Cet assistant évolue en permanence avec l’intégration de nouveaux types de contenus et de nouvelles fonctionnalités de recherche.
Le professionnel de l’information doit évidemment suivre ce rythme effréné, mais il faut aussi évaluer sans cesse la possible adéquation entre ces nouveautés, ces évolutions, ces innovations avec les pratiques professionnelles de recherche d’information.
Et ce n’est pas simple, car Google n’a jamais été conçu pour les professionnels de l’information. Ceux-ci ont néanmoins toujours pu traiter certaines questions avec Google mais la situation empire…
En effet, le professionnel se retrouve dans une situation inconfortable où il a à la fois toujours besoin de Google, car il y trouve des contenus qu’il n’a pratiquement aucune chance de repérer ailleurs (l’inverse est également vrai !) et à la fois, il a de plus en plus de mal à communiquer avec le moteur de manière satisfaisante.
En tant que professionnels de la veille et de la recherche d’information, comment se positionner aujourd’hui par rapport à Google ?
Il indexe des contenus toujours plus diversifiés, mais faut-il réellement l’utiliser pour retrouver n’importe quel type de contenu ?
Il propose sans cesse de nouvelles fonctionnalités, mais ont-elles un quelconque intérêt dans un contexte professionnel ?
Sa transformation en assistant accentue la personnalisation des résultats et surtout leur instabilité. Peut-on continuer à avoir une démarche structurée et reproductible dans un tel contexte ?