Si les PME et TPE ont tout autant besoin de veille que les grandes organisations, la mise en place d’un tel processus est, encore aujourd’hui, loin d’être une évidence.
Manque de budget, de moyens humains ou encore de sensibilisation à la veille sont autant de raisons pour lesquelles de nombreuses PME et TPE n’ont pas de processus de veille formalisé et n’ont pas recours aux plateformes de veille du marché.
Il y a quelques semaines, KB Crawl, acteur bien connu sur le marché français, annonçait le lancement de KB Access, un nouveau produit entièrement dédié aux PME, TPE, ETI et indépendants.
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Qui ne connait pas Espacenet. Lors de son lancement en 1998 par l’OEB, ce service mettant gratuitement à disposition de tous l’information brevet via une interface web très intuitive a été vécu comme une révolution par les habitués des langages d’interrogation des Questel et autre STN.
Espacenet a incontestablement représenté une sorte de démocratisation de l’accès au contenu des brevets. Pour ceux dont le métier consiste à sensibiliser les PME à la propriété industrielle, Espacenet a aussi constitué, par son côté ludique pour l’« homme de la technique », un excellent moyen d’attirer vers cette matière ardue un public qui y est souvent rétif.
23 ans après ses débuts, et malgré le développement de nombreux outils équivalents, Espacenet reste une référence parmi les produits en accès libre.
Le lancement en octobre 2019 d’une nouvelle version constitue un tournant important dans l’histoire de ce service.
Présentation de l'auteur : Philippe Borne est depuis plus de 30 ans engagé dans les métiers de la propriété industrielle au sein de l’INPI. Il y a commencé ses activités en relation avec le projet Pharmsearch/MMS (Merged Markush Service) , une base de données couvrant les brevets des domaines de la chimie et de la pharmacie résultat d’un projet mené conjointement par Questel, Derwent en l’INPI. Il a, à ce titre, été en contact avec de nombreux professionnels et utilisateurs de l’information brevet avec lesquels il reste en lien, notamment en tant que membre du CFIB (Club Francophone d’Information Brevet).
Intégrer les émissions de radio et de télévision à la veille et aux recherches d’informations a toujours été un processus compliqué et souvent trop chronophage par rapport au gain observé. A tel point que pendant de longues années, ces contenus n’étaient souvent pas pris en compte dans les prestations de recherche et de veille ou faisaient l’objet de prestations à part.
La nature-même des émissions de radio et de télévision, c’est-dire des contenus multimédia (audio et vidéo) rendent ces contenus difficilement « recherchables ».
Il y a quelques semaines, EDF annonçait le lancement de sa plateforme open data (opendata.edf.fr), une bonne nouvelle pour les professionnels de l’information susceptibles de rechercher des informations dans le secteur de l’énergie.
Mais au-delà de l’annonce d’EDF en tant que telle, ce qui est intéressant, c’est que cette nouvelle plateforme est initiée par une entreprise alors qu’on est plus habitué à entendre parler d’open data dans le secteur public. On l’oublierait presque mais les entreprises, elles aussi, peuvent lancer leurs plateformes d’open data et mettre en ligne certains jeux de données, même si on est très loin d’une ouverture des données à très grande échelle.
Quand LinkedIn a vu le jour en 2003, il se positionnait avant tout comme une vitrine de CV, un réseau social professionnel à destination d’utilisateurs individuels qui souhaitaient mettre en valeur leurs profils et communiquer avec leurs pairs. Un Facebook des professionnels (essentiellement des cadres) en quelque sorte.
Si cet usage subsiste, il n’est plus au cœur du positionnement stratégique de LinkedIn.
Alors que la majorité de ses concurrents directs comme Viadeo ou encore Xing sont progressivement tombés dans l’oubli, LinkedIn, lui, a réussi à tirer son épingle du jeu en monétisant ses contenus et en développant considérablement ses services, notamment auprès des entreprises. Son rachat par Microsoft en 2016 est d’ailleurs venu renforcer cet ancrage auprès des entreprises avec notamment une meilleure intégration des produits du géant américain.
Pour développer ces nouveaux services, LinkedIn a ajouté, au gré des années et des rachats de diverses startups, de nouveaux types de contenus (billets de blogs, événements, contenus de formation, etc.). Et les utilisateurs - entreprises comme utilisateurs individuels - se sont emparés de ces nouvelles fonctionnalités pour créer de plus en plus de contenus au sein de la plateforme. En juin dernier, LinkedIn indiquait d’ailleurs que la création de contenus internes avait augmenté de 60% en 1 an.
