Que ce soit pour une recherche ponctuelle ou pour une veille, la presse est, dans la majorité des cas, une ressource incontournable.
Mais alors qu’on connaît généralement assez bien les sources de son propre pays ainsi que les outils et méthodes pour y accéder, la presse étrangère qu’elle soit nationale, locale, économique ou spécialisée représente généralement une grande inconnue.
Non seulement on ne connaît pas ou peu les titres de presse du pays (à part quelques-uns disposant d’une renommée internationale ou certains dans sa spécialité) mais, en plus, lorsqu’on a finalement réussi à en identifier, on est bien incapable de déterminer quels sont ceux qui ont la plus grande audience, le plus de crédibilité et le plus d’impact dans le pays en question.
Comme certains sujets internationaux sont relativement bien couverts en France et dans la presse anglophone, on pourrait être tenté de renoncer à la recherche dans le reste de la presse étrangère et notamment la presse du pays concerné (d’autant plus quand on ne parle pas la langue). Mais c’est souvent une grave erreur qui peut faire passer à côté d’informations précieuses.
En revanche, dans le cas de sujets plus spécifiques avec un fort impact ou contenu local, on n’a souvent pas d’autre choix que de retrousser ses manches et d’affronter à bras le corps la découverte et l’exploration de la presse locale.
Cet article se focalisera donc sur les outils et méthodes à disposition des professionnels de l’information pour identifier et interroger la presse étrangère. Nous commencerons bien évidemment par les multiples ressources disponibles sur les agrégateurs de presse comme Factiva, Nexis, EDD, Europresse, etc…, et nous verrons par la suite quelles ressources Web peuvent également apporter une aide précieuse.
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On sait que les méthodes d’évaluation de l’impact des publications sont apparues il y a déjà de nombreuses années.
En effet, Eugène Garfield dit avoir déjà pensé en 1955 à l’Impact Factor, ce qui conduira quelques années plus tard à la création du Science Citation Index proposé par sa société ISI (Institut for Scientific Information), créée en 1960. ISI a été racheté en 1992 par Thomson Scientific & Healthcare. Elle s’appelle maintenant Thomson ISI et appartient au groupe Thomson Reuters.
La création des facteurs d’impact n’est pas une science exacte et les critiques sur leur constitution, surtout sur leur utilisation, notamment pour l’évaluation des chercheurs, ne manquent pas, mais ce n’est pas le sujet de cet article.
Ces critiques ont cependant facilité la recherche d’autres outils nés d’autres initiatives.
C’est comme cela que l’on peut présenter l’Impact per Publication (IPP) que vient de lancer Scopus et qui vient enrichir les différentes façons de mesurer l’impact des publications.
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On sait que définir les classes que l’on peut rattacher à un brevet est un exercice difficile et un peu subjectif et ce quelles que soient les classifications. C’est pourquoi le lancement de Patentclassifier nous a intéressés.
Lancé récemment, ce site permet, après une analyse sémantique d’une série de mots-clés ou d’un texte, de trouver quels sont les codes de la classification américaine des brevets qui peuvent être pertinents avec cette matière.
Nous avons fait un test simple. Nous avons cherché dans Orbit des brevets américains incluant dans leur titre les mots Airbag et Fabric et (manufacturing ou production) avec les troncatures adaptées.
Dans la mesure où Patentclassifier ne travaille qu’avec les brevets délivrés sur la période 2001-2014 nous avons choisi un brevet délivré, à savoir le brevet US 8920880.
Nous avons mis dans la fenêtre de Patentclassifier le titre, dans un premier temps, et l’abstract dans un deuxième temps.
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Nous avons conduit récemment une recherche pleine d’enseignements. Celle-ci s’est déroulée en plusieurs étapes...
Un responsable R&D nous a exposé une problématique générale en termes de problème à résoudre. La formulation était parfaitement claire et immédiatement compréhensible, mais pas du tout opérationnelle en termes de recherche, en particulier dans les banques de données. Il s’agissait de trouver un ou des partenaire(s) soit pour un transfert de technologie soit pour l’élaboration d’un projet de recherche commun.
Une séance de travail a permis de dégager plusieurs principes technologiques selon lesquels pourraient s’organiser des réponses intéressantes fournissant aussi des termes ou des concepts à utiliser dans les recherches.
En dépouillant les résultats nous avons rencontré deux difficultés :
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La nouvelle base de l’INPI mise en ligne le 28 janvier fusionne les deux anciennes bases FR Esp@cenet et Statut des brevets.
7,7 millions de demandes sont maintenant disponibles en libre accès :
. les demandes de brevets et de certificats d’utilité français (F) publiés à partir de 1902
. les demandes européennes (EP) et internationales (WO) depuis l’origine (soit 1978), qu’elles désignent ou non la France
. les demandes de certificats complémentaires de protection (spécifique aux médicaments et aux produits phytosanitaires) à partir de 1993.
Le contenu a été enrichi avec :
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La National Library of Australia qui a créé et gère le site TROVE a annoncé que sa collection d’anciens quotidiens australiens numérisés avait atteint 15 millions de pages sur ce site.
