Facebook a, depuis ses débuts, l’image d’un réseau social grand public orienté vers la sphère privée avec, de fait, un intérêt limité pour la veille et la recherche d’information, à l’exception des veilles d’opinion, marketing ou encore d’e-réputation où l’on se focalise justement sur l’opinion publique.
Depuis quelques années, Facebook propose de nouvelles fonctionnalités et innovations qui l’ont fait progressivement entrer dans la sphère professionnelle, quitte à marcher dans certains cas sur les plates-bandes de Twitter ou encore de LinkedIn. Mais Facebook est-il pour autant devenu un terrain de chasse incontournable pour tous les professionnels ?
La pratique de la veille s’était jusqu’à ces dernières années exercée principalement sur la presse, considérée comme le principal vecteur d’information d’actualités.
La surveillance de cette presse passait par des moyens très élaborés, que ce soit via les grands agrégateurs pour les media « print », ou les plates-formes spécifiques pour les media sur le web.
L’arrivée des réseaux sociaux a perturbé le jeu, en introduisant une nouvelle matière première informationnelle. La vision que l’on a de ces réseaux, au départ considérés comme de purs moyens d’échange et de dialogue pour différentes communautés, ne peut manquer d’évoluer devant la richesse d’informations qu’ils contiennent et véhiculent.
En novembre, Google a annoncé avoir amélioré son système de reconnaissance vocale de demandes effectuées sur son moteur en langage naturel, que ce soit sur mobile ou sur ordinateur. Les améliorations ne sont disponibles que pour la langue anglaise pour le moment.
Depuis le mois de novembre, il est possible de bookmarker des images directement depuis les résultats du moteur Google Images, de les classer par dossier et de les taguer pour les retrouver facilement. Cette fonctionnalité n’est malheureusement disponible qu’aux Etats-Unis pour le moment et uniquement sur mobiles et tablettes.
Du côté des services dérivés du moteur, on notera que Google Maps est désormais disponible offline, c’est à dire qu’il est possible de télécharger la carte d’une zone géographique précise et de la visualiser plus tard même sans connexion internet.
Enfin, pour clore l’année, rappelons que Google a supprimé 13 de ses produits et services en 2015 : Google TV, Google Code, Google Talk, ClientLogin protocol, Google Helpouts, Google+ Photos, PageSpeed Service, Google Catalogs, Autocomplete API, Google Moderator, Google Flu Trends, Google Hotel Finder et ADT for Eclipse.
Le 12 octobre 2015, Digital Science a lancé sa nouvelle base de données GRID. Il s’agit d’une base de données en ligne, gratuite et facile à utiliser, qui contient des informations sur les organismes de recherche à travers le monde.
Elaborée en interne par Digital Science, GRID contient 50.000 noms d’établissements avec des identifiants uniques et des informations de géolocalisation à travers 212 pays. Les données sont tirées de sources des bailleurs de fonds et de publication en libre accès, tels que NIH, PubMed et UK Gateway to Research.
La base de données comprend la majorité d’établissements du monde entier qui ont reçu des financements pour la recherche, disponibles sous une licence internationale CC-BY C-BY Creative Commons Attribution 4.0, qui permet à l’utilisateur de partager ou adapter le contenu disponible pour tout usage, même commercial.
Cette nouvelle base vise à susciter l’innovation, en fournissant aux scientifiques, aux développeurs et aux entrepreneurs des données standardisées sur les différents établissements, qui seront interopérables avec les technologies et les plateformes existantes. C’est également pour assurer la perspicacité, la transparence et la précision, permettant à toute personne intéressée de visualiser et utiliser efficacement la liste commune internationale des organismes de recherche.