Ces derniers temps, la compliance se voit accorder une place de plus en plus importante dans les entreprises, notamment dans celles à vocation internationale.
Cette notion est encore peu répandue en France, d’où l’indigence de la traduction parfois utilisée, le terme anglo-saxon étant privilégié : « la conformité », qui s’entend comme la conformité à des lois, des réglementations et à des règles spécifiques à chaque secteur.
La difficulté de traduction rejoint la difficulté à définir très précisément la notion de « compliance », tant celle-ci a du mal à se situer dans un environnement uniforme et figé. Elle ne fait l’objet d’aucune norme définie de façon universelle, du moins dans la pratique.
Une définition « par la négative » semble dans ce contexte plus appropriée. La conformité pourrait être définie comme « le contrôle du risque de non-conformité » d’une organisation par rapport à des dispositions financières, législatives ou réglementaires ou de normes professionnelles et déontologiques, une non-conformité générant un risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative, ou d’atteinte à la réputation.
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Jusqu’à présent, l’une des particularités de la plateforme de veille Visibrain était de veiller exclusivement sur Twitter, même si, par ce biais, on pouvait surveiller indirectement des blogs et sites d’informations.
Nous avions eu l’occasion de lui consacrer un article « La tour d’observation des médias en ligne via Twitter » dans le n°121 de Netsources (mars-avril 2016).
Très récemment, l’entreprise a lancé une nouvelle plateforme complètement refondue et en version beta pour le moment.
Au delà des simples changements esthétiques et ergonomiques, c’est tout le fonctionnement qui a été modifié pour en faire une plateforme de veille globale qui surveille désormais les sites d’informations et la presse, les réseaux sociaux (Twitter toujours mais la surveillance des pages Facebook sera mise en place dans les prochains mois), les images (Pinterest, Instagram, etc), les vidéos et les blogs.
Twitter reste néanmoins le fil rouge de l’outil et l’indicateur principal pour la viralité des articles, photos ou vidéos.
Cet élargissement des sources et de la couverture répond en partie à la demande des clients de Visibrain de pouvoir réaliser une veille globale au sein de l’outil. Au travers de cette nouvelle version, Visibrain continue de se focaliser exclusivement sur l’aspect veille et vise les professionnels de l’information digitale à l’inverse de certaines plateformes plus globales qui incluent tout ce qui a trait aux réseaux sociaux dans l’entreprise (veille, gestion des différents comptes sur les réseaux sociaux, gestion des publications, etc) mais ne le font pas nécessairement très bien.
La nouvelle interface se veut ergonomique et simple d’utilisation tout en proposant des fonctionnalités de recherche, de filtres et d’analyse puissantes.
En terme de couverture, 150 pays et 64 langues sont couvertes. L’analyse sémantique des expressions clés est disponible pour l’anglais ou le français. Plus de 100 millions de sources sont crawlées quotidiennement au sein de l’outil et ce chiffre est en constante augmentation avec l’ajout de nouvelles sources.
Les utilisateurs peuvent également demander à ajouter des sources à condition que celles-ci disposent d’un flux RSS. Ces nouvelles sources ne seront accessibles qu’aux clients ayant demandé leur ajout et non l’ensemble des clients de Visibrain.
Comme pour la grande majorité des plateformes de veille, les sources surveillées sont publiques en totalité et accessibles gratuitement sur le Web.
L’outil crawle en temps réel tout ce que est publié sur les sources qu’il surveille.
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Lorsqu’on cherche des informations d’ordre politique, économique, ou sociétal il y a des sources qui paraissent évidentes comme les nombreux types de presse, les sites institutionnels, les sites d’analystes qui sont facilement accessibles et identifiables via les outils traditionnels comme les moteurs de recherche ou les bases de données professionnelles.
D’autres, en revanche, sont beaucoup moins visibles et on risque fort de passer à côté de leurs ressources si l’on ne recherche pas spécifiquement dans leur direction. C’est notamment le cas des think tanks et de leurs publications qui sont le fruit d’un travail de recherche et qui pointent également vers de nombreuses références comme des articles de presse, des rapports, etc.
