Si de nombreux acteurs et entreprises se sont abstenus de publier des poissons d’avril en 2020, contexte sanitaire oblige, il tient fort à parier que leur nombre devrait réaugmenter cette année.
Le 1er avril en effet, de nombreux sites de presse ou blogs jouent le jeu du poisson d’avril en rédigeant des articles plus ou moins farfelus. Certains pièges sont facilement détectables, d’autres beaucoup moins. Ce qui est sûr, c’est que ce jour-là, notre vigilance est accrue et on a tendance à se poser plus de questions quant à la véracité de ce que l’on lit.
Mais notre vigilance baisse à nouveau dès le lendemain et c’est là que les problèmes commencent ...
En effectuant une recherche d’informations des semaines, des mois ou des années plus tard, il n’est pas impossible de tomber sur des actualités complètement fausses publiées un 1er avril et de ne même pas s’en rendre compte.
La politique des sites de presse et blogs en matière de poisson d’avril varie énormément d’un éditeur à l’autre :
Attention : même quand on utilise des outils de recherche professionnels payants comme les agrégateurs de presse par exemple, il n’est pas rare d’y retrouver ces articles sans mention spécifique (sauf si l’éditeur a lui-même rajouté une indication) comme Tagady, Factiva, Europresse ou encore LexisNexis Newsdesk, etc.
Morale de l’histoire : Méfiez-vous toujours des articles publiés un 1er avril et ce, quel que soit l’outil utilisé pour la recherche d’informations (moteurs de recherche ou agrégateurs/bases de données payants).
Et n’oubliez pas que cette tradition n’existe pas qu’en France mais aussi aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, au Canada, en Italie, en Pologne, en Croatie, en Slovénie, au Portugal, en Suisse, en Suède, en Finlande, en Russie, au Brésil, en Roumanie et même au Japon ! A noter que le même genre de tradition existe en Espagne et en Amérique Latine mais a lieu le 28 décembre et en Inde en mars/avril. Méfiance donc lors de vos veilles à l’international !