Lancé en Chine en 2016 et mondialement en 2017, TikTok est un réseau social de création et diffusion de vidéos au format court créé par l’entreprise chinoise Bytedance. Originellement uniquement sur smartphone, une interface sur ordinateur a été mise à disposition, ce qui permet aux professionnels de l’information de consulter plus facilement cette plateforme, notamment sans devoir nécessairement créer un compte.
Si la quasi-totalité du contenu n’a aucune pertinence pour les professionnels de l’information, une recherche sur les bons mots-clés et hashtags permet de détecter des éléments intéressants dans le cadre d’une veille.
Aux contenus sans intérêt se sont ajoutés depuis environ 2019-2020 des contenus issus de marques, d’entreprises diverses, de médias journalistiques voire de personnalités politiques. Format court, visuel, accessible, la recette semble parfaite pour la transmission d’informations. Conséquemment, si l’intérêt reste limité et circonscrit à des types de veille précis (veille réputationnelle et concurrentielle en premier lieu), le professionnel de l’information a tout intérêt à ne pas négliger complètement ce nouveau canal. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l'article "Une veille sur TikTok, c'est possible ?".
À condition d’avoir la bonne méthode de recherche.
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Pour s’y retrouver dans la masse faramineuse des vidéos sur TikTok, et donc éviter de perdre son temps sur cette plateforme - ce qui peut vite arriver si l’on n’y prend pas garde - nous conseillons de suivre la méthode suivante, décrite dans nos colonnes.
Comme tous les réseaux sociaux, Facebook ou LinkedIn au premier chef, TikTok a mis en place une intelligence artificielle (IA) pour sélectionner le contenu jugé pertinent pour l’utilisateur à un moment donné.
Ce logiciel de sélection est neutre lorsque l’on commence à utiliser la plateforme - ou lorsqu’on l’utilise en navigation privée - et s’appuie au fil du temps sur chaque action que l’utilisateur effectue : un clic sur une vidéo, le temps qu’il reste à la regarder, ses recherches, ses sélections de comptes et hashtags, etc.
Ainsi, dans le cadre d’une veille ou d’une recherche d’information sur un sujet précis, par exemple l’aéronautique, pour que l’IA ne fasse remonter que le type de contenu visé dans le fil de découverte, nous avons testé une méthode que nous exposons ci-après.
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Les réseaux sociaux, comme le Web et les moteurs de recherche dans leur ensemble évoluent à vive allure, que ce soit au niveau de leurs contenus, de leurs fonctionnalités, de leur modèle économique et de leur stratégie à long terme.
Et cela modifie en profondeur la façon dont on peut rechercher et faire de la veille sur ces réseaux.
Nous avons repéré six grandes évolutions majeures qui concernent les réseaux sociaux dans leur ensemble qu’il faut aujourd’hui avoir en tête dans ses pratiques professionnelles.
Certaines tendances impactent déjà la veille et la recherche aujourd’hui, d’autres auront un impact à plus long terme, et ce sont autant de défis.
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Chaque réseau social a acquis sa notoriété à travers un type de contenu bien spécifique : Pour Twitter ce sont les tweets de 140 caractères au départ (280 maintenant), LinkedIn les profils de personnes, Instagram les images et les Stories, TikTok les vidéos courtes, etc.
Mais avec les années, tous se diversifient dans les contenus qu’ils proposent et n’hésitent pas à aller emprunter, avec plus ou moins de succès, les formats de leurs concurrents.
Au cours des derniers mois, on apprenait ainsi que :
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Les réseaux sociaux sont incontournables pour la veille et la recherche d’information. Contrairement à d’autres types de sources, il faut dans la plupart des cas posséder un compte ou un profil sur le réseau pour tout visualiser. Ce qu’on ne souhaite pas nécessairement faire…
Avoir un compte sur un réseau social s’accompagne de nombreux inconvénients :
Premièrement, les données personnelles sont souvent (pour ne pas dire systématiquement) récupérées par les gestionnaires de la plateforme. Ces données peuvent être vendues à des publicitaires, mais surtout orientent les algorithmes de recherche et n’affichent que des contenus calculés pour « correspondre » au profil de l’utilisateur. Ce biais ferait passer l’utilisateur à côté d’une partie du contenu du réseau.
