PANORAMA • Ressources sur l’Allemagne
MÉTHODOLOGIE • Outils et méthodes pour identifier et interroger la presse étrangère
OUTILS
• Scopus lance un nouvel outil de mesure d'impact des publications
• Patentclassifier : un nouvel outil décevant
MÉTHODOLOGIE • Une façon originale de trouver des partenaires technologiques
CARNET
• L’INPI met en ligne une nouvelle banque de données
• Le site australien TROVE atteint les 15 millions de pages de quotidiens anciens numérisés
SOURCING • Brèves de contenu - Février 2015
Que ce soit pour une recherche ponctuelle ou pour une veille, la presse est, dans la majorité des cas, une ressource incontournable.
Mais alors qu’on connaît généralement assez bien les sources de son propre pays ainsi que les outils et méthodes pour y accéder, la presse étrangère qu’elle soit nationale, locale, économique ou spécialisée représente généralement une grande inconnue.
Non seulement on ne connaît pas ou peu les titres de presse du pays (à part quelques-uns disposant d’une renommée internationale ou certains dans sa spécialité) mais, en plus, lorsqu’on a finalement réussi à en identifier, on est bien incapable de déterminer quels sont ceux qui ont la plus grande audience, le plus de crédibilité et le plus d’impact dans le pays en question.
Comme certains sujets internationaux sont relativement bien couverts en France et dans la presse anglophone, on pourrait être tenté de renoncer à la recherche dans le reste de la presse étrangère et notamment la presse du pays concerné (d’autant plus quand on ne parle pas la langue). Mais c’est souvent une grave erreur qui peut faire passer à côté d’informations précieuses.
On sait que les méthodes d’évaluation de l’impact des publications sont apparues il y a déjà de nombreuses années.
En effet, Eugène Garfield dit avoir déjà pensé en 1955 à l’Impact Factor, ce qui conduira quelques années plus tard à la création du Science Citation Index proposé par sa société ISI (Institut for Scientific Information), créée en 1960. ISI a été racheté en 1992 par Thomson Scientific & Healthcare. Elle s’appelle maintenant Thomson ISI et appartient au groupe Thomson Reuters.
On sait que définir les classes que l’on peut rattacher à un brevet est un exercice difficile et un peu subjectif et ce quelles que soient les classifications. C’est pourquoi le lancement de Patentclassifier nous a intéressés.
Lancé récemment, ce site permet, après une analyse sémantique d’une série de mots-clés ou d’un texte, de trouver quels sont les codes de la classification américaine des brevets qui peuvent être pertinents avec cette matière.
Nous avons fait un test simple. Nous avons cherché dans Orbit des brevets américains incluant dans leur titre les mots Airbag et Fabric et (manufacturing ou production) avec les troncatures adaptées.
Nous avons conduit récemment une recherche pleine d’enseignements. Celle-ci s’est déroulée en plusieurs étapes...
Un responsable R&D nous a exposé une problématique générale en termes de problème à résoudre. La formulation était parfaitement claire et immédiatement compréhensible, mais pas du tout opérationnelle en termes de recherche, en particulier dans les banques de données. Il s’agissait de trouver un ou des partenaire(s) soit pour un transfert de technologie soit pour l’élaboration d’un projet de recherche commun.
Une séance de travail a permis de dégager plusieurs principes technologiques selon lesquels pourraient s’organiser des réponses intéressantes fournissant aussi des termes ou des concepts à utiliser dans les recherches.
La nouvelle base de l’INPI mise en ligne le 28 janvier fusionne les deux anciennes bases FR Esp@cenet et Statut des brevets.
7,7 millions de demandes sont maintenant disponibles en libre accès :
. les demandes de brevets et de certificats d’utilité français (F) publiés à partir de 1902
. les demandes européennes (EP) et internationales (WO) depuis l’origine (soit 1978), qu’elles désignent ou non la France
. les demandes de certificats complémentaires de protection (spécifique aux médicaments et aux produits phytosanitaires) à partir de 1993.
La National Library of Australia qui a créé et gère le site TROVE a annoncé que sa collection d’anciens quotidiens australiens numérisés avait atteint 15 millions de pages sur ce site.
Le projet lancé en 2008 avec le National and State Libraries Australasia annonce être la plus importante collection de cette nature accessible gratuitement.
Ce projet a consisté à numériser tous les articles et les publicités des quotidiens australiens publiés de 1803 à 1954. The Australian Women’s weekly étant pris en compte jusqu’en 1982.
PANORAMA • Blogs : comment les identifier et évaluer leur crédibilité ?
MEDIAS SOCIAUX ET ENTREPRISE • Information et média sociaux :règles de bon usage pour les sociétés cotées
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• Le Meilleur des blogs de Janvier-Février 2015
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VEILLE • Curation et veille en entreprise et dans les collectivités
S’il y a bien une information qui est passée complètement inaperçue au cours des derniers mois, c’est celle de la disparition du moteur de blog de Google, « BlogSearch », qui permettait d’effectuer sa recherche sur un index uniquement composé de blogs et non sur l’index général du moteur.
Cette disparition est-elle le fruit d’une désaffection des internautes pour les blogs, les blogs ont-ils perdu de leur singularité au point qu’il n’est plus nécessaire de les différencier des autres types de sources ou bien est-ce simplement un pas de plus dans la stratégie de simplification du géant américain qui effectue un grand ménage de printemps dans ses services tous les ans à la même période (iGoogle, Google Reader, etc) ?
Face au développement rapide de la communication sur les réseaux sociaux, l’Autorité des marchés financiers (l’AMF) a décidé d’établir des règles de bon usage pour les sociétés cotées.
Après l’étude de l’impact sur la communication financière de l’utilisation, d’internet et des réseaux sociaux par les sociétés cotées, et après consultation de différents acteurs, l’AMF a publié en décembre dernier une recommandation relative à ce sujet. Celle-ci a pour objectif d’accompagner les sociétés cotées dans la gestion de leur site internet corporate comme outil de communication et dans l’utilisation des réseaux sociaux (tels que Facebook, Twitter, LinkedIn) pour la diffusion d’informations.