Les réseaux sociaux sont incontournables pour la veille et la recherche d’information. Contrairement à d’autres types de sources, il faut dans la plupart des cas posséder un compte ou un profil sur le réseau pour tout visualiser. Ce qu’on ne souhaite pas nécessairement faire…
Avoir un compte sur un réseau social s’accompagne de nombreux inconvénients :
Premièrement, les données personnelles sont souvent (pour ne pas dire systématiquement) récupérées par les gestionnaires de la plateforme. Ces données peuvent être vendues à des publicitaires, mais surtout orientent les algorithmes de recherche et n’affichent que des contenus calculés pour « correspondre » au profil de l’utilisateur. Ce biais ferait passer l’utilisateur à côté d’une partie du contenu du réseau.
Le deuxième inconvénient est que les autres utilisateurs peuvent parfois être informés de notre activité sur le réseau. Ainsi, LinkedIn prévient la personne lorsque quelqu’un a regardé son profil professionnel. De même, les éditeurs de Story Facebook savent quels utilisateurs ont regardé leur contenu vidéo.
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Dans chaque numéro, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Si vous souhaitez que votre question apparaisse (de manière anonyme ou non) dans un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous la transmettre à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
À la suite de la parution du récent numéro de NETSOURCES consacré aux outils de veille thématiques (N°155 - novembre/décembre 2021), l’une de nos lectrices Emilie Etienne, chargée de veille juridique chez Arkea, nous a soumis la question suivante : existe-t-il des outils de veille thématiques spécialisés sur l’univers de la banque et plus particulièrement de la réglementation bancaire ?
Pour traiter cette question, il convient tout d’abord de bien définir le secteur que l’on va cibler. Le sujet de la réglementation bancaire est un aspect très spécifique de l’information sur et pour l’industrie bancaire, elle-même faisant partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui est celui de l’information financière.
Or si le secteur financier au sens large est fort bien couvert par les outils d’information et de veille classiques et qu’il est également investi par de nouveaux acteurs innovants, celui de la stricte réglementation bancaire en revanche, l’est beaucoup moins.
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Comme nous l’avons vu dans l’article « La veille Web sans trace : un pari impossible ? », laisser le moins de traces possible lors de ses recherches et veilles sur le Web n’est pas chose facile.
Et pourtant, il existe des cas où cette stratégie est intéressante, voire même indispensable. On pensera ainsi aux cas où il faut limiter les biais liés à la personnalisation des résultats, et aux cas où il faut éviter de trop se dévoiler dans le cadre de sujets stratégiques, concurrentiels ou confidentiels.
Alors, comment s’y prendre ?
Dans cet article, nous analysons les différentes possibilités, méthodes et outils existants aujourd’hui. Nous couvrons un large champ de solutions allant de la plus simple et rapide à la plus complexe et chronophage. Pour chacune d’entre elles, nous évaluons les cas concrets où elles peuvent avoir une utilité et quels sont les avantages et inconvénients pour le processus de veille et de recherche d’information en lui-même.
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Depuis quelques années, le sujet du respect de la vie privée et de l’anonymat sur le Web prend de l’ampleur et les internautes adaptent leurs méthodes pour laisser moins de traces sur le Web. On ne cesse de voir des articles qui nous expliquent comment être le moins visible possible et comment préserver son anonymat.
Les méthodes pour y parvenir sont multiples, allant de conseils simples à implémenter, à des méthodes nettement plus chronophages et compliquées : de l’utilisation de moteurs plus respectueux de la vie privée à l’utilisation de VPN, installation de TOR, etc.
Si la question se pose de manière bien réelle dans le cadre de sa vie privée, qu’en est-il dans un contexte professionnel de recherche d’information et de veille ? Qu’a-t-on à gagner à laisser peu ou pas de traces sur le Web ou bien qu’a-t-on à y perdre ? Faut-il adapter ses méthodes de veille et de recherche d’information et en faire une démarche systématique ou bien l’utiliser dans certains cas bien précis ?
C’est ce que nous avons analysé dans ce nouveau numéro de NETSOURCES.
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