SERVEURS
• Les évolutions d’Orbit
• Les petits soucis du lancement de STNext
A LIRE • « Les dirigeants face à l’information », l’ouvrage qui interroge les professionnels de l’information en entreprise
COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE • Internet Librarian 2017
TENDANCES • Gratuité de l’information pour la veille : la fin d’une époque ?
ACTUALITÉ • L’actualité de janvier 2018
INDEX • Index BASES
La réunion parisienne des utilisateurs d’Orbit a été l’occasion de faire le point sur les nouveautés déjà opérationnelles ou proches de leur mise à disposition.
Une première tendance a été fortement mise en avant, qui est celle des différentes analyses possibles des résultats en fonction d’une multitude de critères avec toujours plus d’options de visualisation, en particulier de coloriage pour une analyse plus facile.
Si l’on a souscrit à l’option Platinum, on dispose même de près d’une vingtaine de graphes prédéfinis, avec, parmi eux, un graphe indiquant les dépenses brevets d’un ensemble de sociétés.
Il est rare que la mise en ligne d’un nouveau logiciel ne génère pas quelques soucis. STNext n’y a pas échappé. En effet, on rencontre un problème lorsque l’on utilise une parenthèse avec un clavier AZERTY car cette parenthèse efface le caractère précédent.
Par exemple, si l’on tape S (un terme) le S est effacé et la commande ne peut être exécutée. On ne peut donc faire que des stratégies de recherches qui ne comportent pas de parenthèse ce qui est évidemment très restrictif.
Pour pallier cet inconvénient, il y a plusieurs solutions : utiliser un clavier QWERTY, ou bien utiliser Command Window accessible à partir de la flèche en bas à gauche de l’écran si l’on veut rester sur STNext.
Sinon, on peut bien sûr utiliser STN on the Web ou STN Express.
Autre «détail» à prendre en compte si l’on utilise STNext : il faut penser à récupérer le transcript avant de se déconnecter, contrairement à ce qui se passe avec STN on the Web où l'on accède au transcript après la déconnexion.
Pour ceux qui n’ont pas de contrat forfaitaire, cela augmente inutilement les coûts.
Pascal Junghans, docteur en sciences de gestion et directeur de la Prospective d’Entreprise & Personnel, vient de publier dans la collection “Information et stratégie” de l’ADBS un ouvrage intitulé « Les dirigeants face à l’information », issu de son travail doctoral.
Ce livre constitue à notre sens une plongée rare dans une sphère jusqu’ici très peu explorée et mystérieuse : la relation à l’information du décideur au plus haut niveau de l’entreprise et au cœur du processus décisionnel.
Le sujet en effet, - les recherches de l’auteur l’ont montré, - a très peu été traité, que ce soit par les chercheurs, les journalistes ou les dirigeants eux-mêmes, à l’exception de Jack Welsh et Carlos Ghosn, les mythiques patrons de General Electric et Renault/Nissan respectivement.
La version américaine de la conférence appelée « Internet Librarian 2017 » a eu lieu à la même période (du 23 au 25 octobre 2017) à Monterey en Californie. C'est le pendant de la conférence « Internet Librarian International 2017 » à Londres.
L’information est au cœur du processus de veille. Si l’on n’est pas en mesure d’identifier les bonnes sources et par la suite les informations les plus pertinentes sur un sujet donné, toute analyse et recommandation stratégique en découlant sera incomplète, avec tous les risques que cela entraîne.
L’information produite par les médias, qu’il s’agisse de presse nationale, locale ou même spécialisée est un élément précieux pour la veille quel que soit le secteur d’activité concerné.
Le développement de la presse en ligne il y a une vingtaine d’années ainsi que la prolifération des contenus gratuitement accessibles sur ces sites, parallèlement à l’émergence de Google, a conduit à une croyance trompeuse largement répandue selon laquelle il n’est pas nécessaire de payer pour avoir accès à l’information. Et si l’information ne ressort pas dans Google, c’est qu’elle n’existe pas.
Premier événement en date : l’annonce du rachat de CEDROM-SNI, propriétaire de l’agrégateur de presse Europresse par Cision le 20 décembre dernier. On en sait pour l’instant assez peu sur ce qu’il va advenir d’Europresse et de tous ses clients sur le sol français si ce n’est que cela va apporter « une excellente complémentarité stratégique » et « permettra de renforcer l’offre internationale » de Cision. Nous enquêterons donc sur les conséquences à court et long-terme de ce rachat et la nouvelle place de Cision dans le paysage de la veille, qui, rappelons-le, avait déjà racheté l’Argus de la presse cet été.
Autre rachat : celui de Xilopix, l’éditeur du moteur français Xaphir (pour lequel nos tests avaient été peu concluants) par le moteur français également Qwant. Les deux équipes travailleront ensemble pour développer des solutions de recherche adaptées au respect de la vie privée.
Enfin, l’outil de curation de contenus Storify, que certains de nos lecteurs connaissent et utilisent vient d’être acquis par la start-up américaine Livefyre spécialisée dans la curation de contenus et l’engagement d’audiences, elle-même acquise par Adobe en mai 2016. Storify fermera ses portes en mai 2018 et deviendra une fonctionnalité de LiveFyre qui est par contre un outil payant.
La lutte contre les fake news était un des thèmes central de l’année 2017. Et de nouvelles initiatives voient régulièrement le jour.