Zendy est un moteur académique qui a été lancé il y a quelques années, mais qui reste méconnu en France (cf. figure 1. Interface de Zendy).
L’idée de départ est de rendre plus accessible la littérature académique notamment dans les pays et régions où il est difficile de souscrire à des bases de données et serveurs payants.
Développé par Knowledge E, une société basée à Dubaï qui propose des solutions de bibliothèques numériques, Zendy a donc noué des partenariats avec de grands acteurs de l’édition académique pour indexer leurs contenus et en mettre une partie gratuitement à disposition de ses utilisateurs.
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Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
La question que se posent maintenant de nombreux de professionnels de l’information est de savoir s’il est raisonnable de limiter ses recherches aux grands serveurs/agrégateurs ou s’il est devenu utile, voire indispensable, de compléter ses recherches par l’interrogation de nombreux sites web en accès gratuit, dont on ne peut ignorer qu’ils ont aujourd’hui des contenus significatifs.
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L’entreprise spécialisée dans le SEO Ahrefs, basée à Singapour, mais fondée par l’Ukrainien Dmytro Gerasymenko, vient de dévoiler son propre moteur de recherche, Yep.com, qui se veut un émule du moteur Brave et ambitionne de prendre quelque part de marché au mastodonte Google et, dans une moindre mesure, à Bing.
À la différence des moteurs tels qu’Ecosia et DuckDuckGo, Yep.com dit utiliser pour son moteur un index développé en interne, à l’instar de Brave Search (voir notre article « Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible », BASES n° 397 de novembre 2021), et non sur des API dérivant ou s’appuyant sur les index de Google et Bing.
L’index s’appuie donc pour l’instant sur AhrefsBot, un crawler « fait maison » pour indexer le Web, au rythme de 8 milliards de pages web toutes les 24 heures, selon la société.
La prochaine étape prévue sera de créer un YepBot indépendant des algorithmes d’Ahrefs.
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La conférence AI-SDV revient essentiellement en présentiel, cette année, à Vienne, les 10 et 11 octobre prochains.
Les sujets traités par les 22 conférenciers concerneront la recherche avancée, le text mining, les techniques de visualisation, etc..
Un aperçu du pré-programme paraît très engageant : https://haxel.com/ai-sdv
Alors que ces dernières années, l’interface de Google Actualités n’avait pratiquement plus aucun un intérêt pour la veille et la recherche et qu’il valait mieux passer par l’onglet « Actualités » du moteur web de Google, Google Actualités (ou Google News) a récemment introduit des fonctionnalités inédites.
Plusieurs d’entre elles découlent d’une utilisation accrue de l’IA et sont particulièrement prometteuses pour la veille et la recherche d’information, à tel point qu’elles pourraient bien amener le professionnel de l’info à reconsidérer l’interface pour ses recherches, en plus du moteur web classique.
Google Actualités a récemment lancé une nouvelle interface pour Google Actualités. Cette nouvelle version reste dans la droite ligne des dernières évolutions de Google sur l’ensemble de ses produits et Google cherche à collecter le plus d’informations possible sur le profil et les habitudes de ses usagers.
Google précise d’ailleurs sans détour son parti pris concernant sa politique de contenu dans le court disclaimer suivant :
« Ces articles sont classés en fonction de leur qualité, de l’originalité et de l’actualité de leur contenu, de votre activité et de vos achats précédents dans Google Actualités, ainsi que de votre activité dans d’autres produits Google. Google peut avoir un contrat de licence avec certains éditeurs, mais cela n’a aucun impact sur le classement des résultats. »
Malgré l’existence d’outils de recherche scientifiques, professionnels, payants et performants comme STN, Proquest Dialog, Scopus ou encore Web of Science, on constate au quotidien que Google Scholar et quelques autres moteurs académiques gratuits sont, et restent, des piliers de la recherche d’articles scientifiques. Soit en complément des serveurs et bases de données professionnelles soit comme point d’accès unique à la littérature scientifique.
