Depuis quelques semaines, le moteur de recherche OpenBibArt fusionne non plus deux, mais quatre bases de données bibliographiques d’histoire de l’art occidental. On peut désormais y trouver les notices bibliographiques d’articles de périodiques, de livres, de catalogues d’expositions et de ventes publiés entre 1910 et 2007.
Le site, connu des historiens d’art, des chercheurs et plus largement des professionnels et amateurs d’art, regroupe désormais les bases suivantes :
ArchiRès est le nom d’un réseau de bibliothèques des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) et du paysage en France, mais également d’instituts en Belgique, au Maroc et au Liban. C’est aussi un portail documentaire du même nom qui donne accès à un catalogue de recherche commun aux différents organismes membres d’Archirès.
Une nouvelle version de ce portail vient de voir le jour le 28 mars dernier.
Nous avons exploré pour vous cette ressource et évalué son intérêt pour la veille et la recherche d’information.
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Si les ressources et sites d’information en France sur le thème de l’autisme sont plutôt nombreux (Autisme Info Service, Comprendre l’autisme, etc.), il était jusqu’à présent difficile de trouver en un seul et même lieu un recensement de ressources documentaires qualifiées et de natures variées (ouvrages, thèses, articles, législation, etc.).
La plupart des sites ont en effet été conçus dans une optique de sensibilisation et d’aide au quotidien pour les personnes concernées par l’autisme, mais aussi pour toutes les personnes amenées à être en contact avec les personnes autistes et leurs proches.
Le lancement d’un nouveau portail documentaire vient donc combler ce manque.
Avec la plateforme documentaire DOC’autisme qui vient d’être mise en ligne, le Groupement national des centres ressources autisme (GNCRA) a pour ambition d’en faire la référence francophone sur les publications et ressources nationales et internationales consacrées aux Troubles du Spectre de l’Autisme.
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La recherche d’information et la veille reposent avant tout sur un bon sourcing : le sourcing clé en main que l’on trouve dans les corpus que les professionnels utilisent au quotidien (agrégateurs de presse, plateformes de veille, etc.) et le sourcing « fait maison » que chacun se doit de mettre en place et faire évoluer régulièrement.
La taille (des milliers voire des millions de sources) et la diversité des sources qui composent aujourd’hui les corpus des outils grand public et professionnels et le confort et la facilité que cela peut procurer ont tendance à faire oublier qu’il y a des angles morts dans chacun de ces outils. Aucun outil ne contient par défaut toutes les sources utiles à la bonne réalisation d’une recherche ou d’une veille. Et c’est au professionnel de constituer un corpus de qualité adapté à ses problématiques précises et surtout de rester en alerte constante pour l’adapter.
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L’exploration de portails documentaires dans le dernier numéro de BASES (Décembre 2021) a mis en lumière une véritable couche informationnelle du Web, constituée d’ensembles très riches de ressources et sources de valeur sur des secteurs très souvent difficiles à appréhender avec exhaustivité.
Comme nous le faisions remarquer, ces portails sont produits par des personnes qualifiées, documentalistes spécialistes des secteurs traités, qui mettent ici à profit leurs compétences d’expert(e)s de l’information. Des compétences qui garantissent la fiabilité des opérations requises pour la mise à disposition des ressources, de leur recherche à la structuration des données, en passant par leur sélection et leur mise en valeur.
À ce titre, ces produits documentaires constituent des savoirs sectoriels bien aussi précieux, plus cohérents et complets, que certaines fiches sectorielles de l’incontournable Wikipédia. Mais, comme on s’en doute, moins bien publicisés…
C’est pour cette raison que nous avons décidé de les valoriser et de vous les faire découvrir au fur et à mesure de nos découvertes dans une nouvelle rubrique de BASES. Nous n’avons pas hésité à appeler cette rubrique « les trésors du web ». De véritables trésors en effet, dans un Web où le pire côtoie le meilleur et où les ressources les plus visibles sont souvent les plus commerciales…
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Les portails documentaires ont depuis de nombreuses années de multiples atouts qui en font des candidats de choix pour le sourcing des veilleurs. Mais encore faut-il réussir à les identifier.
Les portails sont créés et alimentés par des professionnels de l’information spécialistes des thématiques qu’ils abordent, au contact direct des experts du domaine et avec une connaissance pointue de la recherche d’information et de la veille, de la mise en place des portails et de la structuration de l’information (ontologie, thésaurus, indexation, etc.).
Au-delà du catalogue classique d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation, ou encore de certaines bases de données spécialisées, ces portails proposent de plus en plus des veilles thématiques prêtes à l’emploi, des newsletters ou encore des notes de synthèses, études et analyses.
Bref, une véritable mine d’or !
