Il y a quelques années, les kiosques numériques comme Cafeyn, E-presse ou encore Pressmium s’annonçaient comme l’avenir de la presse française et se voyaient déjà comme les Netflix ou Spotify de l’information.
Avec un tarif très abordable et la possibilité d’accéder en un seul et même endroit à de très nombreux titres de presse française et internationale, ils avaient, sur le papier, tout pour séduire les personnes à la recherche d’articles de presse ou souhaitant mettre en place une veille d’actualités. Sur le papier seulement…
Aujourd’hui, force est de constater qu’on est très loin du compte et que le soufflé semble retomber. Les kiosques numériques sont-ils en perte de vitesse ? Quelles solutions existe-t-il aujourd’hui pour rechercher des articles de presse et mettre en place une veille « médias » ?
L'intelligence artificielle révolutionne le paysage médiatique en introduisant de nouvelles fonctionnalités telles que des résumés automatisés, des podcasts générés par l'IA, la traduction de contenu et des chatbots.
Si ces outils peuvent aider les professionnels de l'information à gagner du temps et à améliorer l'expérience utilisateur, ils ne remplacent pas le jugement et l'expertise humains. Il est crucial pour ces professionnels de s'adapter à ces changements en développant de nouvelles compétences et en se concentrant sur des tâches à plus forte valeur ajoutée pour rester pertinents dans l'ère de l'IA.
L’IA fait progressivement son chemin dans les produits, sites et contenus proposés par les médias en France et à l’international. Si en 2023, il s’agissait surtout de tests et de pilotes, en 2024, le nombre d’initiatives notables ne cesse de croître.
Et ceci est dans la plupart des cas généré grâce à de l’IA générative. Numerama le propose par exemple dans sa version payante. D’autres utilisent la génération de résumé cette fois-ci pour les commentaires des articles : c’est par exemple ce que propose l’Équipe depuis peu.
Il y a peu Google a lancé en grande pompe son nouvel espace dans Google Actualités appelé Google Showcase.
Quelle place et quel intérêt peut-il avoir pour le veilleur ? C’est ce que nous avons exploré dans cet article.
Il s’agit d’un nouveau service destiné à mettre en avant les médias de référence d’un pays. Le service est proposé dans différents pays, mais seuls les médias du pays de l’internaute sont disponibles.
En ce qui nous concerne, Google Showcase dispose d’une page dédiée sur Google Actualités qui affiche une sélection d’articles issus de 130 médias français, essentiellement de la presse nationale et locale appartenant à de grands groupes de presse. Pour chaque média, on dispose de trois articles sélectionnés.
Chaque jour ces 130 médias choisissent quelques articles qu’ils mettent à disposition sur Google News Showcase. En échange, Google les rémunère.
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Rechercher les déclarations d’une personne dans la presse ou sur le Web peut vite devenir un véritable casse-tête car il n’existe pas de moyen simple et direct pour identifier ces éléments.
Même si plusieurs acteurs dont Google avaient déjà tenté d’explorer ce marché, l’offre était jusqu’à présent quasi-inexistante et il fallait recourir à des stratégies de recherches longues et complexes sur le Web ou les agrégateurs de presse pour obtenir un résultat satisfaisant.
Depuis peu, une start-up française, Storyzy s’est lancée sur ce créneau en proposant un moteur de recherche spécialisé sur les citations. Ce moteur se définit comme «un moteur qui vous permet de savoir qui a dit quoi sur n’importe quel sujet».
Pour interroger la presse que ce soit pour la France ou à l’étranger, on pense généralement aux solutions suivantes :
Mais ces différentes solutions ne permettent malheureusement pas d’accéder à une très grande antériorité notamment au delà des années 90. Alors, comment faire ?
Dans un récent ouvrage paru aux éditions de l’INA, intitulé « L’ information à tout prix », les auteurs ont mis en évidence, grâce à un algorithme de détection de plagiat, un fait édifiant, quoique peu surprenant...
Dans les cas des actualités « chaudes », 64% de l’information publiée en ligne correspond à du copié-collé pur et simple
Et pour les professionnels de l’information, cette profusion de contenus dupliqués a un impact réel et dommageable sur l’exercice de leur métier au quotidien quand il s’agit de réaliser des recherches documentaires ou des veilles, qu’elles soient documentaires, concurrentielles ou stratégiques.
Ainsi, pour toute recherche ou veille sur les news, le professionnel est de plus en plus souvent noyé sous l’information alors que seule une infime partie de ce contenu est susceptible d’apporter des informations originales et réellement utiles.
