La présentation du « plan digital » de la SNCF le 10 février 2015 a été l’occasion pour la société d’aborder la question de l’Open Data, notamment concernant les horaires de ses TGV.
Bien que la généralisation du wifi dans les gares et les trains de la SNCF ainsi que l’application unifie aient été les deux annonces les plus médiatiques de cette présentation, le groupe ferroviaire a aussi annoncé l’ouverture de toutes ses données concernant les horaires des TGV.
Pour l’instant, seuls les horaires des TER, Transilien et Intercités sont librement accessibles par les usagers, un oubli du TGV qui avait notamment été remarqué par la fondation « Open Knowledge », spécialisée dans l’Open Data et connue pour son classement annuel des meilleurs pays en la matière (la France se classe à l’heure actuelle en troisième position des pays les plus ouverts en matière de données).
Cette ouverture des données concernant les TGV devrait, d’après la SNCF, être effective au premier semestre 2015 et s’accompagner de la mise en place d’API (Application Programming Interface) qui permettra à n’importe qui de développer ses propres applications en utilisant les données offertes par la SNCF.
Néanmoins, tempère le directeur digital de la SNCF,Yves Tyrode, l’accès à ces API sera limité par des barrières tarifaires.
Concrètement, les particuliers et les start-up utilisant peu de données ne « paieront pas ou peu » leur utilisation, tandis que les plus grosses sociétés, faisant parfois une utilisation intensive de ce type de données, devront payer un prix qui reste encore inconnu.
Monitory est un outil de veille à la fois particulier et très spécialisé, puisque son objectif est de surveiller le statut d’un site internet.
Très simplement, on commence d’abord en créant son compte puis en indiquant les sites internet que l’on veut placer sous surveillance.
Lorsqu’un crash serveur ou tout autre facteur entraine l’arrêt du fonctionnement du site, Monitory prévient l’utilisateur par le biais d’un email, d’un tweet ou même d’un sms.
Outre sa simplicité de fonctionnement, Monitory dispose de plusieurs autres atouts.
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Les lecteurs de flux RSS gratuits partagent un défaut majeur qui peuvent rendre leur utilisation particulièrement compliquée, notamment lorsque l’on suit des fils publiant une grande quantité de nouvelles : l’absence de possibilité de filtrage par mot-clé.
Disponible sur Chrome, Safari, Firefox et Opéra, Filter vient corriger ce problème. Le plugin fonctionne avec Feedly, InoReader et The Old Reader.
Une fois installé, il permet soit de masquer des résultats contenant des mots-clés spécifiés, soit au contraire de les surligner.
Au-delà de ce simple surlignage, le plugin offre aussi la possibilité de masquer tous les résultats ne contenant pas les mots clés (n’affichant alors que les résultats intéressants) et de manière plus générale de « nettoyer » les interfaces des lecteurs de flux en retirant les barres d’options afin de ne garder que les titres de flux RSS.
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De nombreux articles et contenus de qualité utiles aux professionnels de l’info-doc sont publiés sur le Web au quotidien.
Encore faut-il avoir le temps de suivre ces blogs et sites spécialisés et de lire leurs nombreuses publications…
Nous avons donc sélectionné pour vous nos meilleures lectures de janvier et février.
Bertrand Calenge, directeur des études de l’ENSSIB, tient un blog sobrement intitulé Carnets de Notes depuis 2008. Et même si ses billets se font relativement rares, il propose toujours des analyses pertinentes et intéressantes sur le monde de l’information et des bibliothèques. Le dernier billet en date s’interroge sur le métier de bibliothécaire et ses évolutions.
Il constate que le métier évolue de plus en plus vers celui de « l’ingénieur plongé dans le traitement et l’exploitation des données, et le médiateur plongé dans l’accompagnement de publics en soif d’apprendre ».
On ne saurait continuer cette revue du Web sans citer à nouveau le blog de Camille Alloing, CaddE-Réputation qui propose ce mois-ci un article sur l’influence de Google sur la réputation des marques et des entreprises.
