LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE
• Un point sur les nouveaux modes de publication scientifique
AGENDA • L'information au service de la prise de décision est-elle un mythe ?
LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE
• Elsevier se pose en alternative à Wikipédia dans le domaine scientifique
RETOUR D’EXPÉRIENCE
• Elsa Drevon : Enseigner la veille pour répondre aux besoins réels des organisations
EN BREF • L’actualité des moteurs et des médias sociaux
La dématérialisation des publications a permis aux éditeurs privés, ainsi qu’aux éditeurs issus de la sphère publique d’explorer de nouveaux territoires. On assiste en particulier à la montée en puissance d’initiatives éditoriales comme celles relevant de l’Open Access dont le but est de proposer un accès en ligne et gratuit aux publications scientifiques.
Penchons-nous dans un premier temps sur le mode de publication scientifique qui a prévalu pendant les 200 dernières années, afin de mieux appréhender la nature des évolutions récentes.
Le modèle traditionnel de publication scientifique repose sur une collaboration entre un producteur de connaissance (le chercheur) et un professionnel de la publication (l’éditeur). Le chercheur obtient auprès de l’éditeur la publication de son travail de recherche, en échange de la cession de ses droits sur ledit travail, et parfois du versement d’une somme complémentaire.
Dans le cas de la publication dite « scientifique », le processus de publication comporte en particulier une étape de validation des travaux par les pairs scientifiques, gage de qualité des travaux publiés. Au-delà du strict service de diffusion de ses travaux, le chercheur acquiert ainsi un accès à la reconnaissance de son travail, répercuté en termes de prestige plus ou moins grand en fonction du degré d’exigence de la revue choisie.
Penchons-nous sur la nature des services rendus par les éditeurs et les modalités de leur exécution. La figure 1 décrit les taches habituellement prises en charge par les uns et les autres.
Figure 1. Étapes nécessaires à la publication des travaux scientifique dans le modèle traditionnel, et répartition des tâches entre les éditeurs et le monde académique, auteur des travaux. ©Marie-Laure Chesne-Seck
L’habitude est prise par beaucoup de démarrer une recherche sur un sujet scientifique non familier dans Wikipedia, et plus généralement sur le Web l'éditeur Elsevier a lancé récemment ScienceDirect Topics pour proposer une alternative.
Cette «couche» créée par Elsevier, ajoutée à son produit ScienceDirect vise à répondre à ces questions de premier niveau qui ne sont en général pas traitées dans les articles scientifiques disponibles sur la plateforme car ils sont trop pointus. Elsevier considère, en effet, que ces réponses de premier niveau peuvent plutôt se trouver dans des chapitres de sa collection d’e-books constituée, en particulier d’encyclopédies et d’ouvrages de référence.
Entretien croisé entre Elsa Drevon, responsable du cours « Veille stratégique » à l’EBSI (Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information) à l’Université de Montréal et candidate au doctorat et Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES.
Nous plongerons au coeur de l'enseignement de la formation à la veille et l'infodoc au Canada, ainsi que dans les meilleures pratiques "d'auto-formation".
En ce début d’année, l’actualité de Bing et Google ne manque pas.
Et ce qui fait beaucoup parler, ce sont les featured snippets de Google et de Bing.
Affiché dans un cadre spécifique et au-dessus des résultats dits « naturels », en « position 0 », le featured snippet constitue une réponse à la question posée par l’internaute et est extrait directement d’une page Web.