Il ne faut pas oublier que les think tanks sont des groupes de réflexion qui, par là-même, cherchent à propager leurs opinions au sein de la société, parfois en sous-main des projets politiques. Les informations fournies seront donc à prendre après une analyse de leur origine et positionnement.
Les publications des think tanks entrent dans la catégorie de la littérature grise, une catégorie d’information précieuse pour les professionnels de l’information mais peu visible (voir l’article "Les trésors cachés de la littérature grise" - Bases n°326 - Mai 2015).
Rappelons à cet égard la définition de Joachim Schöpfel :
« La littérature grise, terme générique, désigne les documents produits par l’administration, l’industrie, l’enseignement supérieur et la recherche, les services, les ONG, les associations, etc., qui n’entrent pas dans les circuits habituels d’édition et de distribution. Il s’agit surtout de rapports, travaux non publiés (working papers), thèses, conférences, présentations, mémoires, etc. Imprimés ou en format numérique, ces documents sont souvent difficiles à identifier et à acquérir ».1
Intéressons-nous maintenant plus spécifiquement aux think tanks.
Un think tank - laboratoire d’idées en français- se définit comme un « cercle de réflexion émanant généralement d’institutions privées, et apte à soumettre des propositions aux pouvoirs publics. » (source : Larousse).
On estime qu’il existe plus de 6 800 think tanks dans le monde (plus de 1 800 aux Etats-Unis, plus de 1 700 en Europe dont 180 en France en 2015 et plus de 400 en Chine) dont une grande partie a été créée entre 1960 et les années 2000.
La progression de leur nombre a fortement ralenti au cours des dernières années aux Etats-Unis mais s’est accélérée en France. En France, Terra Nova est l’un de ceux qui a la plus forte visibilité médiatique. D’autres comme l’OFCE, l’IDDR, le CERI, l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès, l’Ifrap ou encore l’Ifri font régulièrement partie des différents classements consacrés aux think tanks.
Les think tanks peuvent être divisés en plusieurs catégories, notamment liées à leurs affiliations ou non avec des Etats, partis politiques ou groupes d’intérêt. Le 2015 Global Go To Think Tank Index Report les classe de la manière suivante :
Ce système d’affiliation est intéressant et doit rester à l’esprit lorsque l’on consulte et analyse les publications des think tanks afin d’évaluer l’objectivité du contenu proposé.
Venons en maintenant à ce que proposent les think tanks. Il en existe dans de multiples domaines mais voici néanmoins les secteurs dans lesquels ils sont les plus présents :
Chaque think tank propose un site Internet avec des ressources en libre accès la plupart du temps. Dans la très grande majorité des cas, le site dispose d’une interface en langue anglaise et la majorité des publications sont rédigées dans cette même langue.
On peut y trouver
Nous avons cherché à savoir si les ressources et notamment les publications proposées étaient facilement repérables lors d’une recherche sur le Web.
Nous avons ainsi consulté les sites d’une dizaine de think tanks (aussi bien d’importants think tanks occidentaux très connus que de structures plus petites basées dans des pays moins développés) et sélectionné plusieurs rapports sur leurs sites. Nous avons alors lancé plusieurs requêtes Google tournant autour du sujet du rapport afin de voir si les dits rapports apparaissaient bien dans la liste de résultats de Google.
On constate que globalement, les publications des think tanks occidentaux sont bien référencées sur les moteurs traditionnels et, si l’on effectue une recherche sur un sujet précis traité par un think tank, il y a de fortes chances de tomber dessus d’une manière ou d’une autre. En revanche, les publications des think tanks de plus petite taille basées dans les pays moins développés sont beaucoup moins bien référencées et il est très facile de passer à côté de ces ressources lors d’une recherche.
D’autre part, quand la veille ou la recherche couvre un spectre assez large, il est également facile de passer à côté de résultats provenant de think tanks car noyés au milieu des autres résultats.
On pourrait également penser que les travaux des think tanks, qui peuvent recouvrir une forme quelque peu académique, pourraient être référencés dans des moteurs de recherche académique comme Google Scholar ou le moteur de recherche en SHS Isidore par exemple. Les quelques tests que nous avons effectués montrent qu’il n’en est rien.