L’article s’ouvre sur une citation de Chris Anderson Wired qui en dit long sur le rôle de Google : « Votre marque n’est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit ». L’article tourne ensuite autour des slides (agrémentées d’une analyse) qu’il a présentés lors d’une conférence intitulée « Composer avec les régimes de Google : autorité, notoriété, opacité » organisée par le groupe de recherche PRIM de l’Université de Tours.
Le quotidien Les Echos a récemment publié un article qui s’intéresse à la stratégie des acteurs de l’automobile en matière de brevets et plus spécifiquement de leur mise à disposition.
Toyota a récemment annoncé qu’il allait mettre gratuitement plus de 5 600 brevets relatifs à la technologie de la pile à combustible à hydrogène (technologie utilisée dans un des nouveaux modèles de la marque commercialisé depuis décembre 2014).
Dans la même veine, Tesla avait de son côté annoncé en Juin 2014 qu’il rendrait tous ses brevets disponibles gratuitement, une licence devant quand même être signée.
Ces démarches visent à inciter d’autres constructeurs automobiles à se lancer dans cette technologie qui vient concurrencer celle des moteurs thermiques.
Les mémoires d’étudiants et rapports de stages peuvent être une mine pour découvrir le fonctionnement du système d’information et de veille d’une entreprise et bénéficier d’un retour d’expérience. Deux mémoires ont retenu notre attention ce mois-ci et traitent de thématiques proches.
Le premier s’intitule Gérer et capitaliser l’information pour valoriser la recherche scientifique. L’exemple des expertises collégiales de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et a été réalisé par Eva Legras, une étudiante de l’ENSSIB en master 2 SIBIST.
Le but de son stage était de formaliser les processus documentaires et de veille du service dédié au pilotage d’une production scientifique originale, depuis le repérage jusqu’à la valorisation des expertises.
Le second a été réalisé par une étudiante de la Haute école de Gestion de Genève dans le cadre d’un mémoire de Bachelor. Le rapport est le fruit d’un projet mandaté par l’institut Géomatique, Gestion de l’environnement, Construction et surveillance d’ouvrages (G2C) de la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD). Il consiste à proposer un dispositif de veille capable de suivre les conflits en aménagement du territoire se déroulant en Suisse romande.
Plusieurs journées d’études et conférences consacrées au monde de l’information se sont tenues récemment. On retrouve d’ores et déjà les supports des présentations.
C’est le cas pour la conférence Collecte, Filtrage d’informations et veille aujourd’hui qui a eu lieu à Lyon le 22 janvier dernier. Lors de cette journée, Jean-Philippe Accart et Anne-Marie Libmann se sont associés pour une présentation sur la veille et la curation. Jean-Philippe Accart a orienté sa présentation sur « la curation de données : usages individuels et pratiques professionnelles » tandis qu’Anne-Marie Libmann s’est intéressée à la veille et la curation sous l’angle d’une nécessaire maîtrise des flux d’information et réflexion sur leur valeur pour l’entreprise.
Les slides sont disponibles sur Slideshare à l’adresse suivante : http://bit.ly/1MB2ZHA. Par ailleurs, un article de ce numéro de Netsources effectue un compte-rendu de la journée (voir p. 13).
La conférence Intelligence Stratégique pour la Recherche et l’Innovation a eu lieu à Bruxelles le 9 octobre dernier. 9 présentations sont désormais disponibles sur Slideshare :
Enfin, pour clore cette rubrique comptes-rendus et retours d’expériences, on citera le blog de recherche-éveillée.com qui détaille les pratiques de veille de trois départements de la RATP (http://bit.ly/1LhJGRQ). Il s’agit du compte-rendu d’un atelier du secteur veille de l’ADBS qui a eu lieu en novembre dernier.
Et comme il est toujours utile d’avoir accès à des panoramas et comparatifs pour nous aider à choisir les outils qui nous accompagneront au quotidien dans notre vie professionnelle, voici ce mois-ci une petite sélection sur les réseaux sociaux d’entreprise, les moteurs de recherche et les outils de gestion des médias sociaux.
