L’industrie automobile a été au coeur de l’actualité récemment à l’occasion du Mondial de l’automobile à Paris. Malgré les vagues de licenciements qui touchent régulièrement cette industrie, elle n’en reste pas moins un des secteurs clés de l’industrie française et représente un intérêt certain pour bon nombre de professionnels de l’information.
Twitter est devenu une source d’information incontournable pour notre profession. Pour autant, il est souvent sous-exploité car il est difficile de se repérer au milieu de ces milliards de tweets et de comptes pour en extraire les informations réellement utiles.
Dans cette twittliste, nous avons choisi de nous focaliser sur le marché de l’automobile (nouveautés, chiffres clés, innovations, etc) et, plus particulièrement, sur des sources francophones et anglophones.
CAS D’ÉTUDE • Veille stratégique :les meilleures sources pour détecter des informations et projets en amont
SOURCES D’INFORMATION • MEED, une ressource incontournable sur le Moyen-Orient
METHODOLOGIE • Géolocalisation : peut-on faire une recherche « neutre » avec Google et par quels moyens ?
BOÎTE À OUTIL • Elcurator : la curation en mode entreprise
SOURCING • La Twittliste du secteur pharmaceutique
« Avoir un coup d’avance », anticiper, voilà l’un des principaux enjeux des entreprises en matière de stratégie.
Et pour parvenir à détecter les informations le plus en amont possible comme la détection de projet avant la parution d’un appel d’offres, l’anticipation de la stratégie d’un concurrent, l’anticipation des risques, etc, la mise en place d’une veille stratégique est un des éléments indispensables.
Longtemps ignorée du grand public, la personnalisation constante des résultats par les plus importants moteurs de recherche, Google au premier chef, est maintenant très largement intégrée dans l’esprit de chacun, prenant même une place centrale dans le débat public concernant les problématiques de respect de la vie privée.
Google, comme d’autres géants du web, utilise chacune de nos recherches pour établir un profil qui permettra ensuite à l’entreprise de proposer des publicités personnalisées, mais aussi d’adapter les résultats de recherche afin qu’ils soient les plus « pertinents » possible.
Pourtant, au-delà de la question de la vie privée, certains activistes et professionnels de l’information se sont inquiétés de la création d’une « bulle » autour de l’internaute, les résultats de recherche s’adaptant au fur et à mesure pour ne proposer au final à l’internaute que ce qu’il veut lire, évacuant des résultats potentiellement intéressants mais que le moteur de recherche aurait jugé non-pertinents.
Les fondateurs définissent Elcurator comme un « outil collaboratif de veille et de curation ».
A l’origine du projet, on trouve deux ingénieurs français travaillant pour le cabinet Octo Technology et qui avaient développé en interne un outil de curation et de collaboration. A partir de l’été 2014, ils décident de proposer cet outil à d’autres entreprises et au grand public sous le nom d’« Elcurator ».
Nous présenterons en détail cet outil qui ne manque pas d’atouts et le comparerons à ses concurrents les plus directs (Stample ou encore Scoop-it).
L’industrie pharmaceutique, et plus largement les problématiques de santé liées au médicament, sont bien présentes sur Twitter.
Il faut dire qu’il s’agit d’un domaine au poids économique mondial très élevé, et toujours croissant, sans même parler des enjeux sociaux et politiques.
La taille du marché mondial était ainsi évaluée à 639 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (chiffre de l’organisation des entreprises du médicament), et s’il reste dominé par l’Amérique du Nord (41% des ventes de médicaments) et l’Europe (26,7%), les pays émergents représentent une part de plus en plus importante des ventes de médicaments. La société IMS Retail Drug Monitor notait ainsi pour l’année 2013 une croissance de 17% et 14% des marchés brésiliens et chinois, à comparer avec une croissance de 3% du marché américain.
La recherche d’informations et la veille portant sur le Moyen-Orient n’est pas une mince affaire notamment en raison de la barrière de la langue, de la méconnaissance des sources locales et du contrôle de l’information souvent mis en place par les gouvernements de ces pays.
Une des ressources incontournables sur cette région s’appelle MEED (Middle East Business Intelligence) et présente l’immense avantage de proposer de très nombreuses ressources en langue anglaise qui couvrent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
PANORAMA • La recherche d’informations financières et stratégiques sur les entreprises : sources et méthodologie
MÉTHODOLOGIE • Veille à l’international : comment trouver les bonnes sources d’information locales ?
COMPTE-RENDU DE SALON/CONFÉRENCE • ICI Conférence : « Façonner l’avenir par l’Intelligence Économique »
TENDANCES • DataSift : une nouvelle étape dans l’accès aux données des utilisateurs de Facebook ?
AGENDA • DocExpo : le 1er salon virtuel de la veille, de la documentation et de la gestion de l’information
Le besoin d’information sur les entreprises (qu’elles soient concurrentes, prospects, fournisseurs, etc.) concerne aussi bien les professionnels de la veille et de l’intelligence économique que d’autres fonctions de l’entreprise (top management, marketing, direction commerciale, etc.)
Avec la quantité d’informations disponibles gratuitement sur le Web ouvert, il n’est aujourd’hui pas très difficile de trouver des informations de base sur une entreprise (sauf si elle est de très petite taille avec des activités peu originales - artisan boulanger par exemple) mais dès qu’il s’agit d’informations plus complexes et stratégiques (comptes consolidés, structure d’actionnariat, fusions/acquisitions, ratios financiers, etc.), la tâche s’avère beaucoup plus ardue d’autant plus si la société est une entreprise privée et n’est pas basée en Europe.
La veille sur un pays étranger, qu’elle soit d’ordre économique, concurrentielle ou sectorielle, représente souvent une véritable épreuve et ce, même quand on maîtrise correctement la langue du pays en question.
Quand on se trouve en terrain connu (en l’occurrence dans son propre pays), on sait généralement où chercher ou du moins, on connaît quelques sources de référence qui vont pouvoir ensuite nous aiguiller rapidement dans la bonne direction et vers les bonnes ressources. Dans un univers qui nous est complètement étranger ou presque, on sait ce que l’on cherche (au moins approximativement) mais on ne sait pas où chercher et surtout par où commencer.
On pourra bien évidemment commencer par explorer des sources internationales (serveurs et bases de données internationales, sites des grandes organisations internationales, ambassades, etc.) qui traitent du pays en question mais il serait dommage de se priver des sources d’informations locales qui sont généralement très complémentaires.