Inoreader est un agrégateur de flux RSS connu des professionnels de la veille qui sont particulièrement concernés par l’idée de se constituer un « second cerveau ». Ce dernier est capable de mémoriser l’information importante tout en facilitant sa disponibilité pour l’utiliser quand cela s’avère nécessaire. Jusqu’où et comment cet outil de veille peut-il contribuer à cette démarche ? Voici une méthode pas à pas.
L’idée de se construire un « second cerveau » digital, sorte d’externalisation de sa mémoire informationnelle est ancienne. Elle a été popularisée récemment avec succès par Tiago Forte (voir à ce sujet les articles de NETSOURCES N° 165, juillet-août 2023). Sa démarche se divise en quatre étapes, réunies sous l’acronyme CODE : Capturer, Organiser, Distiller et Exprimer.
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Que valent les outils de reconnaissance faciale pour la veille image ou l’investigation ?, BASES N°414, Mai 2023
La veille et la recherche d’information à l’ère des « fake news » et de la désinformation, NETSOURCES N°140, Mai 2019
Tirer parti du fact-checking et du journalisme d’investigation pour la veille et la recherche d’information, NETSOURCES N°140, Mai 2019
Si de nombreux acteurs et entreprises se sont abstenus de publier des poissons d’avril en 2020, contexte sanitaire oblige, il tient fort à parier que leur nombre devrait réaugmenter cette année.
Le 1er avril en effet, de nombreux sites de presse ou blogs jouent le jeu du poisson d’avril en rédigeant des articles plus ou moins farfelus. Certains pièges sont facilement détectables, d’autres beaucoup moins. Ce qui est sûr, c’est que ce jour-là, notre vigilance est accrue et on a tendance à se poser plus de questions quant à la véracité de ce que l’on lit.
Mais notre vigilance baisse à nouveau dès le lendemain et c’est là que les problèmes commencent ...
En effectuant une recherche d’informations des semaines, des mois ou des années plus tard, il n’est pas impossible de tomber sur des actualités complètement fausses publiées un 1er avril et de ne même pas s’en rendre compte.
Depuis quelques années, difficile d’échapper au phénomène des « fake news ». A tel point que la question se pose de savoir si tous les secteurs sont effectivement concernés et dans quelle mesure cette désinformation peut affecter les professionnels de l’information.
Les récents ajouts de fonctionnalités et initiatives de la part des GAFAM et de Twitter, pour modérer la prolifération des fake news, révèlent que leur large diffusion a passé un seuil critique : d’une part les fake news peuvent affecter la réalité, le cours de l’Histoire, comme en témoigne les récents événements lors de la campagne présidentielle outre-Atlantique et, d’autre part, les réseaux sociaux et géants d’Internet sont tenus responsables dans leur diffusion, par un laisser-faire manifeste, parfois assumé.
L’évaluation des sources a toujours fait partie du métier de veilleur mais certaines évolutions récentes nous invitent à revoir la façon dont nous considérons chaque catégorie de sources.
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On a en effet souvent tendance à accorder plus de crédibilité à des sources « classiques » comme la presse ou la littérature scientifique où il y a, en principe, une vérification des informations ou une validation par les pairs qu’à des sources plus « nouvelles » comme les médias sociaux notamment, où n’importe quel internaute peut dire à peu près ce qu’il veut.
Comment le phénomène des fake news et de la désinformation impacte le professionnel de l’information dans son quotidien ? Quelles sont les initiatives développées par les géants du Web, la presse, les outils de recherche professionnels et de veille classiques ou des start-ups spécialisées et en quoi cela peut-il être utile dans un contexte de veille ?
Même si la couverture médiatique dont bénéficient les fake news ou infox en français, depuis 2016 et l’élection de Donald Trump, peut donner l’impression qu’il s’agit d’une nouveauté, il s’agit en réalité d’un sujet vieux comme le monde. La désinformation et la diffusion de fausses informations se pratiquent depuis des siècles, certes à moins grande échelle et avec des modalités différentes.
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La vérification et l’investigation sont à la base du journalisme. Mais depuis quelques années, on voit apparaître de plus en plus de rubriques, chroniques, outils dédiés au fact-checking développés par des médias et journalistes.