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Si la recherche d’information sur LinkedIn est un challenge, faire de la veille sur le réseau social se situe un cran encore au-dessus.
LinkedIn a depuis des années une politique extrêmement restrictive à l’égard des outils externes et proscrit tout scraping / extraction de ses données. C’est une des raisons pour laquelle, aucun outil ou plateforme de veille jusqu’à maintenant n’a été en mesure de surveiller correctement LinkedIn, mais il se pourrait bien que les choses évoluent.
On peut également essayer de faire de la veille directement au sein de l’interface de LinkedIn mais, là encore, LinkedIn ne nous simplifie pas la tâche.
On ne présente plus Google Alertes, ce service d’alertes de Google lancé en 2004 qui permet de surveiller les nouveaux résultats apparaissant sur le moteur pour une requête donnée.
Longtemps indispensable pour la veille, Google Alertes a perdu de sa splendeur depuis quelques années : baisse du nombre de résultats et de la qualité des alertes, absence d’intérêt et d’investissement de Google pour cet outil historique et, plus récemment, problèmes récurrents de spams et de malwares qui viennent parasiter les résultats des alertes.
Bref, on ne serait pas surpris si Google décidait de fermer son service au cours des prochaines années comme il l’a fait avec tant d’autres services utiles aux professionnels de la veille.
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Au terme de deux ans de développement, et en dépit de la situation sanitaire, Indexpresse dévoile sa nouvelle interface pour Delphes. L’ancienne version n’a pas disparu et les deux URL coexistent pour un certain temps encore, afin d’effectuer la transition. L’équipe de BASES et NETSOURCES a eu l’opportunité de découvrir cet outil atypique avec Anne BOCQUENTIN, dirigeante de la société éditrice de la plateforme : Indexpresse.
Il s’agit d’une base de données économique qui couvre la vie des entreprises, des secteurs et des marchés, à travers la presse bien sûr (presse nationale, économique, régionale et professionnelle), mais également des études de marché. Le paysage médiatique couvert est exclusivement français et les problématiques prises en compte sont très axées sur la France et l’Europe de façon plus globale.
La veille et la recherche d’information sur les startups est une tâche complexe, en raison de leur parcours souvent mouvementé. Chaque année, des milliers de startups voient le jour, tandis que d’autres meurent ou sont absorbées par des grands groupes.
A cause de ce taux de natalité et de mortalité élevé des startups, les identifier et réaliser une veille sur cette catégorie d’entreprise demande un travail permanent de mise à jour des sources. Et cela requiert de la méthode et des outils de recherche.
Il existe de multiples sources pour rechercher de l’information sur les startups : les sources classiques comme la presse, le web ouvert, les bases financières…, mais aussi de plus en plus de moteurs et bases de données entièrement dédiés aux startups. Si l’idée est séduisante (avoir en un seul et même endroit toute l’information utile sur cette catégorie d’entreprises), ces outils sont-ils vraiment suffisants pour la veille et la recherche sur les startups et ont-ils une réelle valeur ajoutée par rapport à des sources plus classiques ?
D’aucuns pourraient penser que le RSS, cette technologie vieille de 20 ans, autant dire une éternité à l’échelle du web, est à reléguer au rang des antiquités. Et pourtant, elle a remarquablement résisté aux années et survécu à la vague du web social. On pense à tort qu’elle a disparu, alors qu’elle reste incontournable pour les métiers de la veille.
Si les lecteurs de flux RSS ne sont en rien comparables avec les grandes plateformes de veille en termes de puissance et de fonctionnalités, certains ont su tirer leur épingle du jeu et se rendre utiles voire indispensables pour les veilleurs et ce, pour un coût modeste. C’est le cas d’Inoreader et Feedly, leaders aujourd’hui incontestés du RSS auprès des professionnels de l’information. D’autres acteurs ajoutent régulièrement des fonctionnalités intéressantes, d’autres encore arrivent également sur le marché.
Ces outils sont utilisés aussi bien par des veilleurs disposant de budgets très limités que par des professionnels disposant d’outils de veille ou de recherche professionnels payants et qui y ont recours en complément à ces outils.
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Lancée le 18 décembre 2019, le « new PubMed » (voir figure 1.) est devenu le 18 mai dernier la plateforme par défaut de PubMed, la précédente (legacy PubMed) restant en ligne au moins jusqu’au 30 octobre 2020.
Cette période de cinq mois a été mise à profit pour réaliser différents tests et recueillir les réactions des premiers utilisateurs.
