PANORAMA
• Peut-on encore réaliser une veille avec des outils gratuits en 2017 ?
OUTILS DE VEILLE
• L’IA au service de la reconnaissance d’images
CAS PRATIQUE
• Peut-on se limiter à une veille sur les médias sociaux ? Le cas des projets éoliens.
TENDANCES
• Veille multilingue : les outils de traduction automatique peuvent-ils suffire ?
La veille, même si on a trop souvent tendance à l’oublier, est, avant tout, une habile combinaison entre des compétences humaines, des outils et des méthodes.
La question des outils de veille occupe depuis toujours une place prépondérante dans les discussions autour de la veille reléguant souvent en arrière-plan la question de l’humain qui est pourtant indispensable. Et autour de ces questions revient souvent l’éternelle dichotomie entre le gratuit et le payant...
La reconnaissance d’images, c’est-à-dire le processus d’identification et de détection d’un objet, d’un visage ou d’une caractéristique dans une image n’est pas un concept nouveau mais l’on voit se développer de plus en plus d’applications et de solutions tirant parti de cette technologie depuis l’année 2016, ce qui s’explique par l’accélération récente du développement de l’intelligence artificielle.
Si au départ la reconnaissance d’images était surtout utilisée pour des applications grand public (on pensera notamment à la bibliothèque de photos de l’iphone qui permet d’effectuer une recherche sur un objet comme par exemple « christmas tree » et qui retrouve toutes vos photos représentant un sapin, même en arrière-plan), les acteurs de la veille et surtout les outils de social media monitoring n’ont pas tardé à en tirer parti et à les inclure dans leurs plateformes.
C’est sur ces solutions que nous avons choisi de nous pencher aujourd’hui.
On voit paraître régulièrement sur le Web et dans la presse des études et sondages sur les pratiques informationnelles des internautes sur le Web et les médias sociaux.
Un rapport du sérieux Pew Research Center publié cet été sur l’usage des médias sociaux dans l’accès à l’information montrait que 67% des américains s’informaient via les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Whatsapp) et la moitié d’entre eux sur Facebook.
Les médias traditionnels n’en étaient pas pour autant délaissés mais perçus comme un complément. Cette tendance ne s’applique d’ailleurs pas qu’aux américains mais bien à travers le monde entier.
Comme nous avons eu l’occasion de le mentionner à maintes reprises, la veille et la recherche d’information ne peuvent bien souvent pas être appréhendées à l’échelle d’une seule langue ou tout du moins uniquement en français.
Cela s’applique aussi bien à la veille concurrentielle, stratégique, marketing, réglementaire, scientifique, technique ou encore brevet.
Prenez par exemple une veille concurrentielle dans le secteur de l’industrie : il y a tout de même de bonnes chances que certains concurrents soient basés ou disposent d’une présence à l’étranger, notamment pour leurs sites de production.