Les différents moteurs académiques qui composent le marché - dont Google Scholar - ont récemment évolué aussi bien en termes de fonctionnalités proposées que de positionnement pour répondre aux besoins des utilisateurs, mais aussi pour trouver des modèles économiques viables.
Quand on fait de la veille scientifique, technique ou innovation, il faut donc embrasser ces changements et évolutions et les inclure à ses pratiques de veille et de recherche d’information.
Mais ce n’est pas si simple...
Dans cet article, nous faisons donc le point sur tout ce tout ce qu’il y a aujourd’hui à connaître à propos des moteurs scientifiques et académiques quand on recherche de l’information ou quand on fait de la veille.
Précisons que nous nous intéressons exclusivement aux moteurs académiques au sens strict du terme et non aux outils de recommandations automatiques scientifiques, aux outils de recherche par réseaux de citations, etc. qui connaissent également des développements intéressants. Mais cela fera l’objet d’autres articles à venir.
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Tout le monde connaît Google Scholar pour rechercher dans la littérature académique (articles de revues scientifiques et académiques, thèses, preprints, comptes-rendus de conférences, etc.). On connaît moins les autres moteurs académiques qui composent le paysage et pourtant ils ont toute leur place dans la panoplie d’outils pour les chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l’information.
Dans cet article, nous avons choisi de tester un nouveau moteur académique : Elicit.
Comment vient-il se positionner dans l’univers des moteurs académiques et quelle est sa valeur ajoutée par rapport à des outils comme Google Scholar, Lens, Dimensions quand on a besoin de rechercher de l’information scientifique et technique ?
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Rechercher des experts est une problématique courante de la recherche d’information scientifique et technique.
Quand on dispose de bases de données et serveurs scientifiques payants tels que Scopus, Web of Science, STN ou encore Dialog Solutions, l’exercice présente relativement peu de difficultés. Ces outils ont en effet développé avec les années des fonctionnalités, notamment de datavisualisation, qui permettent l’identification d’experts en faisant ressortir les auteurs les plus prolifiques et les plus cités sur une thématique donnée. Certains ont également développé des outils de recherche d’experts ou ont racheté des outils dédiés existant sur le marché. De plus, ces outils ont l’avantage de proposer des langages de recherche sophistiqués qui permettent d’avoir une approche très fine et donc d’identifier les spécialistes de n’importe quel sujet, aussi précis soit-il.
Mais quand on ne dispose pas d’accès à ces outils payants et qu’il faut réussir à identifier des experts en n’utilisant que des outils gratuits, cela s’avère nettement plus chronophage et compliqué.
Dans cet article, nous explorons le nouveau moteur du CEA dédié à la recherche d’experts et nous revenons ensuite sur les autres solutions gratuites qui existent aujourd’hui sur le marché pour identifier des experts scientifiques.
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Les publications défensives sont nées à la toute fin des années 1950, c’est-à-dire avant l’apparition des banques de données brevets et même des banques de données tout court.
On les appelle aussi « defensive publications », « technical disclosures » ou encore « defensive disclosures » en anglais.
Il était alors beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui de trouver de l’art antérieur (prior art en anglais) qui n’était disponible que sous forme papier.
Cette notion d’art antérieur fait référence aux informations et documents publiés antérieurement au dépôt d’un brevet, connus du public en général et qui peuvent affecter de près ou de loin la « brevetabilité » d’une invention.
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Comme chaque année, Google organise au mois de mai sa fameuse conférence annuelle appelée Google I/O (pour Input/Output). Deux jours de show à l’américaine avec des annonces de nouveautés de produits et de fonctionnalités.
Nous les avons analysées en détail pour voir comment cela allait faire évoluer la recherche d’information et la veille professionnelle.
Trois grands axes d’innovation ressortent cette année : l’un concernant la vidéo et notamment YouTube, un second l’image et un usage accentué de l’IA et le dernier la traduction appliquée à différents types de contenus.
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