Le Journal du Net publie ce mois-ci les meilleures pages de la matrice d’analyse 2015 des principales offres des réseaux sociaux d’entreprises du cabinet Lecko.
On y trouve des outils comme Jive, Yammer, Knowledge Plaza, BlueKiwi, Jamespot, Yoolink Pro, Knowings, Chatter ou encore SharePoint.
De son côté, leSEJ (Search EngineJournal) publie une liste des moteurs qui peuvent représenter une alternative intéressante à Google avec une description de chacun d’eux.
Parmi les douze élus, on retrouve Bing, Yahoo, Yandex, Ask, DuckDuckGo ou encore Blekko.
Trustradius propose un guide qui analyse 23 logiciels/produits de gestion des réseaux sociaux parmi lesquels Hootsuite, Radian6, Oracle ou Meltwater Buzz.
Plusieurs cas d’études au sein de grandes entreprises sont également proposés.
Accédez à cette twittliste via notre compte @Flateam
La Twittliste de cette semaine est consacrée au luxe, avec l’objectif d’offrir un panorama aussi complet que possible des actualités économiques ainsi que des grandes tendances de ce secteur dont le poids dans l’économie mondiale est estimé à près de 1 200 milliards d’euros.
Réaliser une Twittliste sur le luxe présente un certain nombre de challenges, le premier d’entre eux étant celui de la définition.
Nous avons décidé de nous limiter aux produits de luxe (excluant de fait des secteurs comme la gastronomie de luxe ou le voyage très haut de gamme), mais cela reste un secteur particulièrement large.Notre stratégie a donc consisté à sélectionner onze comptes généralistes, traitant du luxe dans son ensemble, puis à isoler quelques secteurs disposant de comptes de bonne qualité.
Autre problème, celui concernant les marques de luxe. Après plusieurs années de réticence, la plupart d’entre elles (à l’exception notable de beaucoup de marques d’horlogerie) se sont décidées à rejoindre Twitter et ont mis en place des stratégies de communication très performantes sur le réseau. Mais ces marques se contentent dans leur immense majorité de faire du marketing, et suivre leurs comptes ne présente donc que peu d’intérêt pour quelqu’un s’intéressant au secteur du luxe dans une perspective économique. C’est notamment pour cette raison que nous avons décidé de tout simplement exclure ces comptes, l’autre étant l’impossibilité d’inclure l’ensemble des comptes de marques...
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Le séminaire «collecte, filtrage d’information et veille aujourd’hui » organisé par le Département Infocom de l’Université Lyon III en partenariat la société GB Concept1, éditrice du logiciel Alexandrie, et l’Association Interdoc, s’est déroulé le 22 janvier dernier.
C’est dans ce cadre que les intervenants ont traité les thèmes de la curation, du rapport entre veille et curation, de la veille territoriale, en axant leurs interventions sur le rôle de l’animateur du dispositif de captation, valorisation, et partage de l’information.
Jean-Philippe Accart2 aborde tout d’abord le sujet de la curation du point de vue des documentalistes, dans une optique métier.
Il précise tout d’abord que la notion de curator, apparue relativement récemment - 2008-2009, se rapportait au départ à une réalité plutôt hors champ documentaire, le curator désignant la personne qui sélectionne les œuvres d’art en vue d’une exposition en fonction d’un certain type de public.
La fonction a pris une couleur plus documentaire avec l’apparition de la notion de « content curator » partageant ses découvertes numériques sur Internet sur des sites comme Delicious, Scoopit, Pearltrees, Pinterest… Et cette activité est même structurée autour de process bien précis avec un séquencement et des opérations bien définies, comme en témoigne la description donnée par Véronique Mesguich : « la curation consiste à repérer divers contenus numériques en fonction d’une thématique donnée, de sélectionner et filtrer les plus pertinents, de les organiser, les structurer à travers un dispositif de scénographie et d’en favoriser la diffusion »3 .
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