Le deuxième inconvénient est que les autres utilisateurs peuvent parfois être informés de notre activité sur le réseau. Ainsi, LinkedIn prévient la personne lorsque quelqu’un a regardé son profil professionnel. De même, les éditeurs de Story Facebook savent quels utilisateurs ont regardé leur contenu vidéo.
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Il existe toute une panoplie d’outils permettant de se rendre sur les réseaux sociaux sans avoir de compte à son nom ainsi que des méthodes pour anonymiser sa navigation en se connectant avec un compte à son nom. Nous avons passé en revue pour cet article les outils et méthodes pour LinkedIn, Instagram, Facebook, Twitter, TikTok et Twitch.
Concernant YouTube, la majorité du contenu est en accès libre, sauf les contenus que la modération restreint à un public adulte ou les contenus non référencés qui peuvent être accessibles uniquement si l’auteur diffuse lui-même l’url.
Par ailleurs, Snapchat et Whatsapp ne sont pas concernés par notre article, car leur cœur de métier est d’acheminer des messages (écrits, vidéos ou photos) d’une personne à telle ou tant d’autres, de manière privée.
Consulter cet outil est particulièrement utile lors d’une veille métier ou de recherches sur des entreprises. Certaines informations clés sont dévoilées par les employés eux-mêmes, dans leurs descriptions de poste et des projets dans lesquels ils sont amenés à prendre part.
Concernant LinkedIn, deux approches sont possibles : directement par l’interface de l’outil, ou par un navigateur (Chrome ou Mozilla) et un moteur de recherche. Nous utiliserons ici l’interface gratuite de LinkedIn.
La première chose à faire pour rester discret sur LinkedIn est bien sûr de paramétrer son compte en mode « anonyme ».
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Dans chaque numéro, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Si vous souhaitez que votre question apparaisse (de manière anonyme ou non) dans un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous la transmettre à l’adresse contact@bases-netsources.com.
À la suite de la parution du récent numéro de NETSOURCES consacré aux outils de veille thématiques (N°155 - novembre/décembre 2021), l’une de nos lectrices Emilie Etienne, chargée de veille juridique chez Arkea, nous a soumis la question suivante : existe-t-il des outils de veille thématiques spécialisés sur l’univers de la banque et plus particulièrement de la réglementation bancaire ?
Pour traiter cette question, il convient tout d’abord de bien définir le secteur que l’on va cibler. Le sujet de la réglementation bancaire est un aspect très spécifique de l’information sur et pour l’industrie bancaire, elle-même faisant partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui est celui de l’information financière.
Or si le secteur financier au sens large est fort bien couvert par les outils d’information et de veille classiques et qu’il est également investi par de nouveaux acteurs innovants, celui de la stricte réglementation bancaire en revanche, l’est beaucoup moins.
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La veille sur la réglementation bancaire est pourtant une obligation légale pour les organismes financiers. Comme nous l’a rappelé notre lectrice, l’article 40 de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, stipule que « les entreprises assujetties mettent en place un dispositif permettant de garantir un suivi régulier et le plus fréquent possible des modifications pouvant intervenir dans les textes applicables à leurs opérations et, à ce titre, l’information immédiate de tous les membres de leur personnel concerné. »
En outre, comme nous l’apprend le site Fimarket, (site s’adressant aux professionnels des marchés financiers et au grand public, créé par Françoise Caclin, consultante et formatrice, spécialiste des systèmes d’information des marchés financiers) : depuis une vingtaine d’années, le volume des textes applicables au domaine financier a considérablement augmenté, et ce pour plusieurs raisons parmi lesquelles :
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Comme nous l’avons vu dans l’article « La veille Web sans trace : un pari impossible ? », laisser le moins de traces possible lors de ses recherches et veilles sur le Web n’est pas chose facile.
Et pourtant, il existe des cas où cette stratégie est intéressante, voire même indispensable. On pensera ainsi aux cas où il faut limiter les biais liés à la personnalisation des résultats, et aux cas où il faut éviter de trop se dévoiler dans le cadre de sujets stratégiques, concurrentiels ou confidentiels.
