S’il n’est pas la seule clé du succès pour garantir un résultat satisfaisant d’un outil IA, un bon prompt augmente néanmoins ses chances d’obtenir satisfaction. Des milliers d’outils permettent de copier, améliorer ou encore stocker ses prompts. Ils varient en fonction des algorithmes concernés, des thèmes et des formats à générer et/ou des usages. En voici quatre sur une trentaine testés, sélectionnés pour leur efficacité et leur facilité de prise en main : Prompt Genius, PromptBase, SnackPrompt et FlowGPT.
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L’art du prompt pour le professionnel de l’information, NETSOURCES N°164, juin 2023
AI Prompt Genius s’adresse aux personnes ayant déjà trouvé des prompts (ou « invites » en français) qui répondent à leurs besoins et ont besoin de les stocker dans un endroit accessible quelle que soit l’IA générative utilisée. Plutôt qu’une longue liste ingérable, cette extension accessible sans inscription permet de créer sa propre bibliothèque de prompts.
Elle s’ouvre sur une barre de recherche au centre et les prompts sont rangés en dossiers dans la barre de gauche.
Pour stocker un prompt, on clique sur « Nouveau prompt » et une fenêtre s’ouvre. Les champs à remplir pour créer son prompt sont « Titre », Texte (avec les variables), Description, Étiquette et on sélectionne le nom du dossier.
Prompt Genius s’utilise sur toutes les plateformes. L’outil suggère de créer des dossiers en fonction du modèle de langage concerné (ChatGPT, Bard, DALL-E, etc.) et des étiquettes sur des tonalités différentes. Ce qui rappelle qu’un même prompt n’aura pas le même résultat avec des modèles différents. Et comme chaque modèle d’IA a son propre langage, les invites doivent s’adapter à chacune.
En termes d’ergonomie, il s’affiche soit en pop-up comme la plupart des extensions, soit en barre latérale à droite de l’écran, sur ordinateur ou sur mobile. Il est aussi possible d’importer des prompts au format CSV et de les exporter en CSV ou JSON. L’outil, souvent recommandé par les professionnels de l’information et qui s’avère facile à utiliser et pratique à l’usage, est gratuit et disponible en français.
Promptbase est LA Marketplace de prompts. Intuitivement, on y choisit son domaine d’usage (éditorial, marketing, création de logos, illustrations, etc.) et son thème (animal, santé, finances, etc.) ou le modèle de langage de l’IA générative utilisée (Midjourney, DALL-E, Stable Diffusion, GPT).
En septembre dernier, le nouveau moteur académique Matilda était officiellement lancé. Explorez ses fonctionnalités de recherche avancées, ses fonctionnalités de veille, son vaste corpus et découvrez comment il se positionne par rapports aux outils de recherche académique.
À l’origine du projet, une équipe de chercheurs français coordonnée par Didier Torny du CNRS qui a pour ambition « de redonner une place équitable aux contenus académiques exclus des outils propriétaires actuellement utilisés, WoS et Scopus » et de « permettre aux bibliothécaires et aux chercheurs d’exercer le plus grand contrôle possible dans la manière dont ils recherchent et réutilisent les informations textuelles et les métadonnées. »
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Consensus, un moteur académique dopé à l’IA (01/2023)
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Elicit, un nouveau moteur scientifique au banc d’essai (06/2022)
Premier aspect important : le corpus. Matilda se base sur la littérature scientifique indexée depuis 2019 dans Crossref, Pubmed Central, ArXiv et RePec soit plus de 128 millions d’articles. À cela s’ajoutent les données d’auteurs venant d’ORCID, et les articles référencés dans Unpaywall et pour lesquels on a directement accès au texte intégral.
Pour chaque article, on dispose des citations et références si elles sont disponibles.
Threads, le réseau de micro-blogging de Meta, est accessible en France depuis quelques semaines. Le public commence à s’y rendre, y faire sa veille peut-il donc devenir intéressant ?
Threads a été créé par Meta en juillet 2023. Lancé au départ aux États-Unis, il lui a fallu plusieurs mois pour se conformer à la législation européenne. S’il a très vite dépassé les 100 millions d’utilisateurs, laissant croire à une relève assurée de X (ex. Twitter), les chiffres sont aussi très vite retombés et le manque de fonctionnalités essentielles perdure. Le terme Threads désigne ces longs fils de discussions - un post et les commentaires auxquels il donne lieu - apparus pour la première fois sur X.