L’outil gratuit Pubmed a été lancé en 1996 comme un site Web expérimental et revendique aujourd’hui 3,4 millions d’utilisateurs pour un jour de semaine moyen, effectuant des recherches dans un corpus de plus de 31 millions de références bibliographiques.
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Il existe aujourd’hui plus d’une vingtaine d’outils et plateformes de veille présents sur le marché français.
AMI Bertin (ex-AMI Software), Brandwatch, Digimind, KB Crawl, Meltwater, MyTwip, Sindup, Talkwalker, Visibrain, etc. sont des noms qui reviennent souvent et il n’est pas toujours simple de comprendre le positionnement de chaque acteur et de déterminer lesquels sont les plus adaptés aux problématiques spécifiques de son organisation.
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Curebot a été créé en 2018 par Esprits Collaboratifs, ancienne start-up d’Orange. Son activité principale est la vente de solutions de collaboration au sein des entreprises et en premier lieu leur produit phare : Curebot.
Curebot se présente donc comme un outil de partage, déployable à l’échelle d’un service ou d’une entreprise entière. Pour les responsables de la solution, l’intelligence économique ne peut être qu’une « démarche collaborative » et le mot d’ordre est « intelligence collective ».
La plateforme se fonde sur la volonté de dépasser « l’effet silo » des entreprises. Cet effet silo est décrit comme un cloisonnement des informations d’un service à l’autre (entre Marketing et R&D ou entre Développement commercial et Logistique) et d’un site de bureaux à l’autre. Cela suppose que les entreprises que cible Curebot ont déjà atteint une taille respectable.
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Intelligence2day a été créé par la société suédoise Comintelli, spécialisée dans l’édition de logiciel depuis 1999, date de sa fondation en tant que spin-off d’Ericsson. L’outil est vendu en France sous contrat exclusif par SoftwareSelling France.
Le distributeur français fonde son argumentaire sur la simplicité d’utilisation offerte par l’aspect centralisateur de la plateforme et sur la sécurité des informations stockées. En effet, Intelligence2day tente de sortir du concept de veille pour se positionner sur la détection de tendances à travers la fouille de données.
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L’esprit de la plateforme est en effet de faciliter la prospection et la recherche par l’utilisateur, en fonction de l’évolution des informations qu’il rencontre. L’utilisateur se trouve dans le besoin de percevoir les recompositions permanentes du contexte du sujet qu’il surveille. L’accent est mis sur l’usage différent de cet outil par rapport à une veille dite « traditionnelle ». L’outil se veut en effet être un outil de recherche d’information et de compréhension du contexte autour de cette information.
Cikisi est le produit éponyme de la société franco-belge CIKISI, créée en 2016 par des anciens du renseignement militaire et de la veille stratégique. La société a ouvert un bureau en France il y a un an.
Cette plateforme a retenu notre attention par son approche des technologies IA et machine learning qu’elle a développées au service du veilleur, et de l’intégration de celles-ci dans les différentes étapes du processus de veille : de la mise sous surveillance des sources jusqu’à l’exploitation finale des données.
Cikisi se définit comme une plateforme de « web intelligence complète », intégrant trois dimensions : un logiciel de veille, un moteur de recherche et un outil d’exploration de données.
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Les réseaux sociaux les plus populaires Facebook, Twitter et Instagram, ont un rôle essentiel pour certains types de veilles : ils s’imposent comme des ressources clés pour les métiers du marketing et de la communication (veille image, e-réputation, influence et veille produit).
Même si parmi eux, Twitter se distingue véritablement par son offre de contenu et de fonctionnalités de recherche et veille, leur intérêt est tel qu’ils font tous trois l’objet de beaucoup d’efforts en termes d’intégration dans les dispositifs de veille, ainsi que dans les plateformes spécialisées.
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Pour les professionnels de la veille francophones, l’univers des plateformes de veille se compose d’acteurs qui s’appellent Digimind, KB Crawl, Sindup, MyTwip, Iscope, Qwam, etc. À l’international et surtout dans les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, le paysage des outils et plateformes de veille n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissons en France et dans la plupart des pays francophones.
Il suffit de regarder la récente étude « Forrester New Wave™: Market And Competitive Intelligence Platforms, Q4 2019 » publiée par un des leaders des études de marché pour découvrir des outils dont les noms ne nous évoquent que de vagues souvenirs voire même absolument rien : Crayon, Market Logic, InfoNgen, Wide Narrow, Knowledge 360, etc.
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- Du côté des sites internationaux de comparaison de logiciels et plateformes comme Capterra ou G2, le constat est le même.
