Il y a une dizaine d’années, la surveillance des flux RSS étaient au cœur du processus de veille et offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre sur celui-ci et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif.
Mais force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux. De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toutes une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre, a priori, leur actualité.
Si nous avons déjà eu l’occasion de montrer dans un précédent numéro de BASES que le RSS était loin d’avoir dit son dernier mot (« Le RSS est-il encore un atout pour la veille ? » BASES n°351 – septembre 2017), nous avons cette fois-ci choisi de nos intéresser aux sites qui proposent à la fois des flux RSS et des comptes sur les médias sociaux.
Les contenus disponibles dans le ou les flux RSS sont-ils les mêmes que ceux proposés sur les comptes Twitter, Facebook, Linkedin, etc associés à ces sites ? Faut-il choisir de n’en surveiller qu’un seul ou bien sont-ils complémentaires et méritent-ils tous d’être mis sous surveillance ?
Depuis plusieurs années déjà, on entend régulièrement parler de la baisse de qualité de Google alertes. Quel est aujourd’hui l’intérêt de ce type d’outil pour la veille ? Google Alertes est-il réellement le meilleur de sa catégorie ? Ou bien faut-il se tourner vers des alternatives comme Talkwalker Alerts par exemple ?
Quand on souhaite mettre en place une veille concurrentielle, stratégique ou encore e-réputation on a le choix entre plusieurs approches.
La première consiste à identifier un certain nombre de sources pertinentes et à les mettre ensuite sous surveillance, via un bookmark ou outil de crawling web.
La seconde consiste à mettre en place des alertes par mots-clés (avec des requêtes plus ou moins complexes) dans différents outils comme les outils d’alertes Web (à l'image de Google Alertes), les plateformes de social media monitoring, les agrégateurs de presse, les bases de données professionnelles, etc. pour surveiller les nouveaux contenus publiés sur le Web ou dans les corpus pré-intégrés dans ces outils.
Ces deux approches sont complémentaires.
A l’origine, les moteurs de recherche comme Google, Bing ou encore Yahoo permettaient de voir s’afficher tous les résultats citant les termes d’une requête, à condition bien sûr que les pages soient bien présentes dans leurs index.
Les moteurs de recherche visaient l’exhaustivité du Web ouvert là où les annuaires opéraient déjà une sélection.
Les moteurs offraient une bonne vision d’ensemble des contenus gratuits présents sur le Web là où les outils de recherche et de veille professionnels tiraient leur épingle du jeu sur les contenus payants ou des fonctionnalités de recherche plus sophistiquées.
Mais aujourd’hui, recourir à Google en pensant pouvoir accéder à la majorité des pages Web et contenus Web gratuits citant les termes de sa requête est un leurre.
En effet, quelle que soit la requête, Google, Bing et les autres n’affichent pas l’intégralité des pages correspondants à la requête. Ils opèrent une sélection des pages présentes dans leurs index.
Et cela a des conséquences importantes pour la veille et la recherche d’information.
Depuis maintenant quelques années, Google propose sur la première page de résultats et, pour certaines requêtes seulement, des featured snippets, appelés en français extraits optimisés même si le terme français est beaucoup moins utilisé.
Affiché dans un cadre spécifique et au-dessus des résultats dits « naturels », en « position 0 », il constitue une réponse à la question posée par l’internaute et est extrait directement d’une page Web.
Ainsi, si vous demandez à Google « qu’est-ce que la veille stratégique ? », un encadré apparaît au dessus des résultats naturels contenant une définition de la veille stratégique issue de la page Wikipédia du même nom. Il n’est ainsi même pas nécessaire de se rendre sur cette page Web pour avoir la réponse à sa question. Du moins, en principe...
Est-ce que ces résultats apporte une réelle valeur ajoutée et un gain de temps pour la recherche d’information ou bien au contraire représentent-ils un pas de plus vers la mort des moteurs de recherche et l’avènement de l’ère de l’assistance ?
Il y a quelques semaines, nous avions publié un article intitulé « Gratuité de l’information pour la veille : la fin d’une époque ? ». Nous nous étions focalisés alors sur les solutions donnant directement accès aux articles et documents comme les sites de presse, les agrégateurs de presse, les bases de données scientifiques et techniques, etc. où le client ou l’utilisateur peut effectuer ses recherches d’informations et mettre en place ses veilles par lui-même.
Suite aux propositions de certains lecteurs, nous allons nous intéresser cette fois-ci à d’autres acteurs, dont l’offre est à regarder en cas d’externalisation de la veille : les sociétés de veille médias ou cabinets de veille dans la liste des solutions pour accéder à l’information payante.
Effectivement, ces acteurs représentent un part importante du marché de la veille et de ses acteurs.
Que ce soit pour une recherche d’informations ou dans le cadre d’une veille, il existe une multitude d’astuces et méthodes pour optimiser sa recherche et identifier des résultats pertinents.
Lorsque l’on a identifié une page ou un site web pertinent par exemple, il peut être intéressant de l’utiliser comme point de départ d’une nouvelle recherche, dans l’optique d’identifier des sources et contenus similaires.
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Sourcing pour la veille : pensez à utiliser les images !
Que l’on soit novice ou expérimenté en matière de veille et de recherche d’information, la formation est et reste un élément clé pour rester à jour et approfondir ses connaissances existantes.
Et s’il n’est pas toujours évident de se libérer pour suivre une formation de quelques jours complets et d’obtenir le budget pour le faire, il existe une multitude d’autres solutions pour se former et notamment les MOOCs.
Nous allons voir si l’univers de la veille entre dans le champ des MOOCs.
Comme beaucoup le savent, notre lettre BASES est centrée sur les pratiques professionnelles de l’information. Nous suivons tous les services et outils qui naissent dans le monde de l’information professionnelle et les expériences des praticiens de la veille et de la recherche d’information.
Nous avons choisi dans notre nouveau numéro de BASES deux sujets particulièrement centrés sur les compétences des professionnels de l’information, qui montrent tous deux que ceux-ci apportent une véritable valeur ajoutée à l’organisation quand ils se positionnent avec une véritable démarche de support informationnel auprès du client.
Notre premier article décrypte un type de service de recherche original, le « moteur de recherche humain », et le second met en valeur la pratique particulièrement dynamisante d’un professionnel exerçant outre Atlantique.
Quelque soit le type de veille (concurrentielle, stratégique, scientifique et technique, etc.), la phase de sourcing est une étape cruciale. On ne saurait en effet disposer des bonnes informations sans disposer des meilleures sources...
Derrière un nom énigmatique se cache en réalité un nouveau format pour la syndication de contenu : les flux au format JSON Feed jouent donc dans la même cour que les flux RSS et atom. Attention cependant à ne pas confondre avec les flux d'information codés en JSON qui sont plus communs et utilisés depuis plusieurs années.
Rappelons que le RSS est un format de données utilisé pour la syndication de contenus Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables. (source : Wikipédia).