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Il y a quelques mois, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a mis en ligne son nouveau portail documentaire à l’adresse https://portaildocumentaire.inrs.fr/. On y trouve de multiples ressources en santé et sécurité au travail.
On y trouve tout d’abord INRS Biblio, une base de données bibliographique consacrée à la santé et sécurité au travail avec un focus plus spécifique sur la prévention.
À cela s’ajoutent les produits documentaires réalisés par les veilleurs et documentalistes de l’INRS :
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Le Cerema (Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a été créé en 2013 par la fusion de 11 organismes. C’est un centre de ressources et d’expertise interdisciplinaire qui travaille essentiellement pour l’État et les collectivités.
Le Cerema met à disposition des rapports d’études, des produits éditoriaux, des avis techniques, des articles qu’il réalise dans ses domaines de compétence.
En novembre 2021, le Cerema s’est doté d’une plateforme documentaire pour recenser et capitaliser l’ensemble de ses productions et livrables disponible à l’adresse : https://doc.cerema.fr/
C’est à cette plateforme riche en contenus et très ergonomique que nous allons nous intéresser dans cet article (Cf. Figure 1. Portail documentaire du Cerema).
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Le portail documentaire partenarial Eau & Biodiversité (https://www.documentation.eauetbiodiversite.fr/) a été mis en place depuis une douzaine d’années en co-animation entre l’OFB (Office français de la biodiversité) et OiEau (Office international de l’eau) et avec le soutien financier de l’OFB.
Il compte aujourd’hui 29 contributeurs mettant à disposition leur documentation technique et scientifique sur les thématiques de l’eau et de la biodiversité. Cette littérature grise libre de droits, souvent difficile d’accès, est ainsi partagée et rendue accessible à tout visiteur du portail (Cf. Figure 1. Portail Eau & Biodiversité).
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Horti’doc est un site particulièrement riche pour qui s’intéresse à l’horticulture.
Il propose ainsi un grand nombre de liens vers différentes ressources : formations, centres de documentations, contacts européens, fonds patrimoniaux, etc.
Le réseau documentaire, créé en 2003, à l’origine de ce portail associe ASTREDHOR (Institut Technique de l’Horticulture), Agrocampus Ouest (Centre d’Angers), le site d’Angers de l’INRAE et Plante & Cité.
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La grande force d’Hortidoc repose dans sa capacité à signaler les principales sources, ressources et produits documentaires du secteur, ce qui est extrêmement précieux notamment pour le sourcing du veilleur (Cf. Figure 1. Hortidoc)
Sont ainsi référencés :
Créé en 1992 par le centre de documentation de l’UIC (Union Internationale des Chemins de fer), le portail Raildoc (raildoc.uic.org) fournit de nombreuses ressources dans le domaine du transport ferroviaire international et dans les domaines connexes (politique des transports, environnement, énergie, télécommunications, etc.).
Quelles ressources ?
Le portail donne ainsi accès à :
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La Twittliste de l’industrie automobile
Effectuer une veille ou une recherche d’information à l’international peut souvent représenter un défi surtout quand on connaît peu le pays en question et encore plus quand on ne maîtrise pas la langue officielle.
La meilleure façon d’obtenir des informations pertinentes et d’obtenir une vue d’ensemble la plus complète possible consiste à combiner des sources locales mais également internationales.
Nous présentons ici les principales sources d’informations ayant une couverture mondiale. Ces sources fournissent des informations économiques, statistiques, des données sur les importations/exportations, des données sur le risque pays, des études de marché, des rapports, des fiches entreprises ou encore des données sur les investissements étrangers.
Nous nous focalisons cette semaine sur les grandes organisations internationales.
Comme nous l’avons vu dans le précédent post : "Veille à l’international : les bases de données spécialisées", effectuer des recherches d’information ou des veilles à l’international exige une connaissance précise des sources disponibles.
Après nous être intéressés aux bases de données fournies par les grandes organisations internationales, nous nous focalisons cette semaine sur les grandes sources et bases de données internationales payantes.
Il s’agit exclusivement d’entreprises privées qui produisent et surtout agrègent, grâce à de multiples partenariats, des données sur la plupart des pays du monde.
La veille stratégique et concurrentielle est un sujet clé pour les entreprises. Mais pour des raisons budgétaires, elle se limite trop souvent aux sources d’informations gratuites.
La prolifération des contenus gratuits sur le Web y est évidemment pour quelque chose. D'ailleurs, bon nombre d’outils de veille se présentent comme des outils de surveillance globale mais ne surveillent aucune source payante.
Rechercher les déclarations d’une personne dans la presse ou sur le Web peut vite devenir un véritable casse-tête car il n’existe pas de moyen simple et direct pour identifier ces éléments.