- À l’inverse, les acteurs présents sur le marché français et francophone n’ont visiblement pas réussi à se frayer une place dans les classements internationaux.
Avec les années, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le processus de veille et de recherche d’information et Facebook ne déroge pas à la règle.
Seul problème, Facebook n’est absolument pas conçu pour la veille et la recherche professionnelle et s’avère beaucoup plus difficile à intégrer dans son process que certains de ses concurrents et notamment Twitter. En mars dernier, Facebook a lancé une nouvelle interface pour tous ses utilisateurs à travers le monde. Si le design et l’ergonomie ont bien évidemment évolué ce qui affectera peu le veilleur, quelques fonctionnalités de recherche et filtres ont également changé.
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Après plusieurs mois pendant lesquels le coronavirus occupait la majorité des actualités de la veille et de la recherche d’information avec de nouvelles ressources et de nouveaux outils dédiés, on sent bien que la vie professionnelle reprend progressivement son cours avec le lancement de nouveaux outils et de nouvelles fonctionnalités et l’aboutissement de projets en cours.
Il y a quelques mois, nous avions eu l’occasion de parler d’un nouvel outil 2D Search qui permet de créer ses requêtes sur des moteurs et bases de données en 2 dimensions. L’idée étant que les requêtes peuvent être parfois longues et complexes et sont propices aux erreurs. En créant sa requête sous forme de blocs combinables, la requête est plus lisible et plus facilement modifiable. À l’époque, l’outil intégrait déjà Google, Google Scholar (même si nous ne recommandions pas son utilisation sur la suite Google), Bing, Pubmed et quelques autres.
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Nous avions, avec Philippe Bodart (Total Research & Technology, Feluy-CFIB) déploré dans un précédent numéro de BASES la baisse régulière depuis plusieurs années du nombre d’articles d’origine asiatique référencés dans les bases de données/agrégateurs/serveurs occidentaux ».
Le producteur de Chemical Abstracts Services nous avait à cette occasion, expliqué que le nombre de brevets déposés dans cette zone croissait fortement et qu’ils avaient, au moins pour un temps, privilégié les brevets par rapport à la littérature. Les références à cette dernière étant supposées, à terme, ré-augmenter suite à l’embauche de nouveaux experts.
Nous avions annoncé alors que nous explorerions les bases de données de certains de ces pays avec l’aide du bureau Asie de l’OEB (Office Européen des Brevets) à Vienne que nous tenons à remercier ici.
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DBpia (DataBase Periodical Information Academic - https://www.dbpia.co.kr ) a été lancée en octobre 1998 sous forme d’un CD-Rom mais est passée à Internet dès l’année suivante.
De nombreux développements ont été réalisés régulièrement. Le dernier en date (en 2019), a vu une réorganisation complète du site et le remplacement du moteur de recherche.
DBpia se présente comme la première base de données de contenus académiques d’origine coréenne à destination, en priorité, des universités coréennes.
La « Korean Association of Medical Journal Editors » (KAMJE) offre une série de services gratuits donnant accès au contenu de publications coréennes couvrant la médecine, les soins dentaires, les soins infirmiers, et les soins vétérinaires, ainsi que la nutrition.
On peut considérer que le point central est la base de données d’abstracts KoreaMed qui, en août 2017, référençait plus de 260 000 articles publiés par 256 éditeurs membres de KAMJE (derniers chiffres disponibles).
Pour l’année 2019, on trouve plus de 12 000 références dont environ 9 000 à des publications en anglais et environ 3 000 à des publications en coréen.
Dans KoreaMed, on dispose d’une recherche simple et d’une recherche avancée laquelle permet de combiner plusieurs lignes de recherche avec les opérateurs AND, OR ou NOT. Dans chaque ligne, on a le choix entre la recherche dans tous les champs ou bien de choisir dans une douzaine de champs. On dispose aussi de filtres, en particulier sur la langue de l’article, anglais ou coréen.
RISS International (http://intl.riss.kr/) est une banque de données produite par le KERIS (Korea Education and Research Information Service), un organisme appartenant au ministère coréen de l’Éducation.
Les missions du KERIS sont multiples autour d’un concept mêlant éducation et information numérique.La production et la diffusion de la banque de données RISS font partie de ses missions.
Elle propose plus de 6 millions d’articles dont près de 30% proviennent de KERIS même et les autres de « commercial vendors », principalement de DBpia, Scola, et Kiss, plus de 2 millions de thèses provenant de 227 universités coréennes, plus de 9 millions de livres, pas nécessairement d’origine coréenne, ainsi que quelques rapports de recherche.