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Les veilleurs face au déclin de X (Twitter) - Brève de veille de novembre (11/2023)
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Quelques spécificités par rapport à X :
● La limite d’un post (appelé thread) est de 500 caractères et 5 minutes par vidéo,
● Les publications peuvent être modifiées dans un délai de 5 minutes (uniquement le texte, pas les pièces jointes),
● La description visuelle des photos et des vidéos pour les populations malvoyantes est automatique (mais modifiable),
● Le nombre de mentions « J’aime » sur les publications peut être masqué,
● L’insertion de sondages est prise en charge.
Lors de l’inscription, il est requis d’avoir un compte Instagram pour publier et interagir (voir Figure 1). Sans « Insta », on peut uniquement consulter des contenus et rechercher des comptes. Ce choix est réversible à tout moment, tout comme la possibilité d’avoir un profil public ou privé (cette deuxième option s’applique par défaut pour les moins de 18 ans). On peut en effet créer son compte en public (tout le monde peut nous voir et nous suivre) ou en privé.
L’Information scientifique et technique intéresse particulièrement les développeurs d’outils IA. En 2023, nous avons repéré au total plus de 20 outils IA spécifiquement dédiés à l’IST. Voici un tour d’horizon, le plus complet possible, pour aider le professionnel de la recherche d’information et de la veille à y voir plus clair et comprendre quelle place leur donner dans son activité.
Si les outils IA dédiés à l’IST s’adressent avant tout aux chercheurs, nombre d’entre eux sont également adaptés aux pros de l’info. Leur promesse ? Gain de temps et augmentation de la productivité, aux niveaux de la recherche d’information, de l’analyse et de la rédaction.
Pour cela, ces outils proposent notamment les fonctionnalités suivantes :
● Recherche dans la littérature scientifique ;
● Recommandation d’articles ;
● Résumé automatique et dialogue avec les documents ;
● Extraction de données ou concepts.
Les Business cases sont une source originale d’information sur des problématiques d’entreprises, des questions de management ou d’éthique. Si, dans quelques cas, l’accès à ces études appliquées au milieu des affaires est réservé au monde universitaire (enseignants et étudiants), très souvent, leur accès peut être ouvert à d'autres publics. On recommandera dans tous les cas de bien vérifier les droits d'auteur et les exploitations possibles.
Selon les sources, il existerait de 14 000 à 16 000 Business Schools dans le monde et toutes utiliseraient les Business cases, en français, « analyse de rentabilité » comme outil pédagogique. On parle aussi parfois de Cases studies mais ce terme est aussi employé dans d’autres disciplines, en particulier dans le monde médical.
Ces Business cases sont nés à la Harvard Business School dans les années 1920. Ils ont été créés par analogie avec les études de cas qui se pratiquaient à la Harvard Law School à partir des décisions rendues par les tribunaux. Dès l’année 1924, cet outil pédagogique a été largement utilisé à la Harvard Business School et s’est répandu dans le monde entier, même si l’on voit apparaître quelques remises en cause de cet outil.
Même s’ils n’écrivent pas à votre place, les outils d’editing issus des IA génératives de texte peuvent être de précieux alliés pour titrer ou réécrire ses livrables. Parmi nos préférés, Headline Hero, Quillbot, Hemingway et TextCortex. À noter qu’ils sont tous à utiliser sur sa propre prose, et non à des fins de plagiat. Entre correction guidée et réécriture, ils proposent différents niveaux d’intervention. Voici les informations clés pour aider à choisir le plus pertinent pour soi.
HeadlineHero est le chouchou des rédactions américaines. Et même s’il est en anglais, il fonctionne aussi très bien en langue française.
Quelle que soit la nature du texte à titrer (analyse d’un livrable, revue de presse sous forme de newsletter, etc.), il suffit de se rendre sur le site internet, de copier un extrait de son texte sur l’espace réservé à cela (à droite de l’écran), choisir la longueur de son titre (le nombre de mots souhaité) et de cliquer sur Generate Headlines pour voir plusieurs propositions de titres apparaître à la place de son texte précédemment copié, qui s’est lui-même déplacé sous les titres (voir Figure 1).
Depuis quelques mois, un nouveau navigateur baptisé Arc est souvent évoqué comme une alternative à Chrome non seulement crédible, mais salutaire. Nous avons donc testé ce nouveau navigateur, accessible jusqu’alors à tous les utilisateurs de Mac, rejoints depuis ce mois-ci par les premiers utilisateurs de Windows PC inscrits sur liste d’attente. Spoiler : on a très vite oublié Chrome.
Le navigateur Arc a été créé par The Browser Company, une société américaine créée en 2019 qui réunit d’anciens salariés d’Instagram, Amazon, ou encore… Google Chrome. Josh Miller et Hursh Agrawal, de leur côté, avaient revendu une précédente startup à Facebook en 2014.