Enfin, on constate que certaines bases de données indexent les travaux de certains think tanks. C’est par exemple le cas d’EBSCO qui propose depuis 2014 les publications de l’« Emirates Center for Strategic Studies and Research » dans sa plateforme d’ebooks. Mais ces initiatives restent rares et on est donc très loin de l’exhaustivité.
Ainsi, lorsqu’un sujet est susceptible d’être abordé par un think tank, on ne pourra que conseiller de chercher à identifier les think tanks dans ce domaine et d’explorer leurs différentes publications.
A priori, la question semble simple : il suffirait de croiser dans Google le terme think tank ou laboratoire d’idées avec le sujet qui nous intéresse.
Mais en y regardant de plus près, on constate que bon nombre de think tank ne portent pas cette appellation et il n’en est fait mention absolument nulle part dans leur site Web ou dans leurs publications.
Il faudra alors penser à rechercher les termes suivants souvent utilisés dans le nom du think tank :
Les publications du think tank The Kenya Institute for Public Policy Research and Analysis
Comme nous l’avions mentionné précédemment, il existe un rapport annuel intitulé « Global Go To Think Tank » publié par l’université de Pennsylvanie qui propose un classement des think tanks au niveau mondial.
Différents classements sont proposés :
Le rapport le plus récent est accessible à cette adresse au format pdf : http://repository.upenn.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1009&context=think_tanks
En entrant des requêtes combinant les termes liés aux think tanks
avec les termes ranking(s)
, directory
ou observatory
, on peut identifier d’autres ressources intéressantes comme « The 50 Most Influential Think Tanks in the United States » ou encore ThinkThankMap, un observatoire qui recense et analyse les think tanks spécialisés sur le climat, etc.
On identifie également des annuaires comme
Plusieurs universités américaines ont eu la bonne idée de créer des moteurs de recherche spécialisés sur les rapports des think tanks à partir de la solution Google Custom Search Engine. Rappelons que ce service gratuit proposé par Google permet à quiconque de créer son propre moteur de recherche spécialisé en ajoutant uniquement les sites/sources de son choix. La recherche portera donc alors uniquement sur les pages de ces sources indexées par Google, ce qui n’est donc pas nécessairement exhaustif.
On citera donc le moteur de la Harvard Kennedy School qui recense les publications de près de 600 think tanks : http://guides.library.harvard.edu/c.php?g=310680&p=2072552
Le moteur Find Policy http://www.findpolicy.org permet également d’effectuer une recherche sur les publications des think tanks. Le moteur est ici divisé par thématique (Climat, Développement, Economie, Santé) et indexe pour chaque catégorie les 10/20 think tanks les plus importants.
On citera enfin la base de donnée Columbia International Affairs Online (CIAO), réalisée par l’Université de Colombia et centrée sur les affaires internationales qui donne entre autres accès à la recherche de plus de 160 think tanks au niveau mondial. La base est sur abonnement uniquement.
Une autre solution pour identifier des think tanks en lien avec un sujet peut consister à tirer parti de la presse en interrogeant des agrégateurs de presse comme Factiva ou LexisNexis à l’international ou Pressedd pour la France. Google Actualités pourra également être une option en ayant bien conscience qu’il ne s’agit que de contenu en libre accès.
Il n’est en effet par rare que la presse mentionne la publication d’un rapport de think tank ou que certains membres du think tank prennent la parole dans la presse. Cela permettra ainsi d’identifier des think tanks spécialisés sur la thématique qui nous intéresse pour ensuite aller explorer leurs publications sur leurs sites Web.
Au final, les publications des think tanks peuvent représenter des sources tout à fait intéressantes pour un grand nombre de sujets. D’ailleurs, les rapports proposés par les différents think tanks peuvent être très utiles quand on traite des sujets liés aux pays en développement et mal couverts par les bases de données traditionnelles.
Néanmoins, il est assez facile de passer à côté de ces ressources. Il faudra alors bien penser à rechercher dans leur direction en utilisant les différentes méthodologies proposées dans cet article : recherche dans les moteurs traditionnels, utilisation d’annuaires, observatoires et classements, interrogation de moteurs de recherche spécialisés.