Même si plusieurs acteurs dont Google avaient déjà tenté d’explorer ce marché, l’offre était jusqu’à présent quasi-inexistante et il fallait recourir à des stratégies de recherches longues et complexes sur le Web ou les agrégateurs de presse pour obtenir un résultat satisfaisant.
Depuis peu, une start-up française, Storyzy s’est lancée sur ce créneau en proposant un moteur de recherche spécialisé sur les citations. Ce moteur se définit comme «un moteur qui vous permet de savoir qui a dit quoi sur n’importe quel sujet».
La phase de sourcing, c’est-à-dire l’identification des sources d’informations pertinentes est un élément essentiel de tout processus de veille. On peut bien évidemment créer des alertes sur des moteurs, réseaux sociaux, agrégateurs de presse tous azimuts ce qui peut générer un bruit considérable mais on a aussi et surtout intérêt à identifier et mettre sous surveillance des sources précises en lien avec son sujet.
Différentes méthodes sont possibles pour y parvenir : interroger des moteurs de recherche, des médias sociaux en testant plusieurs stratégies de recherche plus ou moins ciblées, explorer des sites de référence à la recherche d’une rubrique « liens » qui redirigerait vers d’autres sites pertinents, etc.
ArXiv, une archive ouverte très connue de prépublications électroniques d'articles scientifiques étend sa couverture à la psychologie avec PsyArXiv.
Elle offre, à son démarrage, 238 preprints, à comparer à l'ensemble d'ArXiv qui offre plus de 1,2 million de documents en physique, mathématique, informatique, biologie, finance et statistiques.
ArXiv a été créée en 1991 comme une archive pour les prépublications de physique.
Lien : www.psyarxiv.com
Auteur : François Libmann, Directeur de publication
Pour achever notre série d’actualités sur les sources d’informations à consulter dans le cadre d’une veille à l’international, nous nous intéressons cette fois-ci aux bases de données spécialisées sur certains types d’informations.
Le mouvement de l’Open Data (ouverture et mise à disposition des données) concerne principalement les données dites « publiques », c’est à dire produites par des organismes publics ou affiliés (ministères, collectivités locales, état, organismes publics comme l’assurance maladie, Pôle Emploi, l’INSEE, entreprises publiques etc.) mais l’Open Data dans le secteur privé commence également à se développer.
L’ouverture des données en France mais également dans le reste du monde représente donc une véritable opportunité pour les personnes confrontées à des problématiques de veille et de recherches d’information.
Les plateformes/portails Open Data permettent en effet d’accéder gratuitement à une multitude de données brutes, certes, mais vérifiées, relatives à des secteurs comme le transport, l’urbanisme, l’économie, la culture, la santé, etc.
Avant le mouvement de l’Open Data, apparu il y a quelques années maintenant, on rappellera que ces données étaient souvent difficilement accessibles même pour des professionnels experts de la recherche.
Quora, le site de questions-réponses américain vient d’annoncer le lancement d’une version en langue française. Elle est pour le moment en version bêta.
Quora existe depuis 2009 et permet à ses utilisateurs de poser n’importe quelle question auxquelles les autres utilisateurs peuvent répondre de manière publique.
Même si le format n’est pas le même, Quora peut paraître assez proche de Wikipédia sans pour autant avoir la même notoriété. Quora, dans sa version anglaise, compte tout de même plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels dont une grande partie basée en Amérique du Nord.
Dans une récente interview à Libération, l’un des cofondateurs explique que la principale différence avec Wikipédia, c’est que leurs sources n’ont rien d’anonyme. Les utilisateurs doivent en effet s’inscrire sous leur vrai nom via Facebook, leur compte Google ou leur e-mail.
Autre différence constatée : là où Wikipédia s’apparente à une encyclopédie, Quora, de par son format de questions/réponses est plus propice aux informations du type listes/palmarès (les meilleurs outils de veille, le top 100 des entreprises dans le secteur de l’énergie, liste de blogs dans le secteur automobile etc).
A une époque que l’on peut qualifier de disruptive, la plupart des entreprises, quels que soient leur taille et secteur, font des efforts significatifs pour appréhender les fortes et parfois brutales percées et évolutions technologiques susceptibles d’impacter leurs produits ou services.
Acteur important et témoin de cette (r)évolution permanente, la start-up est donc un élément fondamental à suivre pour toute entreprise désireuse de se développer dans son secteur d’activité.
Nous avons justement consacré la Une du dernier numéro de notre revue NETSOURCES aux spécificités de la veille et la recherche d’informations sur les start-ups : « La veille sur les start-ups, incontournable dans une démarche d'innovation » (NETSOURCES n°127 – mars/avril 2017 – 7 pages).
Parmi les ressources d’information présentées, il était question de Whogotfunded.com, qui se revendique comme la plus importante base de données en matière de levées de fonds. Nous avions testé cet outil et rédigé un article de deux pages dans le n° 304 de la revue Bases (mai 2013). En quatre ans, l’outil n’a d’ailleurs pratiquement pas changé que ce soit en matière de fonctionnalités que de tarification.
