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📣 Ne manquez pas notre atelier gratuit : "Faut-il externaliser sa veille ?"
Animée par Anne-Marie Libmann, Directrice des Opérations et Aurélie Vathonne, Responsable Pôles Veille & Formation chez FLA CONSULTANTS;
Dans un monde en constante évolution, la veille stratégique est devenue un outil essentiel pour rester compétitif. Mais se pose la question : faut-il externaliser cette fonction ?
Animé par notre équipe d'experts chevronnés, cet atelier est spécialement conçu pour les professionnels et les directions désireux de comprendre les tenants et aboutissants de cette démarche.
Ensemble, nous explorerons les avantages de l'externalisation de la veille tout en abordant les défis à relever pour une mise en œuvre efficace.
Animée par Anne-Marie Libmann, Directrice des Opérations, FLA CONSULTANTS
Intervenants :
Ne manquez pas cette opportunité unique d'enrichir vos connaissances et d'échanger avec des spécialistes du domaine. Réservez dès maintenant votre place et venez découvrir comment la veille externalisée peut propulser votre entreprise vers le succès !
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Au sommaire de ce numéro, 3 actualités soigneusement sélectionnées qui pourront avoir un impact sur les professionnels de l’info, veilleurs et analystes à court ou moyen terme.
- SEARCH - Google SGE met en avant des pages habituellement absentes de la première page
- IST et IA – Le passage à l’indexation automatique dans Medline et Pubmed : 47% des articles contiennent désormais des erreurs
- TENDANCES – L’essor des newsletters locales
Une récente analyse d'Authoritas sur Google SGE (la fonctionnalité d’IA de génération de réponses directement intégrée en haut des résultats de Google mais qui n’est pas encore disponible en Europe) a révélé que les réponses générées par SGE ne correspondent presque jamais (dans 93.8% des cas) aux liens des 10 premiers résultats de recherche organique.
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Cher(e)s ancien(ne)s et potentiel(le)s futur(e)s participant(e)s,
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Au sommaire de ce numéro, 3 actualités très récentes soigneusement sélectionnées qui pourront avoir un impact sur le pro de l’info à court ou moyen terme.
LinkedIn a longtemps été le réseau social le plus fermé à la veille et aux outils de veille. Mais cela est en train de changer d’après Antoine Khaitrine (Licter).
Dans un post LinkedIn, il annonce que :
Pour en savoir plus : https://www.linkedin.com/posts/antoine-khaitrine_linkedin-souvre-au-social-listening-activity-7133505793143771136-KfVo?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
LinkedIn est un réseau social très bien positionné pour répondre aux besoins informationnels des veilleurs et documentalistes. Mais la recherche comme la veille n’y a jamais été satisfaisante. Cette annonce d’ouverture est une bonne nouvelle certes, mais en demi-teinte.
Pour le moment, l’ouverture des données semble surtout s’adresser aux gros acteurs du social media monitoring, ceux qui ont les moyens de payer. Ce sont les mêmes que ceux qui n’ont pas été impactés par la fin de l’API gratuite de Twitter car ils payaient déjà pour l’API payante depuis des années. Les pro de l’info, clients de ces acteurs vont donc être indéniablement gagnants.
Pour les clients des autres plateformes de veille plus traditionnelles ou mêmes des lecteurs RSS type Inoreader ou Feedly, rien ne garantit que la surveillance de LinkedIn soit une de leur priorité. On a pu le voir avec Twitter (désormais X), la fin de l’API gratuite a tout simplement été la fin de la fonctionnalité de surveillance de Twitter dans ces plateformes. L’intégration de LinkedIn ne sera probablement envisagée que si le coût de l’API est abordable et/ou la demande des clients massive. Il va donc falloir, pour le moment, continuer à surveiller LinkedIn avec les « moyens du bord » comme on l’a toujours fait : voir notre article Réussir à utiliser LinkedIn pour la veille et la recherche d’information.