Comme beaucoup de professionnels de la veille, on a déjà testé de nombreux navigateurs, mais le nombre d’extensions utilisées sur Chrome uniquement ne rend pas le départ aisé. Or, c’est un premier frein important levé par Arc.
L’infobésité des sources est un défi de plus en plus difficile à gérer, pour un veilleur comme pour tout un chacun. L’une des pistes possibles pour en sortir passe par une méthode de « mise en veilleuse » basée sur l’intelligence des sources que nous développons dans cet article.
Les veilleurs, même s’ils s’appuient toujours sur une sélection de sources et qu’ils s’évertuent à extraire des signaux et du sens au milieu du brouhaha ambiant, n’échappent pas à l’infobésité actuelle.
Il y a toujours plus de sources potentiellement pertinentes, toujours plus de contenus pertinents et d’outils pour repérer ces sources et ces contenus. Sans compter que nombre de ces sources et outils rajoutent sans cesse de nouvelles contraintes techniques à prendre en compte, ce qui se révèle souvent chronophage.
Ainsi, malgré nos efforts pour revoir les processus et les sources régulièrement, une veille, quelle qu’elle soit, a vite fait de demander de plus en plus de temps, mois après mois et année après année sauf si le sujet qu’elle traite tombe en désuétude.
Et il y a toujours cette angoisse de passer à côté d’une information vraiment importante qui viendrait jeter le discrédit sur la qualité de la prestation de veille dans son ensemble et les compétences du veilleur. On a alors vite tendance à tomber dans une quête d’exhaustivité que l’on sait pourtant vaine.
Pourtant, on ne le sait que trop : « trop d’info tue l’information » et on prend le risque de ne même plus voir une information clé qui est pourtant sous nos yeux.
Il faut réussir à refaire place nette et se recentrer sur l’essentiel en séparant les sources clés de celles de second plan.
Microsoft vient de mettre à disposition du marché européen son offre IA adaptée à sa suite Office et son tarif, 30 €/mois/personne, n’est pas négligeable pour un service de veille.
Voici donc trois alternatives freemium, soit pour modifier des présentations existantes grâce à l’IA, soit pour générer des présentations entières en un prompt. Le tout sans alourdir son budget.
Bien sûr, si une présentation peut désormais être générée en un prompt, l’IA ne fait pas tout le travail à sa place, mais elle donne une base visuellement attractive, structurée et quelques idées pour enrichir son propre travail.
Ceci, afin de réaliser une présentation commerciale valorisante de son offre en interne ou à l’externe, ou bien de présenter son produit final, qu’il s’agisse de chiffres de marché, de suivi de tendances, d’analyse comparative ou tout simplement d’un résumé des résultats de sa veille.
Plus AI est un add-on (une extension) qui s’installe dans Google Slides. On l’installe via la Google Workspace Marketplace (https://workspace.google.com/marketplace/). Ensuite, on y accède depuis un nouveau document sur Google Slides, en cliquant sur « Extension », ce qui ouvre une nouvelle fenêtre de création de slides (ou diapositives).
Pour commencer une présentation, il existe premièrement plusieurs options : générer une présentation complète à partir d’un prompt, insérer un texte préalablement rédigé ou procéder à la création de slides individuelles. Deuxièmement, on choisit le style : commercial, webinaire, cours en ligne, etc.
Les podcasts ont une place particulière dans le monde de la veille. C’est un type de sources qui a, sur certains sujets, une valeur inestimable. Ils peuvent en effet proposer des informations que l’on ne retrouve pas ailleurs, offrir de l’analyse et de la profondeur difficile à obtenir dans des contenus plus courts comme des articles par exemple, etc. De plus, les podcasts sont souvent gratuits, ce qui ne nécessite pas une souscription à un abonnement supplémentaire.
Mais choisir d’intégrer des podcasts à sa démarche, c’est aussi beaucoup d’embûches en perspective et à tous les niveaux : ils sont difficiles à identifier et à mettre en veille de manière automatisée, ils sont longs à écouter et à analyser, mais ils sont aussi compliqués à intégrer aux livrables (voir notre article Comment intégrer les podcasts à ses livrables de veille ?).
Dans cet article, nous avons choisi de nous focaliser exclusivement sur la phase d’identification de podcasts : comment identifier des podcasts pertinents à intégrer à son sourcing ? Quels outils et méthodes utiliser pour y parvenir ?
Nous nous intéressons ici aux podcasts au sens large : podcasts journalistiques et podcasts de marques ou amateurs, à l’exception des replays d’émissions qui existent déjà sous un autre format. La méthode proposée permet d’identifier des podcasts français mais elle fonctionne aussi pour des podcasts réalisés dans d’autres pays et dans d’autres langues.