Dans un prochain numéro de Netsources, nous aurons également l’occasion de nous pencher sur les ressources proposées par les ONG, qui par certains côtés, ont des points communs avec celles proposées par les think tanks et qui entrent toutes dans la catégorie de la littérature grise.
Moins visible depuis quelques mois dans les médias en raison du conflit syrien qui accapare l’attention, l’Iran reste néanmoins au centre des préoccupations d’analystes et d’entreprises désireuses de s’implanter sur un marché plein de promesses.
La levée progressive des sanctions a notamment encouragé un bon nombre d’entreprises à retourner dans le pays.
Les risques restent néanmoins réels, notamment en raison d’une situation géopolitique locale toujours très complexe et instable.
Avec un marché de près de 80 millions de personnes, l’Iran représente une source potentielle de débouchés très importante pour les entreprises françaises.
Plus importante économie du Moyen-Orient après l’Arabie Saoudite, classée par la Banque Mondiale comme une économie « upper-middle income » (signifiant un revenu national brut entre $4,036 et $12,475, il s’agit du troisième niveau d’une échelle qui en comporte quatre : low, lower-middle, upper-middle, high) aux côtés de l’Argentine, de la Russie ou du Brésil, l’Iran possède une véritable classe moyenne prête à consommer des produits occidentaux. Le pays dispose aussi d’une importante industrie de services, touristiques notamment, qui ne demande qu’à se développer avec la levée des sanctions.
Après une solide croissance de 4,3% en 2014, le pays a connu des difficultés en enregistrant une croissance de seulement 1,6% en 2015. Les prévisions sont néanmoins encourageantes pour 2016 et 2017, avec une croissance qui devrait tourner autour de 4% à nouveau.
Le principal développement économique récent est la conséquence de la levée des sanctions votées par la communauté internationale en réponse au programme nucléaire iranien. La signature d’un accord entre les pays membres du Conseil de Sécurité (plus l’Allemagne et l’Union Européenne) en juin 2015 et surtout l’annonce en janvier 2016 par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique que l’Iran avait démantelé son programme nucléaire militaire a permis une levée progressive des sanctions contre le pays, certaines en place depuis 1979.
Cette levée des sanctions comprend le dégel de près de $29 milliards d’actifs iraniens à l’étranger, la levée de l’interdiction pour le pays d’exporter du pétrole, l’autorisation pour les sociétés étrangères d’investir dans les sociétés iraniennes dans des secteurs comme l’énergie, l’automobile ou l’industrie hôtelière, et enfin l’autorisation pour l’Iran de rejoindre le système bancaire international SWIFT.
Cette levée des sanctions signifie donc un véritable retour de l’Iran sur la scène économique internationale, et devrait faciliter l’arrivée d’entreprises étrangères.
A noter que la France a tenu durant les négociations qui ont précédé la levée des sanctions une ligne très dure contre l’Iran qui pourrait, pour certains observateurs, rendre plus difficile l’implantation d’entreprises françaises. La venue du président iranien Hassan Rohani à Paris en janvier 2016 visait ainsi à améliorer les relations entre les deux pays, et a conduit à la signature de 35 accords (avec, entre autres, une joint venture avec Peugeot et un accord pétrolier pour Total).
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L’industrie automobile a été au coeur de l’actualité récemment à l’occasion du Mondial de l’automobile à Paris. Malgré les vagues de licenciements qui touchent régulièrement cette industrie, elle n’en reste pas moins un des secteurs clés de l’industrie française et représente un intérêt certain pour bon nombre de professionnels de l’information.
Twitter est devenu une source d’information incontournable pour notre profession. Pour autant, il est souvent sous-exploité car il est difficile de se repérer au milieu de ces milliards de tweets et de comptes pour en extraire les informations réellement utiles.
Dans cette twittliste, nous avons choisi de nous focaliser sur le marché de l’automobile (nouveautés, chiffres clés, innovations, etc) et, plus particulièrement, sur des sources francophones et anglophones.
