Le marché des moteurs de recherche «à modération humaine », comme les qualifie Phil Bradley sur son blog orienté internet & médias sociaux, n’en finit pas de mourir et de se régénérer. La disparition du moteur ChaCha coïncide avec l’arrivée d’Askwonder. Les interfaces et les business models varient mais ces moteurs reposent tous sur un même principe : le client sous-traite sa recherche d’informations (sur tous sujets) à une armée d’experts distants via un site web.
A priori effrayants, - on pense à tous les emplois détruits des vrais professionnels de l’information, remplacés par des cohortes de chercheurs incertains et surtout invisibles, - ces moteurs, de par cette perpétuelle renaissance, sont intéressants à plus d’un titre.
Ils sont d’abord la preuve vivante que les moteurs de type Google n’ont pas remplacé le besoin d’expertise et de médiation humaine face à l’outil. Même pratiquée dans des conditions dégradées, l’intervention humaine demeure nécessaire et elle est ici toujours reconnue et fortement valorisée, puisque ces moteurs se lancent à coût d’investissements importants.
Il y a quelques semaines, nous avions publié un article intitulé « Gratuité de l’information pour la veille : la fin d’une époque ? ». Nous nous étions focalisés alors sur les solutions donnant directement accès aux articles et documents comme les sites de presse, les agrégateurs de presse, les bases de données scientifiques et techniques, etc. où le client ou l’utilisateur peut effectuer ses recherches d’informations et mettre en place ses veilles par lui-même.
Suite aux propositions de certains lecteurs, nous allons nous intéresser cette fois-ci à d’autres acteurs, dont l’offre est à regarder en cas d’externalisation de la veille : les sociétés de veille médias ou cabinets de veille dans la liste des solutions pour accéder à l’information payante.
Effectivement, ces acteurs représentent un part importante du marché de la veille et de ses acteurs.
Marie-Laure Chesne-Seck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheur en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
Au travers d’une série de trois articles, je souhaitais partager mon expérience de transformation de la fonction info-doc au sein de la R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
L’Open Data fait régulièrement la Une de l’actualité française depuis 2010 avec l’ouverture des premières données publiques dans notre pays.
Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de publier des articles dans Bases sur l’Open Data mais il s’agissait surtout de lister les nouvelles initiatives en France et ailleurs dans le monde.
Nous avons décidé qu’il était temps de nous lancer dans un article de fond sur les apports de l’Open Data pour les professionnels de l’information.