Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
La question que se posent maintenant de nombreux de professionnels de l’information est de savoir s’il est raisonnable de limiter ses recherches aux grands serveurs/agrégateurs ou s’il est devenu utile, voire indispensable, de compléter ses recherches par l’interrogation de nombreux sites web en accès gratuit, dont on ne peut ignorer qu’ils ont aujourd’hui des contenus significatifs.
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L’entreprise spécialisée dans le SEO Ahrefs, basée à Singapour, mais fondée par l’Ukrainien Dmytro Gerasymenko, vient de dévoiler son propre moteur de recherche, Yep.com, qui se veut un émule du moteur Brave et ambitionne de prendre quelque part de marché au mastodonte Google et, dans une moindre mesure, à Bing.
À la différence des moteurs tels qu’Ecosia et DuckDuckGo, Yep.com dit utiliser pour son moteur un index développé en interne, à l’instar de Brave Search (voir notre article « Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible », BASES n° 397 de novembre 2021), et non sur des API dérivant ou s’appuyant sur les index de Google et Bing.
L’index s’appuie donc pour l’instant sur AhrefsBot, un crawler « fait maison » pour indexer le Web, au rythme de 8 milliards de pages web toutes les 24 heures, selon la société.
La prochaine étape prévue sera de créer un YepBot indépendant des algorithmes d’Ahrefs.
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La conférence AI-SDV revient essentiellement en présentiel, cette année, à Vienne, les 10 et 11 octobre prochains.
Les sujets traités par les 22 conférenciers concerneront la recherche avancée, le text mining, les techniques de visualisation, etc..
Un aperçu du pré-programme paraît très engageant : https://haxel.com/ai-sdv
Alors que ces dernières années, l’interface de Google Actualités n’avait pratiquement plus aucun un intérêt pour la veille et la recherche et qu’il valait mieux passer par l’onglet « Actualités » du moteur web de Google, Google Actualités (ou Google News) a récemment introduit des fonctionnalités inédites.
Plusieurs d’entre elles découlent d’une utilisation accrue de l’IA et sont particulièrement prometteuses pour la veille et la recherche d’information, à tel point qu’elles pourraient bien amener le professionnel de l’info à reconsidérer l’interface pour ses recherches, en plus du moteur web classique.
Google Actualités a récemment lancé une nouvelle interface pour Google Actualités. Cette nouvelle version reste dans la droite ligne des dernières évolutions de Google sur l’ensemble de ses produits et Google cherche à collecter le plus d’informations possible sur le profil et les habitudes de ses usagers.
Google précise d’ailleurs sans détour son parti pris concernant sa politique de contenu dans le court disclaimer suivant :
« Ces articles sont classés en fonction de leur qualité, de l’originalité et de l’actualité de leur contenu, de votre activité et de vos achats précédents dans Google Actualités, ainsi que de votre activité dans d’autres produits Google. Google peut avoir un contrat de licence avec certains éditeurs, mais cela n’a aucun impact sur le classement des résultats. »