Retrouver les dernières déclarations d’une personnalité, rassembler les discours parus dans la presse sur une thématique précise, … voici des problématiques auxquelles peuvent être régulièrement confrontés les professionnels de l’information.
Pourtant, cette entreprise n’a rien d’aisé, loin de là. Même si les déclarations sont souvent mises entre guillemets et/ou en italiques dans les textes et articles qui les relatent, il n’existe pour autant aucun moyen simple et direct pour identifier ces éléments, que ce soit en utilisant des moteurs de recherche ou des bases de données et agrégateurs de presse.
Twitter reste plus que jamais l’un des piliers majeurs de tout processus de veille.
Avec ses 320 millions d’utilisateurs et ses 500 millions de tweets quotidiens, le réseau social offre une extraordinaire masse de données que tout veilleur cherche à capturer.
De plus, la possibilité d’obtenir un accès aux positions et ressentis d’experts, de journalistes, d’hommes politiques ou de célébrités offre au veilleur la perspective de mettre la main sur des informations que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs.
La vie de l’INIST n’a pas été un long fleuve tranquille et les remises en cause ou les questionnements sur sa vocation et ses produits et services n’ont pas manqué. Hors de la sphère publique (l’INIST est un établissement du CNRS), l’INIST était essentiellement connu pour deux produits, Pascal et Francis et un service, Refdoc.
Pascal et Francis sont deux banques de données, la première spécialisée en sciences, technologie, médecine et la seconde couvrant 15 disciplines en sciences humaines et sociales. Francis était particulièrement appréciée aux Etats-Unis où elle n’avait pas tellement d’équivalent.