On suivra avec attention les annonces de LinkedIn dans les prochains mois pour voir si, en parallèle d’une API Entreprise onéreuse, LinkedIn envisage de déployer une API moins perfectionnée mais satisfaisante et surtout gratuite ou abordable. C’est seulement dans ce cas de figure que pourront se développer des fonctionnalités de surveillance au sein des outils de veille existants ou tout un écosystème de nouveaux outils de surveillance et d’analyse comme cela était le cas sur Twitter avant la fin de l’API gratuite.
Pour aller plus loin :
Conseil veille pour réaliser une veille sur les pages Entreprises sur LinkedIn
La veille sur les réseaux sociaux s’annonce de plus en plus fragmentée
LinkedIn, une alternative crédible à Twitter pour la veille ?
Veille commerciale sur LinkedIn, tirer parti des filtres pour trouver des prospects
WhatsIn, un outil d’analyse de profils LinkedIn façon dataviz
Google est en train de tester dans son moteur une nouvelle fonctionnalité appelée "Notes". Cette fonction permet aux utilisateurs d'ajouter des annotations directement dans les résultats de recherche et sur Discover. Les notes sont dynamiques et ne s’affichent pas systématiquement pour les internautes en s'adaptant à la requête de l'utilisateur et à la pertinence par rapport au contenu affiché.
L'objectif est d'offrir des perspectives humaines aux côtés des résultats de recherche habituels, afin d'aider les utilisateurs à trouver des informations pertinentes et des conseils liés au contenu web. La fonctionnalité est initialement disponible en anglais aux États-Unis et en anglais et en hindi en Inde pour les utilisateurs d'Android et d'iOS. Google attend de comprendre les préférences des utilisateurs et les besoins des éditeurs avant un déploiement plus large.
Pour aller plus loin :
https://www.seroundtable.com/google-search-notes-public-crawlable-indexable-36415.html
https://www.01net.com/actualites/la-recherche-google-senrichit-dune-fonction-risquee-mais-interessante.html
https://www.searchenginejournal.com/google-launches-notes-to-add-user-comments-in-search-results/501414/
L’intégration de Notes est décidément à la mode, on ne pourra s’empêcher de faire le rapprochement avec la fonctionnalité du même nom déployé sur X (ex-Twitter il y a quelques mois).
Les notes ont indéniablement de nombreux atouts pour le professionnel de l’information : elles peuvent permettre de contextualiser l’information, d’apporter des éléments complémentaires, d’avoir une mise en perspective par des experts et connaisseurs du sujet. La valeur ajoutée est sensiblement la même que celle que l’on peut retrouver parfois dans les commentaires d’articles (souvent trop peu visibles) ou dans la curation d’experts sur les réseaux sociaux qu’ils couplent avec quelques lignes d’analyse, de point de vue et de mise en contexte.
A l’inverse, ça peut aussi être une porte ouverte pour la désinformation avec des notes transmettant des fausses informations, de la publicité déguisée… Même si Google indique qu’il y aura de la modération, il ne faut pas se faire d’illusion. Mais les pro de l’info ont l’habitude de faire jouer leur esprit critique et cela ne devrait pas représenter un obstacle majeur.
Reste maintenant à voir quand et si cette fonctionnalité sera déployée en Europe et sur desktop (principal mode d’interrogation des pro de l’info) et si les experts et les professionnels souhaiteront s’impliquer dans la création de Notes à haute valeur ajoutée.
Pour aller plus loin :
La commande filetype:CSV enfin possible sur Google !
Intelligence artificielle : la veille dans un monde sans sources
Les moteurs gratuits, c’est fini
Conseil veille pour personnaliser un filtre date dans Google Images
GetFTR vient de lancer en version publique une extension de navigateur gratuite pour faciliter l’accès aux articles de recherche. Les internautes peuvent ainsi savoir facilement si l’article académique qui les intéresse est disponible gratuitement quelque part sur le Web de manière légale ou si leur institution dispose déjà d’un abonnement à cette ressource.
Cette extension est disponible sur Chrome, Firefox et Edge et fonctionne sur Google Scholar, Google Search, Web of Science, PubMed, Primo, EBSCO Discovery Service, Lens, Summon, SciFinder, ReadCube, Dimensions et d'autres.
