Nous avions parlé récemment du nouveau moteur lancé par Creative Commons appelé CC Search et des manières de trouver des contenus sous licence Creative Commons.
Bien souvent, les auteurs de ces contenus exigent au minimum que l’on indique la source ou le nom de l’auteur, ce qui n'est pas nécessairement très esthétique pour les images utilisées dans un rapport, une présentation, une carte de voeux ou encore une une page Web.
Heureusement, il existe des sites qui regroupent des contenus sous licence CC0 (Creative Commons 0), c'est-à-dire que l'on peut utiliser sans la moindre contrainte et obligation.
Depuis que l’essentiel, sinon la totalité des titres de propriété intellectuelle sont disponibles sous forme électronique, les acteurs, qu’ils soient publics ou privés, ont poursuivi le développement de leurs services dans différentes directions.
On peut considérer, dans beaucoup de cas, que ces services ont atteint un bon niveau de maturité même si les développements continuent.
Ces services concernent, en particulier les possibilités de recherche proposant une part de recherche sémantique ; les traductions automatiques qui ressemblent de moins en moins à un galimatias difficile à comprendre ; l’analyse de plus en plus sophistiquée des résultats de recherche avec moult propriétés graphiques associées ; le suivi de toutes les étapes de la vie d’un titre de propriété intellectuelle ; le recueil et l’analyse des jugements concernant des litiges dans le domaine.
Si les logiciels de détection du plagiat sont connus et utilisés depuis plusieurs années dans le monde universitaire, on peut se demander s’ils peuvent également servir à alimenter une démarche de veille et d’intelligence économique en entreprise.
- D’une part, en détectant des contenus plagiés par d’éventuels concurrents.
- D’autre part, en les détournant légèrement de leur utilisation première pour trouver des contenus similaires qui pourront venir enrichir son sourcing ou faire émerger des informations sur des thématiques proches.
Le plagiat se définit comme l’acte de faire passer pour sien une publication d’autrui. Tous les domaines sont concernés, car à la racine du plagiat se trouve l’intention d’utiliser l’idée de quelqu’un d’autre sans les lui attribuer.
darts-ip est un produit à la fois original et intéressant qui indexe de façon très fine et la plus exhaustive possible la jurisprudence en matière de propriété intellectuelle.
Aujourd’hui plus de cinq millions de documents sont disponibles, concernant des litiges et même de simples poursuites dans les domaines des brevets (1,6 million d’affaires), marques (3,2 millions d’affaires), dessins et modèles (108 000 affaires), noms de domaines (136 000 affaires), copyright (156 000 affaires) et concurrence déloyale couvrant aujourd’hui le monde entier.
Lire aussi :
darts-ip : croissance et changement de politique
BASES n°294, juin 2012 : à commander en direct en nous écrivant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La recherche dans les brevets en texte intégral, comme d’ailleurs dans le texte intégral de n’importe quel document, n’est pas toujours évidente.
En effet, se limiter aux champs titre ou abstract ou revendications (ces dernières dans le cas des brevets) peut être un petit peu restrictif, mais inclure l’ensemble de la description générera, en général, du bruit.
STN propose maintenant pour ces banques de données un nouveau champ baptisé Key Terms (KT).
Dans le numéro 294 de BASES daté de juin 2012, nous avions eu l’occasion de consacrer un article à un produit très original baptisé darts-ip qui réunissait les décisions concernant les litiges en matière de propriété intellectuelle.
Cette banque de données offrait de la jurisprudence en matière de brevets, marques, dessins et modèles ainsi que noms de domaine. Un logiciel spécifique adapté à la matière avait également été développé permettant d’effectuer un grand nombre de recherches spécifiques.
Lire aussi : Clarivate Analytics rachète darts-ip
Depuis plus d’un an maintenant, l’intelligence artificielle (IA) est au cœur de l’actualité et des discussions professionnelles. Mais s’il est beaucoup question d’IA et de machine learning, appliqués aux moteurs de recherche grand public, aux outils de traduction ou encore aux outils de veille, elle se fait plus discrète pour tout ce qui a trait à l’information scientifique et technique et les brevets. Et pourtant, elle y est bien présente et mérite qu’on s’y intéresse.
Lors de la dernière réunion annuelle du CFIB, le Club Francophone de l’Information Brevet, elle a d’ailleurs été au centre des discussions. L’une des présentations consacrée à l’intelligence artificielle et la propriété intellectuelle a ensuite fait l’objet d’un article très intéressant dans la lettre du CFIB.
Le livrable de veille constitue la partie visible du savoir-faire des professionnels de l’information. Le fond comme la forme y ont toute leur importance.
Il doit d’une part fournir des « informations de choix », à condition que les phases de sourcing, de recherche, de collecte et de sélection aient été bien menées. Il doit d’autre part être conçu et présenté dans le format le plus adéquat par rapport aux besoins de son destinataire, aussi bien au niveau de l’analyse des informations que de la mise en forme du contenu, rapidement lisible, pour susciter l’intérêt et la curiosité.
Depuis fort longtemps, un article scientifique publié était considéré comme une sorte de vérité révélée qu’il était indécent et malvenu de critiquer.
Le médecin chercheur Philippe Froguel rappelle dans un excellent article1 que, dans les années 1990, ayant remarqué au cours de l’expertise d’un article qu’il effectuait pour « Nature Genetics », et dont il a contesté l’un des résultats, le jugeant « impossible », ce fut lui et non pas le tricheur auteur de l’article qui fut sommé de s’expliquer.
Depuis les choses ont - heureusement - évolué et ce médecin chercheur signale qu’en 2006, et tout récemment encore, le gouvernement américain a mis en prison des fraudeurs qui avaient obtenu de manière indue des financements d’agences fédérales.
Comme chaque année, la journée utilisateurs a réuni un nombre important de clients de STN qui ont pu assister à des présentations denses et très intéressantes.
L’un des exposés concernait les publications défensives, un sujet dont on parle peu souvent et pour lequel STN est un des rares à disposer d’une offre conséquente.
Ces publications défensives font partie de l’univers des brevets dans la mesure où elles concernent des inventions qui pourraient a priori être brevetées et ce, quel que soit le domaine technique.