L’industrie pharmaceutique, et plus largement les problématiques de santé liées au médicament, sont bien présentes sur Twitter.
Il faut dire qu’il s’agit d’un domaine au poids économique mondial très élevé, et toujours croissant, sans même parler des enjeux sociaux et politiques.
La taille du marché mondial était ainsi évaluée à 639 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (chiffre de l’organisation des entreprises du médicament), et s’il reste dominé par l’Amérique du Nord (41% des ventes de médicaments) et l’Europe (26,7%), les pays émergents représentent une part de plus en plus importante des ventes de médicaments. La société IMS Retail Drug Monitor notait ainsi pour l’année 2013 une croissance de 17% et 14% des marchés brésiliens et chinois, à comparer avec une croissance de 3% du marché américain.
La recherche d’informations et la veille portant sur le Moyen-Orient n’est pas une mince affaire notamment en raison de la barrière de la langue, de la méconnaissance des sources locales et du contrôle de l’information souvent mis en place par les gouvernements de ces pays.
Une des ressources incontournables sur cette région s’appelle MEED (Middle East Business Intelligence) et présente l’immense avantage de proposer de très nombreuses ressources en langue anglaise qui couvrent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Le Ministère de l’éducation Nationale, de l’Enseignement et de la Recherche vient de lancer en version beta ScanR, un moteur de recherche permettant d’identifier des organismes de recherche publics et privées (petites, moyennes et grandes entreprises).
Quand on connaît la difficulté qu’il y a à localiser des experts ou des acteurs sur une thématique précise, on ne peut que se féliciter du lancement d’un tel produit.
Mais comment fonctionne t-il, quelles sources interroge t-il et quelles sont ses limites ?
La veille sur un pays étranger, qu’elle soit d’ordre économique, concurrentielle ou sectorielle, représente souvent une véritable épreuve et ce, même quand on maîtrise correctement la langue du pays en question.
Quand on se trouve en terrain connu (en l’occurrence dans son propre pays), on sait généralement où chercher ou du moins, on connaît quelques sources de référence qui vont pouvoir ensuite nous aiguiller rapidement dans la bonne direction et vers les bonnes ressources. Dans un univers qui nous est complètement étranger ou presque, on sait ce que l’on cherche (au moins approximativement) mais on ne sait pas où chercher et surtout par où commencer.
On pourra bien évidemment commencer par explorer des sources internationales (serveurs et bases de données internationales, sites des grandes organisations internationales, ambassades, etc.) qui traitent du pays en question mais il serait dommage de se priver des sources d’informations locales qui sont généralement très complémentaires.
L’apparition et le développement de startups constituent une tendance forte aussi bien en France que dans le monde.
Il n’est d’ailleurs pas simple de définir précisément ce qu’est une startup. On peut en fait remarquer qu’il n’existe pas vraiment de définition standard de ce qu’est une startup, les définitions pouvant varier selon les sources.
Par exemple, pour Wikipedia, la startup est une jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance qui fait souvent l’objet de levées de fonds, alors que pour les créateurs de l’outil Sourcinno que nous verrons plus loin, une startup est une entreprise innovante avec potentiel de croissance et un modèle relativement déployable à l’international. On comprendra, au vu de ces définitions, qu’il n’est pas évident de faire, a fortiori de façon automatisée, une sélection parfaite de startups.
Il y a une dizaine d’années, deux consultants allemands du BCG (Boston Consulting Group), lassés de la difficulté qu’ils rencontraient à trouver facilement et rapidement des statistiques et données quantitatives sur des sujets divers et variés, ont décidé de lancer leur propre projet.
C’est ainsi que Statista a été lancé en Allemagne et plus précisément à Hambourg en 2007. En quelques années, la startup a pris de l’ampleur et compte aujourd’hui plus de 250 employés (des statisticiens, des éditeurs et des experts en bases de données) répartis entre Hambourg, Londres, Madrid et New-York.
L’entreprise a été récompensée à plusieurs reprises et a notamment été nommée « Meilleur portail de statistiques » en 2014 et 2015 par le Library Journal.
Agrobiobase est réalisée par le pôle de Compétitivité Industries & Agro Ressources (IAR) basé à Laon.
Cette banque de données en libre accès permet de rechercher un bioproduit ou un fournisseur de bioproduits de multiples façons :
On obtient comme résultat une liste de produits avec le nom du fournisseur, une brève description et une photo.
