Les 400 clients de FIZ Autodoc ont reçu un mail leur annonçant la fermeture du service à la fin de l’année.
Ce service est, ou était, l’un des rares services européens de fourniture de documents primaires après la disparition du service de l’INIST aux entreprises. FIZ Autodoc (https://autodoc.fiz-karlsruhe.de/) sous-traitait d’ailleurs une partie de ses prestations à des « confrères » comme la British Library ou l’américain Reprints Desk…
Auparavant, déjà, la possibilité de voir les prestations de FIZ Autodoc imputées sur la facture STN, ce qui était bien pratique, avait disparu au début de l’année.
Cet arrêt du service tient très vraisemblablement au désengagement de FIZ dans STN, les bases présentes sur FIZ ayant vocation à basculer sur les serveurs de l’American Chemical Society, qui reste le seul opérateur de ce serveur, à l’origine une association entre l’allemand FIZ Karlsruhe et l’American Chemical Society, rejoints pendant quelques années par le japonais JICST.
Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
La question que se posent maintenant de nombreux de professionnels de l’information est de savoir s’il est raisonnable de limiter ses recherches aux grands serveurs/agrégateurs ou s’il est devenu utile, voire indispensable, de compléter ses recherches par l’interrogation de nombreux sites web en accès gratuit, dont on ne peut ignorer qu’ils ont aujourd’hui des contenus significatifs.
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Ce mois-ci, nous avons choisi la question d’un lecteur à la recherche d’un document ancien, ce qui permet de mettre en œuvre différentes méthodologies en utilisant différents outils de recherche, dont les moteurs généralistes comme Google. Comme toujours avec les documents anciens, il n’y a jamais de garantie de réussite et la recherche de ce type de document relève parfois de la chasse au trésor où il faut faire preuve de créativité. Un bon défi en quelque sorte !
Notre lecteur était à la recherche d’une étude interne menée et publiée en 1990 par le géant de la chimie Dupont, sur l’emploi des personnes handicapées. Il avait trouvé la référence bibliographique d’un article parlant de cette étude sur le site de la British Library, mais n’arrivait pas à obtenir ce document. Il souhaitait donc obtenir ce document et par la suite l’étude elle-même.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
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ResearchGate est un réseau professionnel de chercheurs qui revendique plus de 20 millions de membres, sachant que l’inscription est libre, sous condition d'appartenir d'une façon ou d'une autre à la communauté scientifique ; seule la navigation reste possible pour les autres internautes.
Créé en 2008, le site a pour but de faciliter la collaboration entre chercheurs, en particulier en leur permettant de partager librement leurs publications.
Au milieu des années 2010, Il y avait eu un premier bras de fer entre ResearchGate et les éditeurs scientifiques qui l’accusaient de donner accès librement à des articles scientifiques qui n’étaient absolument pas en open access. En 2017, après des menaces de poursuites en justice, ResearchGate avait décidé de réagir à sa façon en supprimant un certain nombre de publications présentes dans son système. Certaines publications ont ainsi été rendues privées avec un accès restreint à certaines personnes et d’autres ont tout simplement été supprimées sans que l’auteur n’ait été prévenu au préalable.
Au final 1.7 million d’articles avaient ainsi été supprimés ou rendus privés.
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Identifier des références d’articles scientifiques et académiques est une chose, accéder aux documents en texte intégral en est une autre.
En effet, de nombreux outils de recherche pour l’information scientifique et technique ne donnent accès qu’aux références bibliographiques de documents (titre, métadonnées, abstract, etc.) mais pas nécessairement au texte intégral.
Si dans certains cas, identifier le texte intégral est un véritable jeu d’enfant, dans d’autres, cela relève du parcours du combattant surtout si on cherche à l’obtenir gratuitement.
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Lorsque nous nous étions intéressés à l’évolution de la banque de données RAPRA, devenue Polymer Library, nous avons découvert qu’elle était produite maintenant par WTI-Frankfurter- digital GmbH qui est également un des serveurs qui l’héberge.
Ce serveur fort peu connu a été créé fin 2010 ou début 2011 (les sources divergent) sous le nom de WTI Frankfurter eG par le personnel de FIZ Technik après la faillite de cet organisme.
Début 2019, la société a été refondée sous le nom de WTI-Frankfurt-digital GmbH, à la fois un producteur et un serveur de banque de données et qui met en avant son indépendance vis-à-vis des éditeurs.
L’histoire des banques de données Pascal et Francis produites par l’INIST a été fortement agitée ces dernières années.
Il en a été de même avec le service de fourniture des documents primaires Refdoc, fort utilisé à une époque mais dont le nombre de commandes avait beaucoup baissé avec le temps (900'000 commandes en 1999 contre une estimation de 100'000 pour l'année 2014 selon les prévisions de l’INIST de l’époque).
Cette baisse était la conséquence du fait qu’un très grand nombre d’éditeurs avaient mis à disposition leurs publications en ligne et surtout, avaient finalement permis l’achat à l’article sans rendre obligatoire l’abonnement à la publication.
La recherche de citations et de références représente une autre façon de rechercher de l’information, complémentaire aux traditionnelles recherches booléennes.
Cette recherche recouvre deux aspects :
Elle permet tout d’abord de rechercher et visualiser ce qu’un document a référencé et cité dans son contenu. Il peut s’agir aussi bien des références bibliographiques d’un article scientifique que de simples mentions d’un article ou document au sein d’un article de presse ou de blog. On est ici dans une forme de sérendipité où l’on navigue de liens hypertextes en liens hypertextes. Et lorsqu’un document cite ses sources, celles-ci ont toutes les chances d’être reliées au sujet qui nous intéresse.
Mais il s’agit aussi de repérer qui a, depuis cette publication, utilisé et cité cet article initial. On pensera ici surtout à certains outils de recherche académiques et scientifiques qui listent sous chaque article le nombre de fois où il a été cité et un lien vers ces documents. Il pourra s’agir également de repérer les documents et pages pointant vers un article de presse, un billet de blog ou mentionnant une étude, etc.
La vie de l’INIST n’a pas été un long fleuve tranquille et les remises en cause ou les questionnements sur sa vocation et ses produits et services n’ont pas manqué. Hors de la sphère publique (l’INIST est un établissement du CNRS), l’INIST était essentiellement connu pour deux produits, Pascal et Francis et un service, Refdoc.
Pascal et Francis sont deux banques de données, la première spécialisée en sciences, technologie, médecine et la seconde couvrant 15 disciplines en sciences humaines et sociales. Francis était particulièrement appréciée aux Etats-Unis où elle n’avait pas tellement d’équivalent.
Traditionnellement, et encore aujourd’hui dans la plupart des cas, les références obtenues dans les banques de données bibliographiques de littérature scientifique sont vraiment centrées sur l’article lui-même.
C’est-à-dire qu’on y trouve titre, source, auteur(s), résumé et indexation plus ou moins développée avec peu ou pas d’informations complémentaires.
Une première valeur ajoutée de Scopus est la présence, très fréquente, d’un lien « view at publisher »,qui donne accès directement à l’article sur le site de l’éditeur.