Alors, comment s’y prendre ?
Dans cet article, nous analysons les différentes possibilités, méthodes et outils existants aujourd’hui. Nous couvrons un large champ de solutions allant de la plus simple et rapide à la plus complexe et chronophage. Pour chacune d’entre elles, nous évaluons les cas concrets où elles peuvent avoir une utilité et quels sont les avantages et inconvénients pour le processus de veille et de recherche d’information en lui-même.
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Les navigateurs (Chrome, Firefox, Edge) collectent de multiples informations sur le parcours de l’utilisateur (sites et pages consultées, requêtes entrées dans les moteurs, expérience utilisateur dans sa manière de naviguer [UX], etc.). Il en est de même pour les moteurs comme Google ou Bing.
Ces données vont surtout servir au ciblage publicitaire ou peuvent être vues par des personnes utilisant le même ordinateur ou des inconnus accédant à notre compte.
En principe, ces données n’ont pas d’impact sur les recherches que l’on peut faire sur le Web notamment en matière de personnalisation des résultats. Mais c’est de plus en plus difficile à déterminer.
Google, par exemple, continue d’affirmer haut et fort que seule la localisation des internautes a un impact sur les résultats, mais on constate qu’une même recherche au même endroit sur des supports différents (plusieurs ordinateurs différents, mobiles, etc.) peut produire des résultats différents. Difficile de déterminer quel rôle exact peut avoir l’historique du navigateur là-dedans, mais il semblerait que les multiples données collectées ne soient pas étrangères au choix des résultats affichés pour un internaute donné.
Effacer l’historique se fait très simplement en se rendant dans les paramètres d’historique de son navigateur ainsi que ceux des moteurs utilisés.
Effacer l’historique de son navigateur régulièrement ne peut pas faire de mal. Cela se fait d’ailleurs automatiquement dans certaines entreprises.
Si cela peut sans doute limiter les biais lors de la recherche en permettant une recherche plus « neutre », cette méthode n’aura en revanche aucun impact si l’on souhaite effectuer des recherches le plus discrètement possible puisque les traces ne sont effacées qu’a posteriori.
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Depuis quelques années, le sujet du respect de la vie privée et de l’anonymat sur le Web prend de l’ampleur et les internautes adaptent leurs méthodes pour laisser moins de traces sur le Web. On ne cesse de voir des articles qui nous expliquent comment être le moins visible possible et comment préserver son anonymat.
Les méthodes pour y parvenir sont multiples, allant de conseils simples à implémenter, à des méthodes nettement plus chronophages et compliquées : de l’utilisation de moteurs plus respectueux de la vie privée à l’utilisation de VPN, installation de TOR, etc.
Si la question se pose de manière bien réelle dans le cadre de sa vie privée, qu’en est-il dans un contexte professionnel de recherche d’information et de veille ? Qu’a-t-on à gagner à laisser peu ou pas de traces sur le Web ou bien qu’a-t-on à y perdre ? Faut-il adapter ses méthodes de veille et de recherche d’information et en faire une démarche systématique ou bien l’utiliser dans certains cas bien précis ?
C’est ce que nous avons analysé dans ce nouveau numéro de NETSOURCES.
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Dans ce premier article, nous regardons en détail quelles sont les données que nous laissons sur Internet lorsque nous faisons de la veille et quelles peuvent être les bénéfices et risques à adopter une démarche plus furtive. Dans un second et troisième article, nous explorons les différentes méthodes et outils pour veiller en laissant le moins de traces possible tout en limitant les biais informationnels que ce soit lors sa navigation sur le Web que sur les réseaux sociaux.
Dès lors que l’on se rend sur Internet dans sa vie privée ou professionnelle, tout le monde laisse de multiples traces dans son sillage, ce qui peut être plus ou moins problématique.
Il y a d’une part les traces explicites que l’on a laissées volontairement derrière soi : messages postés sur des réseaux sociaux, forums, commentaires, etc., et remplissage d’un formulaire pour accéder à certains contenus (renseignement de ses coordonnées pour accéder à un livre blanc, une étude par exemple).