En cliquant sur en savoir plus, on obtient une description plus précise et parfois un lien vers le site du fournisseur.
Un onglet permet, après s’être identifié, de demander au pôle IAR d’envoyer une demande d’information au fournisseur du produit.
Actuellement 296 produits de 96 fournisseurs sont recensés, en France et à l’international.
Les producteurs/fournisseurs de bioproduits sont invités à enrichir la base, gratuitement s’ils sont membres du pôle IAR, en payant une somme modique s’ils ne le sont pas.
Par ailleurs, le site propose 14 dossiers thématiques pointus. Le plus récent datant de février 2016 porte sur les produits biosourcés appliqués aux composites, Focus sur les résines biosourcées dans vos composites.
On trouve en outre la liste des partenaires du pôle et des liens utiles.
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
Les collectivités territoriales (aussi appelées collectivités locales) produisent de nombreux contenus qui peuvent revêtir un intérêt stratégique pour les décideurs. Par collectivités territoriales, nous parlons aussi bien des communes, métropoles, communautés de communes que des départements ou encore des régions.
Pendant de très nombreuses années, les contenus produits par ces organismes et pourtant voués à être rendus public, étaient très difficilement accessibles ou uniquement aux habitants du secteur en question (journal de la commune par exemple ou délibérations affichées dans le hall de la mairie). Quand l’on souhaitait recevoir une copie d’un document administratif, il fallait alors faire une demande écrite, ce qui prenait un temps considérable quand la demande n’était pas tout simplement refusée pour des motifs plus ou moins valables.
Bureau van Dijk (aussi connu sous l’acronyme BvD) est un acteur majeur des bases de données financières et business, comme en témoigne la notoriété de bases telles qu’Amadeus ou Diane.
Pour autant, le détail de son offre de produits et services n’est pas toujours très bien connu des professionnels de l’information.
Nous avons donc souhaité faire le point sur l’offre de cet acteur et détailler précisément la base de données Orbis, qui s’avère la base la plus complète dédiée à l’information sur les entreprises que nous avons eu l’occasion de tester.
Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Australie.
L’Australie, bien que plus proche du continent asiatique que du continent européen, a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les Etats-Unis. De par sa taille et son importance sur la scène internationale, l’Australie est un pays qui ne manque pas de sources d’informations, fiables de surcroît. La difficulté n’est pas tant d’identifier des sources (elles sont extrêmement nombreuses et toutes anglophones) que de sélectionner les plus pertinentes pour un sujet donné.
La recherche d’études de marché et l’obtention de ce type de données, très prisé par les entreprises, est une mission dont il n’est pas simple de s’acquitter.
Et ce, pour trois raisons principales : les bonnes sources de données de marché sont très difficiles à localiser dans l’immense univers informationnel, que ce soit chez les fournisseurs d’informations spécialisés et les sources d’information à notre disposition, elles sont la plupart du temps très chères, et enfin leur qualité n’est jamais assurée, la fiabilité des données trouvées n’étant jamais garantie et devant être évaluée par recoupement.
Le courrier du CFIB, sous la plume de Fabienne Monfort-Windels, a fait part des nouvelles possibilités offertes par Wikipedia pour ce qui concerne la recherche sur les structures chimiques.
L’idée est de pouvoir rechercher sur les structures de 15.000 composants chimiques présents dans Wikipedia. En fait, pour diverses raisons techniques, les recherches sont limitées à environ 13.500 structures, ce nombre étant en constante croissance.
Ce projet est une collaboration entre le laboratoire Novartis, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et Actelion, une société biopharmaceutique.
Nous poursuivons aujourd’hui notre série d’articles sur les sources d’informations spécialisées dans différents pays, en nous intéressant non pas à un pays mais à une région: l’Amérique du sud.
Dans cette importante région économique, le Brésil s’est détaché dans la dernière décennie du fait de sa croissance et pour sa dynamique économique.
Néanmoins, derrière la locomotive brésilienne ont commencé à émerger de nouvelles puissances régionales prêtes à reprendre le flambeau des économies régionales « émergentes » au moment où la croissance brésilienne commençait à se normaliser (passée de 7,5% en 2010 à 2% en 2013).
Dans le domaine des SHS (Sciences Humaines et Sociales) on trouve un grand nombre de banques de données bibliographiques.