Le projet lancé en 2008 avec le National and State Libraries Australasia annonce être la plus importante collection de cette nature accessible gratuitement.
Ce projet a consisté à numériser tous les articles et les publicités des quotidiens australiens publiés de 1803 à 1954. The Australian Women’s weekly étant pris en compte jusqu’en 1982.
Tous les mots du texte sont cherchables et affichent à l’écran la reproduction de l’article original et le texte océrisé.
Comme la qualité de l’océrisation n’est pas toujours parfaite, les lecteurs ont la possibilité d’envoyer des corrections.
Cette collection ne représente qu’une toute petite partie de l’offre de TROVE qui comprend aussi de nombreux autres contenus et des métadonnées, des articles, des livres que l’on peut feuilleter, des cartes, de la musique et des vidéos ainsi que des archives de sites Web, par exemple celui des J.O de 2000 à Sidney qui n›est plus accessible sur le Web. Le site annonce donner accès à plus de … 400 millions de ressources !
On n’a pas besoin tous les jours d’informations sur l’Australie, mais ce site « tentaculaire » permet d’avoir accès à des quantités d’informations de toute nature et en provenance du monde entier.
Seul regret, l’interface de recherche ne permet pas de faire des recherches très sophistiquées et un nombre non négligeable de liens renvoie sur des sites auxquels il faut être abonné.
PANORAMA • Ressources sur l’Allemagne
WEB INVISIBLE • Nexis, un vétéran toujours alerte
ACTUALITÉ • La « gratuité » des rapports de NTIS
AGENDA • II-SDV meeting 2015 à Nice
ICIC 2014
• Dialog : du nouveau dans les citations de brevets
• Le projet de certification pour les chercheurs d'information brevet
• Copyright et text mining
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Pour poursuivre notre série d’articles sur les ressources par pays, nous avons choisi de nous intéresser cette fois-ci à l’Allemagne.
Compte tenu de son potentiel économique et technologique, l’Allemagne présente un intérêt incontournable pour les professionnels de l’information et les spécialistes de l’intelligence concurrentielle et stratégique.
Pour faciliter leur travail, nous allons détailler dans la suite les principales sources d’information générale, sectorielle et stratégique concernant ce pays, qu’elles soient gratuites ou payantes.
L’Allemagne est la première puissance économique de la zone Euro et même de l’Europe et se place en 4e position au niveau mondial derrière les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Même si sa croissance a été relativement faible en 2013 (0.5%), elle a été bien plus importante et même supérieure aux attentes en 2014 avec 1.5% (là où la France n’atteint que 0.4%). Le pays a réussi à contenir son taux de chômage à 6.7% en 2014 contre 6.9% en 2013.
Le principal secteur d’activité en Allemagne n’est autre que le secteur tertiaire qui contribue à environ 70% du PIB. Contrairement à d’autres pays européens, le pays dispose d’un grand nombre de PME innovantes et très actives (plus de 3 millions) qui emploient plus de 70% des salariés. Le secteur industriel représente quant à lui 28% du PIB et le secteur agricole seulement 1%.
L’Allemagne exporte beaucoup (40% de son PIB) notamment dans le reste de l’Europe, aux Etats-Unis et en Chine.
Au niveau politique, l’Allemagne dispose d’un président qui n’a qu’un rôle très limité, le pouvoir étant principalement exercé par le chancelier (Angela Merkel [CDU] depuis 2005).
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Poursuivant notre série d’articles faisant le point sur les fonctionnalités originales et innovantes des différents serveurs d’information, nous avons choisi de nous attarder ce mois-ci sur le produit Nexis, proposé par LexisNexis Business Information Solutions.
Rappelons que Nexis propose une offre concurrente de celle de Factiva, à savoir 36 000 sources d’information dont 12 000 titres de presse à l’international couvrant les principaux pays.
Outre une collection de titres français, Nexis propose par exemple un important bouquet de sources néerlandaises, ou encore des sources britanniques pour partie complémentaires de celles disponibles sur Factiva…
De nouvelles sources sont régulièrement ajoutées : ainsi 76 titres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ainsi que 60 titres en langue russe sont venus enrichir le catalogue en 2014.
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La banque de données du NTIS américain (National Technical Information Service) référence plus de 3 millions de documents depuis 1964, essentiellement des rapports de recherche d’agences fédérales américaines, mais aussi quelques rapports de recherche d’origine non américaine.
Les références sont indexées de façon détaillée et proposent un résumé.
Pendant longtemps, ces rapports ont été payants, avec d’ailleurs des prix assez variables. Le NTIS a décidé de rendre gratuits pour les américains 800 000 de ces rapports qui sont disponibles en PDF.
Pour les autres, le scan sera payant pour le premier demandeur puis le rapport deviendra gratuit avec ceux qui sont déjà en PDF.
On peut noter que les américains ont accès gratuitement aux rapports américains et non américains. Pour les demandeurs non américains, l’accès aux 800 000 rapports est payant. Ils doivent prendre un abonnement d’un an au prix de 300$ pour un seul accès, 1 500 $ jusqu’à 49 accès etc. Ce service s’appelle Premium NTRL (National Technical Reports Library qui est le vrai nom de cette base de données couramment baptisée NTIS).
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