Et au-delà du fact-checking lui-même, on voit également se développer des sites ou comptes sur les médias sociaux créés par des journalistes ou spécialistes de l’investigation qui proposent des listes d’outils gratuits et méthodes pour vérifier la fiabilité d’une information, d’une image ou d’une vidéo.
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Face aux multiples scandales liés à la désinformation ayant éclaboussé les géants du Web ces dernières années, Google, Facebook, Twitter et les autres n’ont eu d’autre choix que de réagir et proposer des solutions pour lutter contre ce phénomène.
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Si le sujet des « fake news » a fait son apparition dès la campagne électorale américaine en 2016, il reste toujours d’actualité même si finalement la désinformation a toujours existé sous d’autres formes et à moins grande échelle.
Les grands acteurs du web et sites de presse tentent depuis plusieurs années de trouver des solutions pour limiter la prolifération de ces contenus et sensibiliser les internautes, soit en essayant de supprimer ces contenus en amont soit en développant notamment des solutions de fact-checking.
D’autre part, les journalistes et professionnels de l’information ont également investi le terrain pour former les jeunes générations à avoir un esprit critique vis à vis de l’information et des sources d’information.
Mais force est de constater que la route est encore longue.
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Premier événement en date : l’annonce du rachat de CEDROM-SNI, propriétaire de l’agrégateur de presse Europresse par Cision le 20 décembre dernier. On en sait pour l’instant assez peu sur ce qu’il va advenir d’Europresse et de tous ses clients sur le sol français si ce n’est que cela va apporter « une excellente complémentarité stratégique » et « permettra de renforcer l’offre internationale » de Cision. Nous enquêterons donc sur les conséquences à court et long-terme de ce rachat et la nouvelle place de Cision dans le paysage de la veille, qui, rappelons-le, avait déjà racheté l’Argus de la presse cet été.
Autre rachat : celui de Xilopix, l’éditeur du moteur français Xaphir (pour lequel nos tests avaient été peu concluants) par le moteur français également Qwant. Les deux équipes travailleront ensemble pour développer des solutions de recherche adaptées au respect de la vie privée.
Enfin, l’outil de curation de contenus Storify, que certains de nos lecteurs connaissent et utilisent vient d’être acquis par la start-up américaine Livefyre spécialisée dans la curation de contenus et l’engagement d’audiences, elle-même acquise par Adobe en mai 2016. Storify fermera ses portes en mai 2018 et deviendra une fonctionnalité de LiveFyre qui est par contre un outil payant.
La lutte contre les fake news était un des thèmes central de l’année 2017. Et de nouvelles initiatives voient régulièrement le jour.
Un des grands sujets de l’année 2017 a bien évidemment été celui des fake news et des bulles de filtres.
Si l’on a déjà pu lire une multitude de choses sur le sujet, ces quelques interventions avaient le mérite d’apporter des éclairages différents en proposant notamment des solutions techniques et méthodologiques pour lutter contre ce phénomène et évaluer les contenus.
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Claritive Analytics qui a récemment racheté les activités Propriété Intellectuelle de Thomson a annoncé son intention d’investir dans Web of Science en élargissant sa couverture de l’ « Emerging Sources Citation Index ». L’index passera ainsi de 5 000 revues émergentes à 7 500 et ce sont dix années d’archives qui seront également proposées dans le cours de l’année.
Les « fake news » et la désinformation ne cessent de faire la Une des médias en cette période d’élection. Facebook et Google se sont eux-mêmes lancés dans la course au fact checking en proposant un meilleur contrôle du contenu partagé en ligne et en lançant ou en s’associant à des outils et projets de fact checking, en l’occurrence de vérification des informations.
En France, plusieurs initiatives coexistent depuis plusieurs années mais le dernier en date vient d’être lancé par le quotidien Libération. Checknews (http://checknews.fr/), c’est son nom, se définit comme un moteur de recherche humain pour lutter contre la désinformation. Les internautes posent leurs questions sur le moteur : si une réponse à cette question existe déjà, il est renvoyé vers cette réponse. Dans le cas contraire, sa question va être traitée par un journaliste qui va se charger de vérifier les faits et rédiger une réponse.