PsycTESTS est une banque de données hybride qui recense, en plus des notices bibliographiques, des tests dans le domaine de la psychologie : tests d’aptitude, tests du fonctionnement cognitif, tests de la personnalité…
Le contenu remonte à 1 896, avec plus de 27 000 tests dont 68% ont été ajoutés depuis l'année 2000.
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Nous consacrons la twittliste de ce numéro de Netsources au secteur du tourisme, en nous focalisant d’une part sur les informations francophones (France, Belgique, Suisse, Québec) et d’autre part sur les actualités économiques et les grandes tendances de ce secteur.
Nous avons également introduit une petite nouveauté en complétant les listes des comptes Twitter à suivre par certaines pages Scoop-it réalisées par des spécialistes du domaine. Notre objectif est donc de lister des « curateurs » sélectionnant les informations incontournables ou étonnantes dans le domaine du tourisme.
i2D (Information, Données et Documents) est le nouveau nom de Documentaliste-Sciences de l'information, la publication bien connue de l'ADBS.
Dans son premier numéro, on trouve un dossier très intéressant intitulé "Littérature grise : de l'ombre à la lumière".
La plupart des articles font état de nombreuses réflexions, de présentations générales et évoquent divers sites de littérature grise.
Nous avons exploré une sélection d'entre eux qui ont attiré notre attention et que, pour la plupart, nous ne connaissions pas ou peu.
Si l'on reprend l'introduction de Joachim SCHÖPFEL qui a coordonné le dossier d'i2D "La littérature grise, terme générique, désigne les documents produits par l'administration, l'industrie, l'enseignement supérieur et la recherche, les services, les ONG, les associations, etc., qui n'entrent pas dans les circuits habituels d'édition et de distribution. Il s'agit surtout de rapports, travaux non publiés (working papers), thèses, conférences, présentations, mémoires, etc. Imprimés ou en format numérique, ces documents sont souvent difficiles à identifier et à acquérir".
Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources par pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Angola.
Le pays présente des perspectives intéressantes pour de nombreuses entreprises et investisseurs étrangers de par la richesse de son sol et sa croissance, l’une des plus dynamiques d’Afrique.
Pour autant, ce n’est pas un pays facile à aborder : d’une part à cause de la langue officielle, le portugais que peu de personnes maîtrisent et d’autre part, en raison du manque de sources d’informations locales et de leur manque de transparence et de fiabilité, même pour les sources officielles.
Les longs débats qui se déroulent depuis plusieurs mois concernant le projet de loi sur le secret des sources des journalistes illustrent l’importance des sources dans ces métiers.
Il en est de même pour la pratique de la veille : en effet, la compétence des professionnels de la veille ne se limite pas à l’utilisation de solutions techniques de collecte automatisée ou de traitement. Le secret de la réussite, en matière de recherche d’information ou de veille stratégique, repose aussi en grande partie sur la qualité du sourcing, c’est-à-dire l’éventail des sources à utiliser, qu’il s’agisse de sources classiques (articles, études, données financières) ou issues du web social et temps réel (blogs, réseaux sociaux).
Twitter est devenu une source d’information incontournable pour les professionnels de l’information. Pour autant, il est souvent sous-exploité car il est difficile de se repérer au milieu de ces milliards de tweets et de comptes pour en extraire les informations réellement utiles.
Après les twittlistes dédiées aux transports publics puis au luxe, nous avons choisi de nous intéresser cette fois-ci à un domaine qui concerne tous nos lecteurs : l‘info-doc.
L’identification d’appels d’offres est une problématique bien connue des professionnels de l’information, mais ce n’est pas pour autant un parcours de santé.
D’un côté, il faut réussir à comprendre et à se repérer dans ce dédale d’informations émanant aussi bien d’organismes privés que publics, répondant à des réglementations plus ou moins strictes selon les cas et pas forcément accessibles à tout un chacun ; et d’autre part, il faut disposer d’un minimum de connaissances et d’outils pour identifier les appels d’offres susceptibles d’intéresser l’entreprise.
Tenders Electronic Daily, plus connu sous son acronyme TED, est la version web du supplément au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE, série S).
Cette base de données créée en 1983 est produite par l’Office des Publications Officielles de l’Union Européennes (OPOCE) ; elle contient tous les appels d’offres de marchés publics publiés par les 28 états-membres de l’Union Européenne, aussi bien les gouvernements centraux que les collectivités territoriales ou autres institutions publiques.
