La recherche d’informations et la veille portant sur le Moyen-Orient n’est pas une mince affaire notamment en raison de la barrière de la langue, de la méconnaissance des sources locales et du contrôle de l’information souvent mis en place par les gouvernements de ces pays.
Une des ressources incontournables sur cette région s’appelle MEED (Middle East Business Intelligence) et présente l’immense avantage de proposer de très nombreuses ressources en langue anglaise qui couvrent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
PANORAMA • La recherche d’informations financières et stratégiques sur les entreprises : sources et méthodologie
MÉTHODOLOGIE • Veille à l’international : comment trouver les bonnes sources d’information locales ?
COMPTE-RENDU DE SALON/CONFÉRENCE • ICI Conférence : « Façonner l’avenir par l’Intelligence Économique »
TENDANCES • DataSift : une nouvelle étape dans l’accès aux données des utilisateurs de Facebook ?
AGENDA • DocExpo : le 1er salon virtuel de la veille, de la documentation et de la gestion de l’information
Le besoin d’information sur les entreprises (qu’elles soient concurrentes, prospects, fournisseurs, etc.) concerne aussi bien les professionnels de la veille et de l’intelligence économique que d’autres fonctions de l’entreprise (top management, marketing, direction commerciale, etc.)
Avec la quantité d’informations disponibles gratuitement sur le Web ouvert, il n’est aujourd’hui pas très difficile de trouver des informations de base sur une entreprise (sauf si elle est de très petite taille avec des activités peu originales - artisan boulanger par exemple) mais dès qu’il s’agit d’informations plus complexes et stratégiques (comptes consolidés, structure d’actionnariat, fusions/acquisitions, ratios financiers, etc.), la tâche s’avère beaucoup plus ardue d’autant plus si la société est une entreprise privée et n’est pas basée en Europe.
La veille sur un pays étranger, qu’elle soit d’ordre économique, concurrentielle ou sectorielle, représente souvent une véritable épreuve et ce, même quand on maîtrise correctement la langue du pays en question.
Quand on se trouve en terrain connu (en l’occurrence dans son propre pays), on sait généralement où chercher ou du moins, on connaît quelques sources de référence qui vont pouvoir ensuite nous aiguiller rapidement dans la bonne direction et vers les bonnes ressources. Dans un univers qui nous est complètement étranger ou presque, on sait ce que l’on cherche (au moins approximativement) mais on ne sait pas où chercher et surtout par où commencer.
On pourra bien évidemment commencer par explorer des sources internationales (serveurs et bases de données internationales, sites des grandes organisations internationales, ambassades, etc.) qui traitent du pays en question mais il serait dommage de se priver des sources d’informations locales qui sont généralement très complémentaires.
Plusieurs sociétés, dont le suisse Faveeo ou encore Synthesio, se sont associées avec DataSift, le spécialiste en Big Data, afin de mettre en place une plateforme de monitoring pour Facebook.
L’objectif est simple, et potentiellement très prometteur : permettre aux marques un accès facilité à l’ensemble des données publiées sur Facebook (qu’elles soient publiées sur des comptes privés ou des pages ou groupes publics). Pour des questions de protection de vie privée, ces données sont anonymisées, mais offrent tout de même un accès à près de 65 attributs (sexe, âge, localisation…).
Cette solution est d’autant plus intéressante qu’il est de plus en plus difficile de surveiller Facebook dans le cadre d’une veille.
L’Institute for Competitive Intelligence (ICI) a organisé les 20 et 21 avril derniers à Bad Nauheim (près de Francfort), et ce pour la 8ème année consécutive, sa « Conférence Internationale en Intelligence Economique ».
La conférence a réuni un public très ciblé de professionnels travaillant dans le domaine de la recherche et de la valorisation de l’information : des professionnels du traitement de l’information, des spécialistes des marchés ou de différents secteurs industriels, de l’innovation technologique, R&D mais aussi des chercheurs universitaires spécialisés dans l’intelligence économique.
Le Centre National de Documentation marocain, sous tutelle du Haut-Commissariat au Plan, organise pour la toute première fois un salon virtuel dédié au domaine de l’information-documentation qui ouvrira ses portes à partir du 1er juillet 2016.
Près de 150 exposants seront présents, répartis au sein de 10 halls thématiques.
PANORAMA • Les ressources cachées des collectivités territoriales
INSOLITE • Veille et poisson d’avril : et si le piège ne se refermait pas le 1er avril ?
OUTILS DE VEILLE • Visibrain : la tour d’observation des médias en ligne via Twitter
L’ACTU EN BREF • L’actualité des moteurs et du Web social
FICHE PAYS • Sources et Ressources sur l’Ukraine
Les collectivités territoriales (aussi appelées collectivités locales) produisent de nombreux contenus qui peuvent revêtir un intérêt stratégique pour les décideurs. Par collectivités territoriales, nous parlons aussi bien des communes, métropoles, communautés de communes que des départements ou encore des régions.
Pendant de très nombreuses années, les contenus produits par ces organismes et pourtant voués à être rendus public, étaient très difficilement accessibles ou uniquement aux habitants du secteur en question (journal de la commune par exemple ou délibérations affichées dans le hall de la mairie). Quand l’on souhaitait recevoir une copie d’un document administratif, il fallait alors faire une demande écrite, ce qui prenait un temps considérable quand la demande n’était pas tout simplement refusée pour des motifs plus ou moins valables.
Le 1er avril, de nombreux sites de presse ou blogs jouent le jeu du poisson d’avril en rédigeant des articles plus ou moins farfelus. Certains pièges sont facilement détectables, d’autres beaucoup moins. Ce qui est sûr, c’est que ce jour-là, notre vigilance est accrue et on a tendance à se poser plus de questions quant à la véracité de ce que l’on lit.
Mais notre vigilance baisse à nouveau dès le lendemain et c’est là que les problèmes commencent ... En effectuant une recherche d’informations des semaines, des mois ou des années plus tard, il n’est pas impossible de tomber sur des actualités complètement fausses publiées un 1er avril et de ne même pas s’en rendre compte.