Rappel : Parmi les services les plus connus, Answers.com a été lancé dès 1999, Yahoo Answers et Reddit en 2005 et Quora en 2009. Google avait de son côté lancé en 2002 un service payant appelé Google Answers qui permettait à des internautes de poser des questions sur n’importe quel sujet. Des « Researchers » humains rémunérés à la question étaient en suite chargés d’y répondre. Google a très mis vite fin à l’expérience en 2006 car le service n’était pas assez rentable.
Après 16 ans d’existence, Yahoo Answers va fermer ses portes le 4 Mai prochain
Yahoo n’a semble-t-il pas prévu de conserver une archive des contenus publiés sur la plateforme.
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Il y a quelques années, les kiosques numériques comme Cafeyn, E-presse ou encore Pressmium s’annonçaient comme l’avenir de la presse française et se voyaient déjà comme les Netflix ou Spotify de l’information.
Avec un tarif très abordable et la possibilité d’accéder en un seul et même endroit à de très nombreux titres de presse française et internationale, ils avaient, sur le papier, tout pour séduire les personnes à la recherche d’articles de presse ou souhaitant mettre en place une veille d’actualités. Sur le papier seulement…
Aujourd’hui, force est de constater qu’on est très loin du compte et que le soufflé semble retomber. Les kiosques numériques sont-ils en perte de vitesse ? Quelles solutions existe-t-il aujourd’hui pour rechercher des articles de presse et mettre en place une veille « médias » ?
La recherche et la veille sur les articles de presse est ce qu’il y a de plus classique et de mieux connu. Pourtant, si l’article de presse en tant que tel évolue peu, bien qu’il puisse être enrichi avec des contenus graphiques et multimédia, les outils de recherche, eux, évoluent et se renouvellent régulièrement. Et c’est à eux qui nous allons ici nous intéresser.
Quelles sont les outils et méthodes aujourd’hui disponibles pour rechercher et faire de la veille sur la presse ?
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La veille et la recherche d’information au niveau local peut revêtir un fort enjeu et nécessite une attention particulière. Si l’on pense en premier lieu à la presse locale pour s’informer sur des sujets locaux, le succès n’est pas nécessairement au rendez-vous.
Bien que vanté comme un rempart contre les fake news, la presse locale reste peu mise en avant par les géants du web sans compter que c’est un secteur qui a été durement touché financièrement au cours des dernières années et que cela a conduit à la disparition pure et simple de certains acteurs de la presse locale.
Au terme de deux ans de développement, et en dépit de la situation sanitaire, Indexpresse dévoile sa nouvelle interface pour Delphes. L’ancienne version n’a pas disparu et les deux URL coexistent pour un certain temps encore, afin d’effectuer la transition. L’équipe de BASES et NETSOURCES a eu l’opportunité de découvrir cet outil atypique avec Anne BOCQUENTIN, dirigeante de la société éditrice de la plateforme : Indexpresse.
Il s’agit d’une base de données économique qui couvre la vie des entreprises, des secteurs et des marchés, à travers la presse bien sûr (presse nationale, économique, régionale et professionnelle), mais également des études de marché. Le paysage médiatique couvert est exclusivement français et les problématiques prises en compte sont très axées sur la France et l’Europe de façon plus globale.
L’acteur historique de l’accès numérique à la presse française a changé discrètement de nom courant mars. Mais ce changement de nom est le reflet d’une mutation plus profonde qui a démarré il y a plusieurs années.
Né en 1989 de la fusion de G.Cam serveur et Juridial, sous le nom de l’Européenne de Données à l’époque, il a été l’un des premiers à offrir un accès en ligne aux grands quotidiens comme Le Monde ou aux dépêches de l’AFP. Racheté en 1991 par ORT, il continue alors à être commercialisé sous sa marque. Lorsque Reuters rachète ORT en 1999, l’Européenne de Données ne fait pas partie du rachat et est reprise à titre personnel par les fondateurs d’ORT. C’est en 2004 que L’Européenne de Données adopte le sigle EDD, plus facile à utiliser.
Le terme « agrégateur de presse » est indissociable de la recherche d’information presse mais il revêt aujourd’hui de multiples dimensions.
A l’origine, le terme faisait exclusivement référence aux agrégateurs de presse payants comme Factiva, Nexis, Press’edd, etc. qui fournissaient un outil de recherche mais également un accès au texte intégral à tous les articles de presse qu’ils indexaient.
Aujourd’hui, la grande majorité de ces acteurs intègrent des contenus plus larges (blogs, médias sociaux, sites, etc.) et se contentent pour certaines sources de crawler les sites Web sans donner accès au texte intégral.