Les appels d’offres internationaux représentent de grandes opportunités à l’export non seulement pour les grandes entreprises mais aussi pour les PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire).
Selon l’OMC, les marchés publics internationaux représentent 15% du PIB mondial. Avec des achats estimés à 9 000 milliards de dollars chaque année, ils représentent des opportunités d’affaires mal connues des PME et ETI qui les considèrent souvent réservées aux grands groupes. L’identification de ces marchés et le processus de réponse sont de vrais défis pour les entreprises qui sont souvent découragées.
L’objectif de cet article est de donner à nos lecteurs un aperçu global des appels d’offres internationaux, avec les sources et les bonnes pratiques de recherche afin de les aider au mieux à atteindre ces nouveaux marchés.
Nous avons divisé cette sélection de sources d'information en 5 rubriques principales :
NOM |
LIEN |
URL RACCOURCIE |
PORTÉE |
ACCÈS |
Global Tenders |
Monde |
Payant |
||
Dg Markets - Tenders Worldwide |
Monde |
Payant |
||
TED (Tenders Electronic Daily) |
Europe |
Gratuit |
||
France Marchés |
France |
Gratuit |
||
Marchés Online |
France |
Gratuit/Payant |
||
e-marchés publics |
France |
Gratuit/Payant |
Que ce soit pour une recherche ponctuelle ou pour une veille, la presse est, dans la majorité des cas, une ressource incontournable.
Mais alors qu’on connaît généralement assez bien les sources de son propre pays ainsi que les outils et méthodes pour y accéder, la presse étrangère qu’elle soit nationale, locale, économique ou spécialisée représente généralement une grande inconnue.
Non seulement on ne connaît pas ou peu les titres de presse du pays (à part quelques-uns disposant d’une renommée internationale ou certains dans sa spécialité) mais, en plus, lorsqu’on a finalement réussi à en identifier, on est bien incapable de déterminer quels sont ceux qui ont la plus grande audience, le plus de crédibilité et le plus d’impact dans le pays en question.
Comme certains sujets internationaux sont relativement bien couverts en France et dans la presse anglophone, on pourrait être tenté de renoncer à la recherche dans le reste de la presse étrangère et notamment la presse du pays concerné (d’autant plus quand on ne parle pas la langue). Mais c’est souvent une grave erreur qui peut faire passer à côté d’informations précieuses.
La National Library of Australia qui a créé et gère le site TROVE a annoncé que sa collection d’anciens quotidiens australiens numérisés avait atteint 15 millions de pages sur ce site.
Le projet lancé en 2008 avec le National and State Libraries Australasia annonce être la plus importante collection de cette nature accessible gratuitement.
Ce projet a consisté à numériser tous les articles et les publicités des quotidiens australiens publiés de 1803 à 1954. The Australian Women’s weekly étant pris en compte jusqu’en 1982.
Accédez à cette twittliste via notre compte @Flateam
La Twittliste de cette semaine est consacrée au luxe, avec l’objectif d’offrir un panorama aussi complet que possible des actualités économiques ainsi que des grandes tendances de ce secteur dont le poids dans l’économie mondiale est estimé à près de 1 200 milliards d’euros.
Pour poursuivre notre série d’articles sur les ressources par pays, nous avons choisi de nous intéresser cette fois-ci à l’Allemagne.
Compte tenu de son potentiel économique et technologique, l’Allemagne présente un intérêt incontournable pour les professionnels de l’information et les spécialistes de l’intelligence concurrentielle et stratégique.
Pour faciliter leur travail, nous allons détailler dans la suite les principales sources d’information générale, sectorielle et stratégique concernant ce pays, qu’elles soient gratuites ou payantes.
La banque de données du NTIS américain (National Technical Information Service) référence plus de 3 millions de documents depuis 1964, essentiellement des rapports de recherche d’agences fédérales américaines, mais aussi quelques rapports de recherche d’origine non américaine.
Les références sont indexées de façon détaillée et proposent un résumé.
Pendant longtemps, ces rapports ont été payants, avec d’ailleurs des prix assez variables. Le NTIS a décidé de rendre gratuits pour les américains 800 000 de ces rapports qui sont disponibles en PDF.
Pour les autres, le scan sera payant pour le premier demandeur puis le rapport deviendra gratuit avec ceux qui sont déjà en PDF.