L’Open Data fait régulièrement la Une de l’actualité française depuis 2010 avec l’ouverture des premières données publiques dans notre pays.
Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de publier des articles dans Bases sur l’Open Data mais il s’agissait surtout de lister les nouvelles initiatives en France et ailleurs dans le monde.
Nous avons décidé qu’il était temps de nous lancer dans un article de fond sur les apports de l’Open Data pour les professionnels de l’information.
Le département Intellectual Property & Science business de Thomson Reuters a récemment annoncé sa collaboration avec la bibliothèque numérique scientifique russe eLIBRARY.RU. De fait, le Russian Science Citation Index (RSCI qui inclut plus de 600 journaux scientifiques russes) sera désormais inclus dans Web of Science.
Ce même département vient tout juste de publier un rapport intitulé World’s Most Influential Scientific Minds identifiant les chercheurs ayant eu le plus d’impact dans leur domaine. Il est accessible à l’adresse suivante : bit.ly/1JTBE4Z. Les domaines couverts sont les suivants : Agricultural Sciences, Biology & Biochemistry, Chemistry, Clinical Medecine, Computer Science, Economics & Business, Engineering, Environment & Ecology, Geosciences, Immunology, Materials Science, Mathematics, Microbiology, Molecular Biology & Genetics, Neuroscience & Behavior, Pharmacology & Toxicology, Physics, Plant & Animal Science, Psychatry/Psychology, Social Sciences (General), Space Science.
Une bonne idée à développer pour mieux connaître la contribution de chaque co-auteur dans un article scientifique
Deux éditeurs de publications scientifiques - BioMed Central et Ubiquity Press - lancent les "Contributorship Badges for Science".
Cela consiste à indiquer dans un article la contribution précise de chaque auteur. Cette initiative s'applique pour l'instant à GigaScience et au Journal of Open Research Software. Mais nul doute que ce n'est que le début. On peut en voir les applications en termes de recherche de compétences spécifiques dans le cadre de projets par exemple.
Auteur : François Libmann, Directeur de publication
PANORAMA
• Sources et Ressources sur l’Australie
SERVEURS
• Thomson Reuters élargit la couverture de Web of Science
• Orbit se lance dans la recherche sémantique
• Identifier la contribution de chaque auteur d'une publication scientifique : une idée à développer
SOURCING
• Brèves de contenu – Décembre 2015
AGENDA
• L'édition 2016 de la conférence II-SDV aura lieu à Nice les 18 et 19 avril
• Autres manifestations
ACTUS EN BREF • L’actualité des serveurs, BDD et éditeurs scientifiques
INDEX BASES 2015
Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Australie.
L’Australie, bien que plus proche du continent asiatique que du continent européen, a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les Etats-Unis. De par sa taille et son importance sur la scène internationale, l’Australie est un pays qui ne manque pas de sources d’informations, fiables de surcroît. La difficulté n’est pas tant d’identifier des sources (elles sont extrêmement nombreuses et toutes anglophones) que de sélectionner les plus pertinentes pour un sujet donné.
La Web of Science Core Collection référence la totalité des articles de plus de 12 700 publications de haut niveau ainsi que 160 000 proceedings de conférences et plus de 68 000 livres.
Les critères d’inclusion dans cette collection sont très stricts et prennent en compte de multiples facteurs.
Afin d’élargir cette collection de la façon la plus intelligente possible, Thomson Reuters a décidé de créer une collection complémentaire baptisée ESCI (Emerging Sources Citations Index).
Orbit ajoute une nouvelle façon de chercher dans son fonds avec une recherche sémantique.
Si Questel est volontairement discret sur l’algorithme utilisé, qui n’est bien sûr pas figé, on peut néanmoins décrire comment cela fonctionne pour l’utilisateur.
Dans le menu à gauche de l’écran, dans la catégorie Recherches, on se voit maintenant proposer une Recherche Sémantique.
Cette conférence organisée par Dr Haxel CEM, l'organisateur de l'ICIC, et Infonortics son fondateur, est centrée sur les applications des recherches avancées (dans les sources électroniques), le data et text mining et les technologies de visualisation.
II-SDV est organisé sur le même principe que l'ICIC : conférence plénière uniquement (une vingtaine d'orateurs) dans laquelle s'intercalent de brèves présentations des pro- duits visibles dans une petite exposition à coté de la salle de conférence.
En septembre dernier, Alacra, qui propose de multiples bases de données et également de nombreuses données financières et business, a été racheté par la société Opus Global, un des principaux acteurs de solutions SaaS de mise en conformité. Cela fera l’objet d’un article plus détaillé dans un prochain numéro de Netsources.
Dun & Bradstreet a récemment noué un partenariat avec Docusign pour développer une app dédiée à la due diligence disponible sur la plateforme AppExchange de Salesforce.
EBSCO et Biblibre collaborent sur un logiciel Open Source à destination des bibliothèques françaises et européennes. Le partenariat permettra de renforcer l’interopérabilité entre EBSCO Discovery Service (EDS) et le logiciel Koha déployé par la société Biblibre en France depuis 2002.
Le contenu de la base de donnée BASE (gérée par la Bielefeld University – Voir Bases n° 312 – Février 2014), qui indexe des millions de documents en open access dans le domaine académique peut maintenant être recherché via EBSCO Discovery Service.
Deux éditeurs (BioMed Central avec GigaScience et Ubiquity Press avec Journal of Open Research Software) innovent en proposant pour chaque article des « Contributionship Badges for Science » (paper badgers) précisant pour chaque auteur sa contribution précise à l’objet de l’article.
Cela peut être une information inédite par exemple pour savoir qui s’est occupé de tous les problèmes informatiques liés à une expérience.