Pour aller plus loin : https://www.getfulltextresearch.com/getftr-now-works-with-google-scholar-pubmed-web-of-science-and-more
Pour les centres de documentation, bibliothèques ou centres de documentation, la question de l’achat de documents est une vraie problématique. Quand les clients et usagers trouvent un article susceptible de les intéresser, ils n’ont pas forcément le réflexe d’aller vérifier si un document est déjà disponible en interne, si l’entreprise dispose d’un abonnement ou bien s’il existe sur le Web une version open access de l’article, un preprint, etc. Et au prix individuel des articles académiques, le coût peut vite devenir exorbitant.
Et pour le pro de l’info qui découvre des articles académiques pertinents lors de ses recherches, ces plugins sont également très intéressants pour accéder facilement et rapidement au texte intégral sans surcoût.
Les plugins d’accès aux article académiques se développent depuis déjà quelques années. On connaissait déjà Unpaywall, Kopernio, Anywhere Access, Lean Library, Click & Read, etc. Il y a ceux qui se contentent de regarder sur les articles sont disponibles en libre accès comme Unpaywall et ceux qui vont plus loin en s’interfaçant avec les ressources internes de la bibliothèque ou du service d’information comme Lean Library par exemple.
GetFR est donc un acteur de plus dans ce paysage bien fourni. Il est simple, gratuit, efficace, s’interface avec de nombreux outils de recherche (moteurs académiques, bases de données, etc.) et référence de nombreuses institutions en France et à l’étranger.
Pour aller plus loin :
De la référence bibliographique au texte intégral des articles scientifiques, il n’y a pas toujours qu’un pas
Fin de partie pour FIZ Autodoc
Comment retrouver une ancienne étude interne citée dans la littérature académique ?
Reprints Desk propose la location d’articles avant un éventuel achat
Le blog d’Aaron Tay, (bibliothécaire académique singapourien) qui évoque régulièrement la question des plugins
Dans le secteur de l’information, il est un acronyme qui revient régulièrement : l’API. On comprend bien qu’il s’agit d’une porte d’accès à des données et à des services, donc des informations, mais sont-elles exploitables pour le veilleur ? Voici le premier de deux billets pour répondre à cette question.
Décryptage, ce qu’est une API
API est l’acronyme de Application Programming Interface, ou Interface de programmation d’application en français. Il s’agit donc d’un moyen de connexion entre différentes applications (ou composants d’applications), grâce à une interface.
Au départ, l’exploitation des APIs était réservée aux développeurs. Mais cela est en train de changer avec l’utilisation des outils no code. Les outils d’automatisation fonctionnent avec les APIs des outils. Ce sont elles qui garantissent l’accès, la synchronisation et ce qu’il est possible de « tirer » d’un outil. Le professionnel de la veille en manipule donc déjà sans le savoir. Zapier, Make ou IFTTT les utilisent déjà de façon quasi invisible car ils se connectent à des APIs et permettent aussi à des outils de s’y connecter. On peut ainsi non seulement accéder à des APIs mais aussi ouvrir son accès à une API pour partager des informations dont on reste maître.
Les API et les flux RSS/JSON sont donc tous deux des moyens de récupérer et/ou de fournir des données à des applications. Ils présentent certains points communs, mais aussi des différences importantes.
Figure 1 : Copyright - DR
Points communs
Différences
Par exemple, l'API de Google Maps permet d'accéder aux données de Google Maps, telles que les adresses, les directions et les cartes. Une appli météo peut aussi utiliser une API pour accéder aux données météorologiques récentes (température, pression atmosphérique, vitesse du vent), alors que le flux RSS de Google Actualités fournit les dernières actualités de Google.