Auteur : Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES
Quelque soit le type de veille (concurrentielle, stratégique, scientifique et technique, etc.), la phase de sourcing est une étape cruciale. On ne saurait en effet disposer des bonnes informations sans disposer des meilleures sources...
Que ce soit pour une recherche d’informations ou dans le cadre d’une veille, il existe une multitude d’astuces et méthodes pour optimiser sa recherche et identifier des résultats pertinents.
Lorsque l’on a identifié une page ou un site web pertinent par exemple, il peut être intéressant de l’utiliser comme point de départ d’une nouvelle recherche, dans l’optique d’identifier des sources et contenus similaires.
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1. Lutter contre l’infobésité en privilégiant une sélectivité des sources;
2. Trouver des solutions pour intégrer les contenus multimédias à sa veille au même titre que les contenus textuels;
3. Tirer parti des évolutions de la traduction automatique pour renforcer sa veille sur des langues autres que l’anglais;
4. Accorder plus d’importance à la fiabilité des sources et informations et être vigilant sur la porosité de la frontière information/publicité;
5. Adapter ses livrables aux attentes et pratiques de son public et non l’inverse;
Rappel : Parmi les services les plus connus, Answers.com a été lancé dès 1999, Yahoo Answers et Reddit en 2005 et Quora en 2009. Google avait de son côté lancé en 2002 un service payant appelé Google Answers qui permettait à des internautes de poser des questions sur n’importe quel sujet. Des « Researchers » humains rémunérés à la question étaient en suite chargés d’y répondre. Google a très mis vite fin à l’expérience en 2006 car le service n’était pas assez rentable.
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Intégrer les émissions de radio et de télévision à la veille et aux recherches d’informations a toujours été un processus compliqué et souvent trop chronophage par rapport au gain observé. A tel point que pendant de longues années, ces contenus n’étaient souvent pas pris en compte dans les prestations de recherche et de veille ou faisaient l’objet de prestations à part.
La nature-même des émissions de radio et de télévision, c’est-dire des contenus multimédia (audio et vidéo) rendent ces contenus difficilement « recherchables ».
La veille et la recherche d’information au niveau local peut revêtir un fort enjeu et nécessite une attention particulière. Si l’on pense en premier lieu à la presse locale pour s’informer sur des sujets locaux, le succès n’est pas nécessairement au rendez-vous.
Bien que vanté comme un rempart contre les fake news, la presse locale reste peu mise en avant par les géants du web sans compter que c’est un secteur qui a été durement touché financièrement au cours des dernières années et que cela a conduit à la disparition pure et simple de certains acteurs de la presse locale.
Quand on aborde un sujet, les brevets sont une source analogue à la littérature scientifique pour découvrir un domaine scientifique, car les brevets ne sont pas seulement une source de protection mais aussi une source d’information très large et riche.
Traditionnellement, les recherches brevet étaient et sont toujours menées par des ingénieurs spécialisés. Avec le développement des outils gratuits et freemium, ces recherches sont maintenant à la portée de tout ou un chacun, tout au moins ayant un intérêt fort sur un sujet technologique. C’est à leur attention que nous avons rédigé cet article, afin de leur donner des outils et meilleures chances de succès.
Lors d’une démarche de développement technologique, il est important de ne pas négliger les titres de propriété intellectuelle. Les principaux sont les brevets et les marques dont nous parlerons ici, mais il faut savoir qu’il existe aussi les dessins et modèles de même que les droits d’auteurs ou les indications géographiques.
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Le sourcing, c’est à dire l’identification des sources pertinentes est une étape cruciale de la veille et requiert une méthodologie structurée.
Si on intègre généralement les moteurs de recherche et médias sociaux à sa démarche, on ne pense pas nécessairement à utiliser les événements professionnels pour venir enrichir son sourcing. Et c’est bien dommage car les conférences, congrès, salons permettent d’identifier une multitude de sources qualifiées centralisées en un seul et même endroit sans même avoir besoin de s’y rendre physiquement.
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Le sourcing, c’est-à-dire l’identification des sources pertinentes, est une étape cruciale de tout processus de veille. Négliger cette étape, c’est prendre le risque de ne pas disposer des bonnes sources et par là-même des bonnes informations, ce qui peut mener à des analyses biaisées et de mauvaises décisions.
Les évolutions des outils de veille gratuits ou payants au cours des dernières années et notamment l’intégration de très vastes corpus de sources pré-paramétrés ou d’outils d’alertes qui crawlent en apparence l’ensemble du Web ont pu laisser croire que cette étape était devenue inutile ou en tout cas moins cruciale. Pourtant, il n’en est rien.
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