Et de l’autre, les traces implicites avec :
Ces différentes traces en disent long sur le profil de l’internaute et peuvent poser de réels problèmes en termes de sécurité, de respect de la vie privée, de confidentialité, etc.
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Le marché des outils et plateformes de veille en France était jusqu’à présent plutôt calme avec des acteurs de longue date et de temps à autre quelques nouveaux entrants.
Mais depuis quelques mois, on ne compte plus les annonces de lancement de nouveaux « outils de veille ». Et tous ces nouveaux acteurs ont un point commun : ils se focalisent sur la veille thématique et sectorielle.
Qui sont ces nouveaux acteurs, en quoi leurs outils se démarquent des plateformes existantes et quelle peut être leur valeur ajoutée pour le professionnel ?
Nous avons enquêté pour ce nouveau numéro de NETSOURCES pour comprendre cette nouvelle tendance et son impact pour le professionnel de l’information et nous avons testé et analysé quatre de ces outils : Follaw.sv, Veille Formation, Wabtch et Flint Business.
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Premier constat, le terme « plateforme de veille » ou « outil de veille » est aujourd’hui très à la mode. Sur LinkedIn, le nombre de posts annonçant le lancement d’un nouvel outil de veille ne cesse d’augmenter. Mais on constate vite que derrière ces effets d’annonce il faut en réalité faire le tri.
Dans de très nombreux cas, ce qui est appelé « outil de veille » n’est en réalité qu’une newsletter, un site d’information, un livrable de veille dans le meilleur des cas et parfois même simplement un produit d’appel, c’est-à-dire une veille gratuite simpliste créée dans le seul but d’attirer les clients potentiels vers d’autres produits ou services.
Voir notre article « Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ? », BASES n°395 – septembre 2021
On citera par exemple Fibee qui se présentait l’été dernier comme un « outil de veille économique et financière » alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’un site d’information en libre accès qui agrège des articles issus de sites professionnels, publications de think tanks et groupes de réflexions, instituts économiques, journaux spécialisés sur le thème de l’économie et de la finance. Le site propose certes une newsletter et une app, mais on reste quand même très loin de la définition classique d’outil de veille.
Il est loin d’être le seul acteur à prendre quelques libertés avec la définition d’un outil de veille…
Fort heureusement, on trouve également de nouveaux acteurs qui proposent quant à eux des outils qui méritent de porter le nom d’outils de veille. Et c’est à ces outils que nous nous intéresserons ici.
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Parmi les outils de veille thématiques apparus ces derniers mois, sujet de ce numéro de NETSOURCES, figurent notamment des outils dédiés au secteur de la formation.
On trouve par exemple le service gratuit Formalerte qui s’avère être plutôt un produit d’appel pour la société Digiforma offrant par ailleurs une suite logicielle de gestion pour les organismes de formation. Plus récemment, l’Atelier du formateur a lancé un service d’information clé en main. Parmi les autres solutions disponibles, dont on trouvera un récapitulatif ici , l’outil veilleformation.com, lancé en septembre 2021, a attiré notre attention et nous avons voulu l’étudier de plus près.
La raison pour laquelle on a vu récemment fleurir ce type d’outils se trouve dans un changement réglementaire. En effet, l’article 6 de la Loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée en 2018, stipule que les organismes de formation, désormais englobés plus largement dans un ensemble baptisé « Organismes Prestataires d’Actions Concourant au développement des Compétences » (PAC ou OPAC), devront avoir obtenu à partir du 1er janvier 2022 la certification dite Qualiopi, tout au moins s’ils souhaitent pouvoir solliciter des fonds publics ou mutualisés pour le financement de leurs actions de formation.
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Cette démarche de certification, bien que non obligatoire, implique d’être audité par un organisme certificateur indépendant et accrédité, qui vérifiera régulièrement si l’organisme de formation répond à un certain nombre de critères, eux-mêmes composés de plusieurs indicateurs de qualité.
Or de nouveaux indicateurs relatifs à la veille ont fait leur apparition et constitué ces derniers mois une préoccupation majeure pour les acteurs du secteur ; ces derniers vont en effet devoir prouver non seulement qu’ils réalisent une veille sur la formation, mais également qu’ils en exploitent les résultats en termes d’action.
