La disparition de Google Reader en juillet 2013 a été vécue comme un drame par ses nombreux utilisateurs, pour qui le lecteur de Flux RSS de la firme californienne restait jusqu’alors le leader incontesté et incontestable dans le domaine. Mais la disparition du leader en la matière a aussi été une énorme bouffée d’air frais pour les autres lecteurs de flux RSS, qui ne rassemblaient jusque-là qu’une niche d’utilisateurs inquiets à l’idée de confier la majorité de leurs données à Google.
De fait, Feedly, qui existait déjà depuis cinq ans lors de la fermeture de Google Reader, affirmait avoir enregistré près de 3 millions de nouveaux utilisateurs dans les deux semaines suivants la fermeture du service de Google.
De nombreux articles et contenus de qualité utiles aux professionnels de l’info-doc sont publiés sur le Web au quotidien. Encore faut-il avoir le temps de suivre ces blogs et sites spécialisés et de lire leurs nombreuses publications.
Nous continuons dans cette rubrique de sélectionner pour vous nos meilleures lectures de septembre, octobre et novembre.
Le web devient de plus en plus émotionnel et ce sont des sentiments qui vont de plus en plus modeler les services. Facebook a annoncé récemment une extension de son bouton “J’aime”. Ainsi, en plus d’aimer, de commenter et de partager, les utilisateurs de Facebook pourront bientôt être en colère, tristes ou encore amusés par une publication. De la même façon, Twitter pourra maintenant aussi évaluer ce qu’aiment ses utilisateurs grâce aux nouveaux cœurs de son interface.
Après un paysage réputationnel, c’est donc un paysage émotionnel qui se développe sur le web, empli de cœurs, de likes et autres mots-images évoquant des états affectifs. Camille Alloing et Julien Pierre ont analysé ce nouveau paysage émotionnel qui se développe sur le web et qui influence véritablement le système économique. Pour expliquer ce phénomène ils ont choisi le terme de « capitalisme affectif ».
DOSSIER OUTILS DE VEILLE
• Gratuit contre payant : la performance des plates-formes de veille sur les media sociaux – une enquête à suivre
• Evaluation de Sindup
• Evaluation de Synthesio
OPEN DATA • Économie / entreprises
BODACC / BOAMP / BALO • Données du RCNS
BOITE A OUTILS • Retrouver un email
I-EXPO • Changement de dates
Il y a encore quelques années, surveiller les médias sociaux ou effectuer des recherches ponctuelles dans ces sources (à l’exception des blogs et forums) ne relevaient pas d’une absolue nécessité pour les professionnels de l’information.
Bon nombre d’entre elles avaient alors l’image de ressources peu fiables et non professionnelles où le contenu publié relevait quasi-exclusivement de la vie privée et présentait donc un intérêt des plus limité dans un cadre professionnel. Le principal intérêt d’une veille sur les médias sociaux tenait alors de l’e-réputation et de la surveillance de marques et avis de consommateurs.
L’outil a été lancé en 2009 et se présente comme une « plateforme de veille stratégique, e-réputation et intelligence économique » qui surveille aussi bien des sources classiques que les médias sociaux.
L’entreprise est basée à Angers et a été fondée en 2004 par son dirigeant actuel, Mickaël Reault.
La DILA (direction de l’information légale et administrative) réalise une avancée notable dans l’ouverture des données publiques en France en mettant en ligne le données de trois de ses bulletins officiels particulièrement intéressants pour les entreprises du point de vue des informations économiques qu’elles contiennent.
- le BODACC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) depuis 2008 avec une mise à jour journalière ;
- le BOAMP (Bulletin officiel d'annonces des marchés publics) depuis 2005 avec une mise à jour journalière ;
- le BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires) depuis le 1er avril 2005.
On attend la diffusion gratuite (article 19 de la loi Macron) des données du registre national du commerce et des sociétés (RNCS), données qui sont collectées en amont par les greffes des tribunaux de commerce et dont la diffusion gratuite, par voie électronique, est confiée à l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI).
Ce registre est constitué à partir des données d'entreprises collectées lors de dépôts d'actes.
Qui n’a pas rêvé de trouver, en un clin d’œil et de façon certaine, sans reconstitution à partir de déductions hasardeuses, l’adresse mail d’une personne potentiellement intéressante. Cela peut se faire de façon relativement simple avec des outils gratuits.
Les outils payants comme www.emailfinder.com sont certainement plus performants mais couvrent un ensemble de besoins la plupart du temps trop larges par rapport au besoin immédiat que l’on a la plupart du temps.