Nous avons exclu de ce périmètre tout ce qui avait trait au sport automobile mais avons conservé les sources liées aux véhicules électriques car il s’agit du segment en plus forte croissance avec +63% en 2015 en France.
L’objectif des Twittlistes mises en place par l’équipe de Netsources est d’offrir un panorama du secteur concerné tout en profitant de la force de Twitter : son instantanéité, mais aussi sa capacité à inclure des personnes (qu’il s’agisse de journalistes, d’influenceurs ou de patrons d’entreprises) et des institutions dans le processus de veille. Vous pourrez retrouver cette liste sur notre compte Twitter, à l’adresse : https://twitter.com/FlaTeam/lists/secteur-automobile
Pour identifier des twittos sur un secteur donné, plusieurs stratégies de recherche ont été appliquées.
NB : Cette liste n’a pas vocation à être exhaustive.
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CAS D’ÉTUDE • Veille stratégique :les meilleures sources pour détecter des informations et projets en amont
SOURCES D’INFORMATION • MEED, une ressource incontournable sur le Moyen-Orient
METHODOLOGIE • Géolocalisation : peut-on faire une recherche « neutre » avec Google et par quels moyens ?
BOÎTE À OUTIL • Elcurator : la curation en mode entreprise
SOURCING • La Twittliste du secteur pharmaceutique
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« Avoir un coup d’avance », anticiper, voilà l’un des principaux enjeux des entreprises en matière de stratégie.
Et pour parvenir à détecter les informations le plus en amont possible comme la détection de projet avant la parution d’un appel d’offres, l’anticipation de la stratégie d’un concurrent, l’anticipation des risques, etc, la mise en place d’une veille stratégique est un des éléments indispensables.
L’un des premiers réflexes en matière de veille consiste bien souvent à mettre sous surveillance la presse et notamment les grands titres de presse nationaux. Les outils et plateformes de veille proposent d’ailleurs fréquemment un corpus de surveillance par défaut qui inclut ces sources. Cela génère souvent un gros volume d’informations et nécessairement du bruit mais s’agit-il forcément d’un bon canal pour repérer des informations en amont ou « signaux faibles » ?
Lorsque l’information paraît dans la presse et notamment la presse grand public , n’est-il déjà pas trop tard et n’est-ce pas plutôt le moment où elle n’a plus rien d’un signal ?
La surveillance des appels d’offres et des marchés publics est également un des éléments-clés de la veille stratégique pour identifier de nouvelles opportunités d’affaires. Comme pour la presse, cette surveillance est indéniablement utile mais n’est-il pas possible de détecter ces projets en amont bien avant qu’ils ne paraissent sous la forme d’appels d’offres ?
Dans un premier temps, nous avons voulu vérifier si la surveillance de la presse pouvait réellement permettre de détecter des informations en amont. Pour cela, nous avons décidé de faire plusieurs tests en sélectionnant trois informations d’ordre business/concurrentiel ayant fait la Une (ou du moins ayant reçu une couverture importante) dans la presse française et en regardant s’il n’y avait pas d’indices au cours des mois précédents pouvant laisser penser que cet événement allait survenir. Et si tel était le cas, quelles étaient les sources ayant diffusé ces indices (presse, réseaux sociaux, blogs, etc.) ?
Dans un second temps, nous avons opéré une démarche similaire sur les marchés publics. Pour cela, nous avons repéré plusieurs appels d’offre sur une même thématique et avons effectué des recherches pour voir s’il était possible de détecter ces projets en amont.
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Longtemps ignorée du grand public, la personnalisation constante des résultats par les plus importants moteurs de recherche, Google au premier chef, est maintenant très largement intégrée dans l’esprit de chacun, prenant même une place centrale dans le débat public concernant les problématiques de respect de la vie privée.
Google, comme d’autres géants du web, utilise chacune de nos recherches pour établir un profil qui permettra ensuite à l’entreprise de proposer des publicités personnalisées, mais aussi d’adapter les résultats de recherche afin qu’ils soient les plus « pertinents » possible.
