Threads, le réseau de micro-blogging de Meta, est accessible en France depuis quelques semaines. Le public commence à s’y rendre, y faire sa veille peut-il donc devenir intéressant ?
Threads a été créé par Meta en juillet 2023. Lancé au départ aux États-Unis, il lui a fallu plusieurs mois pour se conformer à la législation européenne. S’il a très vite dépassé les 100 millions d’utilisateurs, laissant croire à une relève assurée de X (ex. Twitter), les chiffres sont aussi très vite retombés et le manque de fonctionnalités essentielles perdure. Le terme Threads désigne ces longs fils de discussions - un post et les commentaires auxquels il donne lieu - apparus pour la première fois sur X.
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Quelques spécificités par rapport à X :
● La limite d’un post (appelé thread) est de 500 caractères et 5 minutes par vidéo,
● Les publications peuvent être modifiées dans un délai de 5 minutes (uniquement le texte, pas les pièces jointes),
● La description visuelle des photos et des vidéos pour les populations malvoyantes est automatique (mais modifiable),
● Le nombre de mentions « J’aime » sur les publications peut être masqué,
● L’insertion de sondages est prise en charge.
Lors de l’inscription, il est requis d’avoir un compte Instagram pour publier et interagir (voir Figure 1). Sans « Insta », on peut uniquement consulter des contenus et rechercher des comptes. Ce choix est réversible à tout moment, tout comme la possibilité d’avoir un profil public ou privé (cette deuxième option s’applique par défaut pour les moins de 18 ans). On peut en effet créer son compte en public (tout le monde peut nous voir et nous suivre) ou en privé.
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L’Information scientifique et technique intéresse particulièrement les développeurs d’outils IA. En 2023, nous avons repéré au total plus de 20 outils IA spécifiquement dédiés à l’IST. Voici un tour d’horizon, le plus complet possible, pour aider le professionnel de la recherche d’information et de la veille à y voir plus clair et comprendre quelle place leur donner dans son activité.
Si les outils IA dédiés à l’IST s’adressent avant tout aux chercheurs, nombre d’entre eux sont également adaptés aux pros de l’info. Leur promesse ? Gain de temps et augmentation de la productivité, aux niveaux de la recherche d’information, de l’analyse et de la rédaction.
Pour cela, ces outils proposent notamment les fonctionnalités suivantes :
● Recherche dans la littérature scientifique ;
● Recommandation d’articles ;
● Résumé automatique et dialogue avec les documents ;
● Extraction de données ou concepts.
Les Business cases sont une source originale d’information sur des problématiques d’entreprises, des questions de management ou d’éthique. Si, dans quelques cas, l’accès à ces études appliquées au milieu des affaires est réservé au monde universitaire (enseignants et étudiants), très souvent, leur accès peut être ouvert à d'autres publics. On recommandera dans tous les cas de bien vérifier les droits d'auteur et les exploitations possibles.
Selon les sources, il existerait de 14 000 à 16 000 Business Schools dans le monde et toutes utiliseraient les Business cases, en français, « analyse de rentabilité » comme outil pédagogique. On parle aussi parfois de Cases studies mais ce terme est aussi employé dans d’autres disciplines, en particulier dans le monde médical.
Ces Business cases sont nés à la Harvard Business School dans les années 1920. Ils ont été créés par analogie avec les études de cas qui se pratiquaient à la Harvard Law School à partir des décisions rendues par les tribunaux. Dès l’année 1924, cet outil pédagogique a été largement utilisé à la Harvard Business School et s’est répandu dans le monde entier, même si l’on voit apparaître quelques remises en cause de cet outil.
Même s’ils n’écrivent pas à votre place, les outils d’editing issus des IA génératives de texte peuvent être de précieux alliés pour titrer ou réécrire ses livrables. Parmi nos préférés, Headline Hero, Quillbot, Hemingway et TextCortex. À noter qu’ils sont tous à utiliser sur sa propre prose, et non à des fins de plagiat. Entre correction guidée et réécriture, ils proposent différents niveaux d’intervention. Voici les informations clés pour aider à choisir le plus pertinent pour soi.
