Très éloignée des autres présentations, celle de Dawn Anderson, spécialiste du SEO (Search Engine Optimization) était néanmoins intéressante dans la mesure où elle faisait écho à ce que vivent les professionnels de l’information.
Le monde du SEO et de ceux qui développent les moteurs sont des mondes avec très peu de connexions.
Le SEO est encore trop souvent perçu par les informaticiens comme des personnes qui manipulent les résultats de recherche et sont souvent associés à l’image du spam.
Pourtant, les professionnels du SEO s’intéressent de plus en plus aux articles de recherche produits par ceux qui développent les moteurs pour comprendre les principaux concepts et évolutions, même s’ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour comprendre les éléments les plus techniques.
Ces articles académiques sont tout d’abord de plus en plus accessibles grâce au développement de l’open access mais aussi et surtout, le SEO devient de plus en plus difficile.
Fini le temps où les moteurs n’avaient que quelques critères qui influençaient leurs algorithmes. Google en utilise aujourd’hui plus de 200. Et le développement du machine learning ne simplifie pas la tâche des professionnels du SEO, car les moteurs ressemblent de plus en plus à des boîtes noires dont il faut essayer de comprendre les grands principes sans jamais réussir à percer les secrets des détails précis de l’algorithme.