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Les agrégateurs de presse payants ont-ils toujours de la valeur ?
Nous avons pu voir dans l’article « Google Actualités : la tendance n’est pas au beau fixe » de ce dossier spécial que Google Actualités s’avérait de plus en plus décevant dans un contexte professionnel et que de récentes annonces ne faisaient d’ailleurs que venir noircir un peu plus le tableau.
Des alternatives gratuites à Google Actualités existent depuis des années… mais jusqu’ici aucune n’était réellement satisfaisante.
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Face à la dégradation de Google Actualités et à l’absence d’alternatives réelles en matière d’agrégateurs de presse gratuits, on pourrait être tenté de considérer que seuls les agrégateurs de presse payants peuvent permettre de réaliser de bonnes recherches d’information sur la presse.
Sur le papier, leurs corpus de sources continuent de s’enrichir et se diversifier avec les années et les fonctionnalités de recherche expertes restent présentes tandis que de nouvelles se développent.
Les agrégateurs de presse payants sont-ils aujourd’hui la seule solution pour réaliser des recherches d’information de qualité ? Ou bien à l’image des agrégateurs de presse gratuits, eux aussi seraient-ils en réalité sur une pente descendante ?
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Presse, réseaux sociaux, contenus multimédias, littérature scientifique, données ... : rechercher sur des contenus très disparates
Alors que des services comme Netflix pour la vidéo à la demande ou Spotify pour la musique sont devenus incontournables auprès des internautes, cela fait des années que revient régulièrement l’idée d’un « service de streaming » de la presse, basé sur un abonnement mensuel low-cost avec un accès illimité à un grand nombre de titres de presse.
En France, l’idée n’est pas nouvelle et tout avait commencé il y a quelques années avec des kiosques numériques à l’image de lekiosque.fr (qui vient d’être rebaptisé Cafeyn), SFR Presse ou encore E-presse. Mais ces services avaient, à leurs débuts, vocation à vendre des numéros de journaux et magazines à l’image des kiosques à journaux physiques.
Toute bonne veille ou recherche d’information requiert un corpus de sources qualifiées et représentatives pour un sujet donné sous peine de réaliser des analyses biaisées.
Mais en matière de sources, rien n’est jamais acquis, du moins jamais pour très longtemps.
L’accès aux médias, notamment la presse économique et les revues scientifiques académiques, est de plus en plus « instable » pour les professionnels de l’information avec des modèles d’accès (gratuit, payant, freemium, ouvert, fermé, présent dans des agrégateurs et bases de données, etc.) qui ne cessent d’évoluer.
Lire aussi : Veille et recherche d'information : toutes les sources et tous les articles n ont pas la même valeur
L’évaluation des sources a toujours fait partie du métier de veilleur mais certaines évolutions récentes nous invitent à revoir la façon dont nous considérons chaque catégorie de sources.
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On a en effet souvent tendance à accorder plus de crédibilité à des sources « classiques » comme la presse ou la littérature scientifique où il y a, en principe, une vérification des informations ou une validation par les pairs qu’à des sources plus « nouvelles » comme les médias sociaux notamment, où n’importe quel internaute peut dire à peu près ce qu’il veut.
Qui n’a jamais rêvé d’un outil de recherche ou de veille unique, multi sources et multi contenus qui, à partir d’une seule requête, fournirait l’intégralité des résultats utiles et pertinents sur un sujet donné ?
Si cette question occupe les outils de recherche et éditeurs de veille depuis des décennies, force est de constater que la possibilité de rechercher en un seul et même endroit sur des contenus toujours plus nombreux et disparates reste un idéal vers lequel la plupart cherchent toujours à tendre.
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La recherche d information appliquée aux personnes
La recherche d’articles de presse est un exercice classique pour les professionnels de l’information.
Pour autant, s’il existe de multiples outils et méthodes pour retrouver en ligne le contenu textuel d’articles parus dans des revues et journaux papier, cela s’avère nettement plus compliqué lorsque l’on souhaite retrouver les articles avec leur mise en page originale.
L’interface de Google Actualités (https://news.google.fr) a été profondément remaniée au mois de mai.
L’occasion pour nous de présenter ces nouveautés et évolutions ainsi que leur impact sur la recherche d’information et la veille, en en pesant le pour et le contre du point de vue du professionnel de l'information, sur différents aspects : interface, intégration de l'intelligence artificielle, collection de contenus, accès direct au payant,...
Derrière cette nouvelle version, se cache-t-il un changement de stratégie ?
Google et Bing se transforment toujours un peu plus en moteurs de réponses.
En ce début d’année, l’actualité est très riche du côté des moteurs de recherche.
