Le courrier du CFIB, sous la plume de Fabienne Monfort-Windels, a fait part des nouvelles possibilités offertes par Wikipedia pour ce qui concerne la recherche sur les structures chimiques.
L’idée est de pouvoir rechercher sur les structures de 15.000 composants chimiques présents dans Wikipedia. En fait, pour diverses raisons techniques, les recherches sont limitées à environ 13.500 structures, ce nombre étant en constante croissance.
Ce projet est une collaboration entre le laboratoire Novartis, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et Actelion, une société biopharmaceutique.
Le thème récurrent de l’«infobésité» (ce mot-valise désignant un trop plein d’informations caractéristiques des sociétés modernes) a conduit ces dernières années à la recherche de méthodes permettant de clarifier et de faciliter la compréhension de masses importantes de données.
Ces méthodes, souvent issues du milieu du management, vont de l’utilisation d’outils ou d’applications spécifiques jusqu’à des idées plus cocasses, comme celle consistant à faire payer par l’expéditeur chaque email reçu, afin de limiter le nombre de mails inutiles.
Après l’analyse de Sindup et Synthesio dans le numéro précédent de Netsources, nous continuons notre exploration des plates-formes de surveillance des médias sociaux avec Meltwater, dont l’outil est l’un des plus en vue du marché à une échelle mondiale.
La société Meltwater, d’origine norvégienne, a été fondée en 2001. Elle est implantée dans 55 pays, son siège principal étant à San Francisco. Elle emploie 1000 personnes et compte 24.000 clients.
Le 12 octobre 2015, Digital Science a lancé sa nouvelle base de données GRID. Il s’agit d’une base de données en ligne, gratuite et facile à utiliser, qui contient des informations sur les organismes de recherche à travers le monde.
Elaborée en interne par Digital Science, GRID contient 50.000 noms d’établissements avec des identifiants uniques et des informations de géolocalisation à travers 212 pays. Les données sont tirées de sources des bailleurs de fonds et de publication en libre accès, tels que NIH, PubMed et UK Gateway to Research.
La base de données comprend la majorité d’établissements du monde entier qui ont reçu des financements pour la recherche, disponibles sous une licence internationale CC-BY C-BY Creative Commons Attribution 4.0, qui permet à l’utilisateur de partager ou adapter le contenu disponible pour tout usage, même commercial.
Cette nouvelle base vise à susciter l’innovation, en fournissant aux scientifiques, aux développeurs et aux entrepreneurs des données standardisées sur les différents établissements, qui seront interopérables avec les technologies et les plateformes existantes. C’est également pour assurer la perspicacité, la transparence et la précision, permettant à toute personne intéressée de visualiser et utiliser efficacement la liste commune internationale des organismes de recherche.
La disparition de Google Reader en juillet 2013 a été vécue comme un drame par ses nombreux utilisateurs, pour qui le lecteur de Flux RSS de la firme californienne restait jusqu’alors le leader incontesté et incontestable dans le domaine. Mais la disparition du leader en la matière a aussi été une énorme bouffée d’air frais pour les autres lecteurs de flux RSS, qui ne rassemblaient jusque-là qu’une niche d’utilisateurs inquiets à l’idée de confier la majorité de leurs données à Google.
De fait, Feedly, qui existait déjà depuis cinq ans lors de la fermeture de Google Reader, affirmait avoir enregistré près de 3 millions de nouveaux utilisateurs dans les deux semaines suivants la fermeture du service de Google.
De nombreux articles et contenus de qualité utiles aux professionnels de l’info-doc sont publiés sur le Web au quotidien. Encore faut-il avoir le temps de suivre ces blogs et sites spécialisés et de lire leurs nombreuses publications.
Nous continuons dans cette rubrique de sélectionner pour vous nos meilleures lectures de septembre, octobre et novembre.
Le web devient de plus en plus émotionnel et ce sont des sentiments qui vont de plus en plus modeler les services. Facebook a annoncé récemment une extension de son bouton “J’aime”. Ainsi, en plus d’aimer, de commenter et de partager, les utilisateurs de Facebook pourront bientôt être en colère, tristes ou encore amusés par une publication. De la même façon, Twitter pourra maintenant aussi évaluer ce qu’aiment ses utilisateurs grâce aux nouveaux cœurs de son interface.
Après un paysage réputationnel, c’est donc un paysage émotionnel qui se développe sur le web, empli de cœurs, de likes et autres mots-images évoquant des états affectifs. Camille Alloing et Julien Pierre ont analysé ce nouveau paysage émotionnel qui se développe sur le web et qui influence véritablement le système économique. Pour expliquer ce phénomène ils ont choisi le terme de « capitalisme affectif ».
ACTUALITÉS
• Fraudes et plagiats dans la recherche scientifique
OUTILS
• A tester absolument : Millie, le nouveau moteur gratuit de Northern Light
MÉTHODOLOGIE
• Trouver et identifier des salons dans le monde entier
BASES DE DONNÉES
• Les thèses de Dissertation Abstracts sont maintenant référencées dans Compendex
• PsycTESTS : une base originale
Depuis fort longtemps, un article scientifique publié était considéré comme une sorte de vérité révélée qu’il était indécent et malvenu de critiquer.
Le médecin chercheur Philippe Froguel rappelle dans un excellent article1 que, dans les années 1990, ayant remarqué au cours de l’expertise d’un article qu’il effectuait pour « Nature Genetics », et dont il a contesté l’un des résultats, le jugeant « impossible », ce fut lui et non pas le tricheur auteur de l’article qui fut sommé de s’expliquer.
Depuis les choses ont - heureusement - évolué et ce médecin chercheur signale qu’en 2006, et tout récemment encore, le gouvernement américain a mis en prison des fraudeurs qui avaient obtenu de manière indue des financements d’agences fédérales.
Northern Light a maintenant une vingtaine d’années et durant ces vingt ans il a pris plusieurs virages stratégiques.
Il a même appartenu quelques temps à Divine avant la débâcle financière de celui-ci, ce qui a permis le rachat à bon prix de Northern Light par son ancien PDG.
Nous avons parlé dans le numéro 293 de BASES (Mai 2012) du « nouveau Northern Light » et rappelé son histoire. Le principal produit de Northern Light est son portail d’entreprises baptisé SinglePoint qui agrège tant du contenu externe que du contenu interne. Il utilise son propre moteur de recherche et propose aussi du data mining.