À première vue, il existe donc des similitudes entre les API et les flux RSS, et ils sont parfois utilisés pour effectuer des tâches similaires, mais la similitude n’est que superficielle. RSS vous permet de publier (à une URL spécifique) des métadonnées sur des articles de blog, des actualités ou d'autres flux de contenu aux formats standard Atom / RDF / RSS qui sont généralement des données structurées XML qui afficheront les dernières entrées sur un sujet particulier. Il s’agit généralement d’un contenu fixe diffusé à une URL donnée.
Les APIs, quant à elles, sont beaucoup plus générales : tous les formats sont autorisés, tous les types de requêtes.
On peut donc :
En résumé, bien que les flux RSS et les API soient utilisés pour partager et accéder à des informations, ils diffèrent dans leurs fonctionnalités et leurs objectifs. Si le RSS sert à décrire la structure interne d’un fichier, l’API sert plutôt à décrire un service Web (qui fonctionne sur un serveur, accepte et traite des requêtes et fournit des réponses). Et ce service peut donc recevoir et fournir tous types de requêtes et de réponses, y compris celles et ceux formattés pour le RSS.
Ainsi, de manière simplifiée, on peut comparer le flux RSS à un journal et l’API à une machine où l’on peut lire et créer des articles.
Les API restent plus complexes à mettre en œuvre et à utiliser, mais pour combien de temps ? Et ne sont-elles pas, déjà, en train de redessiner le marché de l’accès à l’information vers un système plus sécurisé, mais aussi fermé ?
Avec l’inexorable déclin de X (Ex-Twitter), il est temps pour les veilleurs et documentalistes de réfléchir sans trop tarder à un (ou plusieurs) plan B si ce n’est pas déjà fait et réduire son exposition à X au cas où il ne serait même plus accessible.
On commencera par rappeler que, dans nos métiers, les réseaux sociaux ont un double usage :
Et si Twitter a longtemps été en mesure de répondre à ses deux besoins, force est de constater qu’aucun réseau social n’est aujourd’hui capable d’englober ces deux dimensions. C’est d’ailleurs pour cela que la veille sur les réseaux sociaux aujourd’hui ne peut être que multiple. Ou alors, plus radical, il faut faire le choix de totalement s’affranchir des réseaux sociaux au profit d’autres types de sources.
Lire aussi :
La veille métier, une veille pas comme les autres
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Faire une veille métier notamment pour les professionnels de l’information, c’est vouloir rester à la pointe, analyser les dernières tendances et dernières innovations techniques, s’approprier de nouvelles méthodologies et astuces, ou encore être en phase avec les dernières évolutions du marché, ce qui dans le contexte actuel n’est pas une mince affaire.
C’est pratiquement vital et pour autant, la veille métier reste le parent pauvre de la veille et bénéficie de beaucoup moins de visibilité que les veilles stratégique, concurrentielles, innovation, commerciales, etc. Il n’y a d’ailleurs même pas réellement de nom attitré pour ce type de veille : certains vont parler de « veille métier », de « veille personnelle », d’autres de « veille professionnelle » et parfois il n’y a aucun terme associé à la description de la démarche.
C’est bien là tout le problème de la veille métier : il s’agit d’une veille pas comme les autres, au croisement entre le personnel et le professionnel, entre l’information et la formation, et qui n'a pas vraiment de place attitrée.
À l’heure où s’informer est en voie de passer par l’obtention d’une réponse unique générée par IA, comment retrouver le plaisir de découvrir et de consulter des sources fiables ?
Pour nous, journalistes, veilleurs et professionnels du Search, l’heure n’est pas vraiment à la fête. Non seulement les sources des réponses générées par IA sont englouties par ChatGPT, Bard & Co, mais aussi par les moteurs de recherche, dopés ou non à l’IA.
Voir notre nouvel article dans BASES : IA : la veille dans un monde sans sources
Et la tendance ne s’arrangera certainement pas avec Google SGE (Search Generative Experience), la nouvelle version du moteur de recherche qui utilise l’Intelligence artificielle (PALM 2) pour générer une réponse globale résumant le sujet de la recherche sous la forme d'un Google featured snippet grand format et remisant le référencement naturel en bas de page. SGE n’est pas encore disponible en France, nous disposons d’une présentation officielle ici.