Google a récemment lancé un test où, pour certaines questions simples (comme l’heure qu’il est, convertir des unités ou des monnaies ou encore effectuer des calculs), il affichait directement la réponse sans proposer de liste de résultats naturels (voir figure 1.).
Et si l’on souhaitait accéder aux résultats naturels, il fallait alors cliquer sur un bouton « afficher tous les résultats ».
L’information est au cœur du processus de veille. Si l’on n’est pas en mesure d’identifier les bonnes sources et par la suite les informations les plus pertinentes sur un sujet donné, toute analyse et recommandation stratégique en découlant sera incomplète, avec tous les risques que cela entraîne.
L’information produite par les médias, qu’il s’agisse de presse nationale, locale ou même spécialisée est un élément précieux pour la veille quel que soit le secteur d’activité concerné.
Le développement de la presse en ligne il y a une vingtaine d’années ainsi que la prolifération des contenus gratuitement accessibles sur ces sites, parallèlement à l’émergence de Google, a conduit à une croyance trompeuse largement répandue selon laquelle il n’est pas nécessaire de payer pour avoir accès à l’information. Et si l’information ne ressort pas dans Google, c’est qu’elle n’existe pas.
La presse est une des sources d’information clé pour la veille et la recherche d’information.
Pour interroger la presse que ce soit pour la France ou à l’étranger, on pense généralement aux solutions suivantes :
. consulter directement les sites des titres de presse
. effectuer une recherche sur Google Actualités
. ou encore interroger les agrégateurs de presse qui agrègent des dizaines de milliers de titres et proposent une interface avec des fonctionnalités de recherche avancées et expertes comme Factiva, Pressedd, Europresse, Nexis, etc.
Quand on pense recherche d’informations ou veille, ce qui vient en premier lieu à l’esprit pour identifier ou interroger des sources, c’est souvent la stratégie suivante :
. recherche sur le Web sur le sujet et notamment sur Google
. interrogation et surveillance des médias sociaux pour repérer des informations et des sources non trouvées sur le Web
. interrogation des grandes sources d’informations payantes comme les agrégateurs de presse ou les bases de données professionnelles (Factiva, EBSCO, etc) qui permettent d’accéder à une grande partie des informations payantes sur le Web.
Quiconque souhaite utiliser une marque - le plus souvent commercialement, mais ce n’est pas le seul cas de figure - pense généralement à la déposer.
Avant le dépôt, il fait ou fait faire des recherches plus ou moins sophistiquées dans différents registres nationaux ou européens pour voir si la marque est disponible.
Cela peut parfois s’avérer insuffisant. En effet, une sage précaution consiste, en plus des recherches dans les registres, à effectuer des recherches dans la presse lorsqu’il s’agit de marques verbales. Cela permet de voir si le terme qui a vocation à devenir une marque est déjà utilisé et, si oui, dans quel contexte et avec quelle fréquence. Si c’est le cas, c’est un élément à prendre en compte pour décider de déposer ou non la marque.
Que ce soit pour une veille ou une recherche d’informations, la presse reste une source privilégiée.
Néanmoins, on constate fréquemment que de nombreux articles de presse se contentent de reprendre le contenu d’une dépêche ou d’un communiqué de presse soit à l’identique, soit en modifiant le titre et en reformulant quelques phrases.
Or, s’il peut être intéressant pour un service communication de visualiser l’ensemble des retombées sur un sujet (événement, actualités de l’entreprise, etc.), dans la majorité des autres cas, il n’y a aucun intérêt à visualiser des dizaines voire des centaines d’articles répétant strictement la même chose. C’est même une perte de temps…
Factiva vient d’annoncer que les recherches de tonalité (positive ou négative) d’un article étaient étendues à plusieurs langues.
Cette possibilité qui était jusqu’alors limitée aux documents en anglais est maintenant disponible pour le français, le russe, l’italien, l’espagnol et l’allemand.
Pour y accéder à partir de la recherche experte, il faut cliquer sur la flèche bleue devant « Recherche des Experts Factiva », puis sur le premier choix « Analyse de la tonalité des articles ».
La National Library of Australia qui a créé et gère le site TROVE a annoncé que sa collection d’anciens quotidiens australiens numérisés avait atteint 15 millions de pages sur ce site.
Le projet lancé en 2008 avec le National and State Libraries Australasia annonce être la plus importante collection de cette nature accessible gratuitement.
Ce projet a consisté à numériser tous les articles et les publicités des quotidiens australiens publiés de 1803 à 1954. The Australian Women’s weekly étant pris en compte jusqu’en 1982.