La vie de l’INIST n’a pas été un long fleuve tranquille et les remises en cause ou les questionnements sur sa vocation et ses produits et services n’ont pas manqué. Hors de la sphère publique (l’INIST est un établissement du CNRS), l’INIST était essentiellement connu pour deux produits, Pascal et Francis et un service, Refdoc.
Pascal et Francis sont deux banques de données, la première spécialisée en sciences, technologie, médecine et la seconde couvrant 15 disciplines en sciences humaines et sociales. Francis était particulièrement appréciée aux Etats-Unis où elle n’avait pas tellement d’équivalent.
Quand il était encore accessible à tous, le service de fourniture de copie de documents primaires Refdoc était très utilisé (100.000 commandes étaient prévues en 2014) même si cette utilisation allait décroissant sans doute à cause de la mise en ligne des articles par les éditeurs.
Dans l’histoire récente, un premier changement majeur a été l’arrêt du service Refdoc pour les clients privés.
Cet arrêt a été provoqué par la conjonction de deux facteurs : l’acharnement d’un juriste à faire condamner l’INIST sur des problèmes très juridiques de droit de copie et une sorte de cabale menée par Savoirscom1 et le blogueur Olivier Ertzscheid (Affordance) qui trouvaient insupportable que l’INIST «vende» des articles accessibles gratuitement par ailleurs.
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