Koreascience (Koreascience.or.kr) est produite par The Korea Institute of Science and Technology Information (KISTI). Celui-ci a beaucoup évolué depuis sa création en 1962 sous le nom de KORSTIC (Korea Center for Science and Technology Information).
Cet organisme met à disposition des Coréens la plateforme NDSL, qui propose environ 100 millions de documents de toutes natures et de toutes origines, tant au niveau des brevets non coréens, que de la littérature. Cela a donc peu d’intérêt pour des utilisateurs européens qui disposent de beaucoup d’autres sources plus faciles d’accès.
En cette période particulière, l’actualité de la veille et de la recherche d’information est très différente du paysage habituel. Une majorité des actualités et informations traitent des ressources d’information autour du coronavirus, la gratuité temporaire de certains outils et sources d’information ainsi que du thème du télétravail.
Knoema et Statista sont deux plateformes fournissant des quantités importantes de données statistiques issues de milliers de sources. Elles couvrent différents secteurs, marchés ou encore pays.
Les deux plateformes se positionnent à première vue sur un même marché similaire. Pourtant, il existe entre elles des différences non négligeables et elles ne répondent pas aux mêmes besoins.
Les professionnels de l’information sont souvent à la recherche de données chiffrées, qu’il s’agisse de données financières, de tarifs, de statistiques, de données douanières, de taille ou capacité de production d’usines, de données démographiques, de données géographiques, etc.
Ces données souvent cruciales ne sont pas simples à identifier et éparpillées à travers le Web sur une grande diversité de supports.
Dans ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de nous intéresser exclusivement aux données chiffrées et de faire le point sur ce type de recherche un peu particulier :
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Depuis deux ou trois ans, le nombre de nouveaux outils pour la recherche d’information scientifique et technique est en nette progression, ce qui est une bonne nouvelle. Et cerise sur le gâteau, la majorité de ces outils fonctionne sur un modèle de gratuité.
La principale raison de cette prolifération d’outils est simple : il y a d’une part le développement de l’open science (articles scientifiques en open access, ouvertures des données de la recherche) qui fournit une matière précieuse au développement de nouveaux projets et outils et d’autre part les récentes avancées de l’IA qui permettent de proposer des outils d’un nouveau genre.
En 2020, la trajectoire semble se confirmer et de nouveaux outils de recommandation automatique de contenus appliqués à l’IST ont récemment fait leur apparition.
Nous avons choisi dans cet article de faire le point sur ces nouveaux outils de recommandation de contenus en l’occurrence Meta, Scitrus, Sparrho et CoCites.
Lors de recherches ou de veilles sur le Web, il n’est pas rare de rencontrer des documents ou des pages Web comportant un gros volume de données chiffrées que l’on souhaite récupérer. Il peut s’agir par exemple de tableaux sur un site internet, d’informations au sein d’un fichier PDF protégé, etc.
Malheureusement, il est souvent impossible de copier-coller l’ensemble de ces données de façon simple et rapide.
S’ensuit alors une longue séance de Ctrl C-Ctrl V pour extraire manuellement les informations utiles... Mais ce temps peut être considérablement réduit grâce à un outil d’extraction de données.
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Pour interroger le Web visible, les professionnels de l’information continuent d’utiliser principalement Google, tout simplement parce que la pertinence des résultats reste bien supérieure à celles de ses concurrents.
La majorité des alternatives apparues au cours des dernières années se concentrent sur le respect de la vie privée à l’image de Qwant, DuckDuckGo, Ecosia, etc. Et malheureusement pour les professionnels de l’information, aussi intéressant que cela puisse être, cela n’améliore en rien la qualité et la pertinence des résultats. C’est même plutôt l’inverse...
Mais Google de son côté, même s’il reste meilleur, change très rapidement et ne cesse de se dégrader du point de vue de la recherche d’information professionnelle. Il faut bien l’admettre, nous ne sommes pas et ne serons jamais son public cible !
Il est donc crucial de continuer à chercher des alternatives ou du moins des compléments à nos outils actuels et notamment Google pour interroger le Web de surface, mais aussi accéder au Web profond.
Sur ce sujet, la France n’est pas la plus mal lotie avec de nouveaux outils venant se positionner sur de nouvelles façons de rechercher de l’information. Au cours des derniers mois, nous en avons repéré trois nouveaux, très différents dans leurs approches, stratégies et modèles économiques : Geotrend, Needle, Netguide.
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