagir à sa façon en supprimant un certain nombre de publications présentes dans son système. Certaines publications ont ainsi été rendues privé avec un accès restreints à certaines personnes et d’autres ont tout simplement été supprimées sans que l’auteur n’ait été prévenu au préalable.
Nous apprenions il y a quelques jours que Pubmed testait une nouvelle interface. Celle-ci est accessible sur Pubmed Labs (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pubmed) et n’a pas vocation à supplanter l’interface actuelle pour le moment. Le but étant de tester de nouvelles fonctionnalités.
Parmi les nouveautés, on notera :
Dans le secteur de la recherche, il est en ce moment beaucoup question des « revues prédatrices », en l’occurrence des revues pseudo-scientifiques dont le but principal est l’enrichissement plutôt que l’avancement de la recherche.
Les chercheurs sont généralement sollicités par email par ces revues et invités à soumettre des articles. Elles fonctionnent sur le modèle du libre accès où les auteurs payent pour que leurs articles soient publiés. Mais dans le cas des revues prédatrices, n’importe quel article est accepté et publié, les comités éditoriaux étant souvent composés de membres fictifs ou de chercheurs dont les noms ont été inscrits sans leur accord.
Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado à Denver avait mis en ligne une liste des revues prédatrices pour aider les chercheurs à ne pas se faire piéger, liste qui a malheureusement été retirée en janvier dernier suite aux nombreuses pressions qu’il a reçues.
Claritive Analytics qui a racheté les activités Propriété Intellectuelle de Thomson vient d’acquérir Publons et sa plateforme à destination des chercheurs pour partager, discuter et mettre en valeur le travail des reviewers. Le CEO de Claritive a ainsi annoncé que l’entreprise souhaitait investir dans des solutions d’analytics et d’optimisation des workflows pour aider ses clients à accélérer leur processus d’innovation.
LexisNexis a récemment lancé une base de données appelée LexisNexis Media Contacts Solution qui recense plus de 800 000 contacts médias dans plus de 200 pays. Cette base permet ainsi d’identifier des journalistes et influenceurs.
Du côté de l’information business et financière, les opérations de rachat et partenariats se font nombreuses.
Nous apprenions récemment le rachat de Bureau Van Dijk (Orbis, Diane, Zehyr, etc.) par l’agence de notation Moody’s pour 3.3 milliards de dollars. Pour Moody’s, l’opération a pour but d’étendre ses activités « en services d’analyse de risques et d’évaluation analytique ».
Le secteur de la construction en France regroupe un nombre très large de corps de métiers différents : génie civil, travaux publics, logements, bureaux… que l’on retrouve sur la twittosphère.
Ce n’est pas étonnant au regard du poids que représente le secteur de la construction et du bâtiment en France et en Europe.
Après une baisse de 20% de l’activité depuis 8 ans, le marché connait une vraie dynamique, notamment dans la construction de logements neufs.