Marie-Laure ChesneSeck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheur en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
La feuille de mission qui m’était confiée était large, et comportait notamment la gestion de la transition avec l’offre de service de l’ancienne fonction info-doc, en accompagnant l’autonomisation des publics, la mise en place d’une offre d’« Intelligence scientifique » en support de la prise de décision, l’assistance à maitrise d’ouvrage, l’animation de systèmes d’information collaboratifs, et la gestion intelligente d’un budget destiné à l’outsourcing d’une partie de l’activité.
Lire aussi :
De l’excellence opérationnelle à une externalisation maîtrisée
Je me focaliserai dans ce premier article sur les pistes que j’ai suivies pour proposer une offre d’analyse à valeur ajoutée, en mobilisant les techniques documentaires déjà maîtrisées, et en empruntant de nouvelles techniques venant de l’intelligence concurrentielle, du marketing stratégique ou de la cartographie de brevets.
La demande principalement formulée relevait de la réalisation de cartographies/état des lieux de l’activité d’innovation sur de grands domaines de connaissance critiques pour la stratégie de l’entreprise. En particulier, mes clients souhaitaient détecter des innovations à des stades de maturité bien particuliers. Ces exigences ont orienté mon choix des sources à utiliser.
Les défis auxquels j’ai été confrontée étaient de plusieurs ordres.
Déjà abonné ? Connectez-vous...