Pourtant, au-delà de la question de la vie privée, certains activistes et professionnels de l’information se sont inquiétés de la création d’une « bulle » autour de l’internaute, les résultats de recherche s’adaptant au fur et à mesure pour ne proposer au final à l’internaute que ce qu’il veut lire, évacuant des résultats potentiellement intéressants mais que le moteur de recherche aurait jugé non-pertinents.
Une autre caractéristique de plus en plus influente dans les recherches sur Google mais aussi de manière plus large sur l’ensemble des grands réseaux sociaux est l’importance accordée à la géolocalisation.
Si FourSquare, l’application américaine offre un système de « check-in » permettant de se localiser dans différents endroits et ainsi d’indiquer à ses amis où l’on se trouve, a fait office de précurseur en plaçant la géolocalisation au premier plan, celle-ci s’est ensuite étendue à tous les réseaux sociaux.
Google a très vite suivi : il est ainsi possible (en se rendant sur la page « https://www.google.com/maps/timeline?pb») de visualiser sur une carte tous les endroits depuis lesquels une personne s’est connectée à son compte Google en ayant un système de géolocalisation activé (ce qui est presque toujours le cas sur smartphone). Et Google a depuis longtemps appliqué cela aux recherches elles-mêmes : exemple le plus commun, rechercher simplement « pizzeria » remontera systématiquement des résultats relatifs à l’endroit où l’on se trouve.
Cette situation peut poser problème au professionnel de l’information qui a besoin d’effectuer une recherche neutre et « objective » , ou qui veut savoir quels résultats obtiennent d’autres personnes sur une requête précise., La personnalisation des résultats, personnalisation géographique notamment, représente alors un véritable obstacle.
Plusieurs méthodes existent heureusement pour simuler une recherche effectuée dans une autre région (une fonction que Google proposait autrefois directement dans ses outils de recherche mais qui a fini par être supprimée, car trop peu utilisée). Au-delà de Google, plusieurs moteurs de recherche aspirent aussi à offrir à l’utilisateur une expérience aussi « neutre » que possible, un objectif de plus en plus difficile à atteindre.
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Les fondateurs définissent Elcurator comme un « outil collaboratif de veille et de curation ».
A l’origine du projet, on trouve deux ingénieurs français travaillant pour le cabinet Octo Technology et qui avaient développé en interne un outil de curation et de collaboration. A partir de l’été 2014, ils décident de proposer cet outil à d’autres entreprises et au grand public sous le nom d’« Elcurator ».
Nous présenterons en détail cet outil qui ne manque pas d’atouts et le comparerons à ses concurrents les plus directs (Stample ou encore Scoop-it).
Le principe de base de l’outil consiste à partager des contenus avec d’autres utilisateurs.
Même si l’outil permet de partager des contenus de manière publique avec les internautes, nous nous focaliserons ici sur le partage privé à un nombre restreint d’utilisateurs identifiés (collègues, partenaires, clients, etc.), ce qui a un réel intérêt pour les entreprises.
Elcurator propose 3 types de comptes :
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L’industrie pharmaceutique, et plus largement les problématiques de santé liées au médicament, sont bien présentes sur Twitter.
Il faut dire qu’il s’agit d’un domaine au poids économique mondial très élevé, et toujours croissant, sans même parler des enjeux sociaux et politiques.
La taille du marché mondial était ainsi évaluée à 639 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (chiffre de l’organisation des entreprises du médicament), et s’il reste dominé par l’Amérique du Nord (41% des ventes de médicaments) et l’Europe (26,7%), les pays émergents représentent une part de plus en plus importante des ventes de médicaments. La société IMS Retail Drug Monitor notait ainsi pour l’année 2013 une croissance de 17% et 14% des marchés brésiliens et chinois, à comparer avec une croissance de 3% du marché américain.
L’objectif des Twittlistes mises en place par l’équipe de Netsources est d’offrir un panorama du secteur concerné tout en profitant de la force de Twitter : son instantanéité, mais aussi sa capacité à inclure des personnes (qu’il s’agisse de journalistes, d’influenceurs ou de patrons d’entreprises) et des institutions dans le processus de veille. Vous pourrez retrouver cette liste sur notre compte Twitter, à l’adresse : https://twitter.com/FlaTeam/lists/secteur-pharmaceutique
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