Il s’agit là d’un changement très important qui a laissé plus d’un organisme dans le désarroi, d’où l’apparition sur le marché d’outils dédiés.
L’outil veilleformation.com est disponible sur abonnement, avec trois formules différentes. Il a été créé spécifiquement pour permettre aux organismes de formation de répondre aux nouvelles exigences du label Qualiopi, et de satisfaire notamment aux critères 23 (veille légale et réglementaire), 24 (veille compétences et emploi), 25 (veille innovations pédagogiques et technologiques) et 26 (veille formation handicap) du référentiel national qualité.
Très simple à utiliser tout en proposant du contenu expert, il intègre de façon novatrice un suivi des actions à mener.
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Lancée en septembre 2021, Follaw.sv est une plateforme de surveillance de l’actualité des affaires publiques et législatives. Elle fait le pari de concilier une veille classique sur les affaires publiques (publication des textes de loi, réunions ministérielles, amendements, etc.) et une veille sur les médias sociaux et notamment Twitter.
La plateforme est l’aboutissement d’un an de bêta-test et d’une réflexion amorcée encore auparavant par Nicolas Vanderbiest et Erwan de Rancourt, les cofondateurs de l’agence Saper Vedere. Ce cabinet de conseil est spécialisé dans les études dédiées aux affaires publiques et aux stratégies de communication.
Follaw.sv provient de la jonction de deux univers en constante interaction : le monde des affaires publiques, dont les textes législatifs sont le résultat d’une longue démarche d’élaboration et d’ajustement et faisant intervenir des parties prenantes singulièrement différentes, et le monde des réseaux sociaux, dont l’immédiateté peut influencer les prises de décisions des acteurs de la production législative.
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Le présent article se fonde sur un entretien avec Étienne Bigot, directeur commercial France de Saper Vedere, et sur notre test subséquent de l’outil.
Nous aborderons ici le fonctionnement général de la plateforme, avec ses originalités, ses points forts et ses éventuels défauts, puis nous verrons l’intérêt qu’il peut avoir pour les professionnels de l’information.
L’objectif annoncé est d’adjoindre un outil d’issue management à la « veille texte » traditionnelle, soit la surveillance des textes de loi effectivement publiés dans le Journal Officiel. Dans notre contexte, les « issues » font référence aux problématiques sociétales affectant négativement une entreprise, par exemple en dégradant sa réputation ou par des contraintes législatives. L’idée est de prévenir les crises en anticipant les textes en cours d’élaboration ou les sujets sociétaux à risque pour l’entreprise.
L’outil est présenté comme complémentaire à des outils de veille et de social media monitoring comme Visibrain. Selon Étienne Bigot, la partie veille réseaux sociaux est d’ailleurs « moins utilisée » que la partie veille législative par les clients actuels.
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Flint et ses robots ne sont pas des inconnus des professionnels de l’information. C’est en effet en 2017 que commence son aventure avec le lancement d’un robot du même nom qui se présente comme une newsletter d’informations personnalisée.
Depuis l’été dernier, Flint propose une nouvelle plateforme avec notamment une offre business qui s’adresse aux entreprises. Cet abonnement permet de créer sans limite des robots thématiques et s’inscrit clairement dans une démarche de veille thématique.
C’est cette version que nous avons pu tester pour cet article et que nous évaluons ici par rapport aux besoins des professionnels de l’information.
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Pour comprendre comment Flint est passé d’une newsletter à un outil de veille, il faut revenir un peu en arrière.
Flint est créé par Benoit Raphaël et Thomas Mahier en 2017.
Au départ, Flint se positionne comme « une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles » et elle est complètement gratuite. Elle est conçue dans l’optique de sortir les internautes de leurs bulles de filtres en leur donnant accès à de l’information de qualité. Chacun peut personnaliser et entraîner Flint, mais la newsletter reste très généraliste, ce qui reste peu adapté pour les professionnels de la veille.
Courant 2018, Flint lance son « école des robots », une version payante de Flint où chacun peut créer ses propres robots thématiques.
Et en 2021, Flint a lancé une nouvelle version de son site avec notamment une offre sur mesure pour les entreprises aujourd’hui appelée « Flint Business ».
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