HeadlineHero est le chouchou des rédactions américaines. Et même s’il est en anglais, il fonctionne aussi très bien en langue française.
Quelle que soit la nature du texte à titrer (analyse d’un livrable, revue de presse sous forme de newsletter, etc.), il suffit de se rendre sur le site internet, de copier un extrait de son texte sur l’espace réservé à cela (à droite de l’écran), choisir la longueur de son titre (le nombre de mots souhaité) et de cliquer sur Generate Headlines pour voir plusieurs propositions de titres apparaître à la place de son texte précédemment copié, qui s’est lui-même déplacé sous les titres (voir Figure 1).
Depuis quelques mois, un nouveau navigateur baptisé Arc est souvent évoqué comme une alternative à Chrome non seulement crédible, mais salutaire. Nous avons donc testé ce nouveau navigateur, accessible jusqu’alors à tous les utilisateurs de Mac, rejoints depuis ce mois-ci par les premiers utilisateurs de Windows PC inscrits sur liste d’attente. Spoiler : on a très vite oublié Chrome.
Le navigateur Arc a été créé par The Browser Company, une société américaine créée en 2019 qui réunit d’anciens salariés d’Instagram, Amazon, ou encore… Google Chrome. Josh Miller et Hursh Agrawal, de leur côté, avaient revendu une précédente startup à Facebook en 2014.
Comme beaucoup de professionnels de la veille, on a déjà testé de nombreux navigateurs, mais le nombre d’extensions utilisées sur Chrome uniquement ne rend pas le départ aisé. Or, c’est un premier frein important levé par Arc.
La connaissance des médias est une compétence essentielle du sourcing et de l’analyse dans la veille informationnelle. Pourtant, les professionnels de la veille et des médias ne se côtoient que trop rarement. Or, connaître l’univers - et la diversité - médiatique est justement ce qui permet de constituer un corpus complet, c’est-à-dire qui prend en compte l’ensemble des opinions autour d’une question. Visite guidée, à l’aube d’une prochaine disruption médiatique.
Le paysage médiatique français est constitué d’un grand nombre de titres traditionnels : plus de 5000 titres de presse écrite, radios et chaînes de télévision en 2021, selon les chiffres du ministère de la Culture et de l’Arcom.
Les médias locaux évoluent et cela impacte directement le sourcing et les pratiques de veille. Comment identifier et intégrer ces sources et verticales dans son sourcing ?
Il y a des veilles et des recherches d’information où la dimension locale est primordiale. L’information locale qu’il faut réussir à capter, c’est alors celle fournie par des journaux locaux, radios et TV locales, collectivités locales, mais aussi par des internautes désireux de partager des informations.
Ces différentes sources vont permettre d’obtenir des informations uniques et stratégiques notamment au niveau de la politique et de l’économie locale.
En France, quand on pense information locale, on pense avant tout à la PQR (presse quotidienne régionale) et à la PHR (presse hebdomadaire régionale) et par extension à un secteur touché de plein fouet par les difficultés rencontrées par la presse depuis des années.
On aurait vite fait d’extrapoler et de se dire que la veille locale en France risque d’être de plus en plus compliquée avec des sources et des informations locales moins nombreuses. Mais malgré ce sombre tableau, l’information locale n’a pas dit son dernier mot et se renforce même à différents niveaux et via différents canaux.
Dans cet article, nous explorons cette évolution et examinons ses répercussions sur la veille et la recherche d’informations.
Les médias des collectivités locales sont des sources essentielles d’informations régionales au rôle bien singulier. Et comme l’intégration de ces ressources dans une veille reste un véritable défi, comment identifier, surveiller et intégrer ces médias à son système de veille.
Parmi les sources utiles pour trouver de l’information locale en France, les journaux des collectivités (communes, communautés de communes, départements ou régions) sont en bonne position. Ces médias ont une place bien à part dans le paysage des médias locaux. Ils ont la forme d’un journal ou d’un magazine, mais sont généralement la voix de l’équipe politique en place, à l’exception des quelques pages réservées à l’opposition.
Une fois que l’on a bien conscience du positionnement et des biais associés à ce type de publication, il n’en reste pas moins qu’on peut y trouver de l’information locale intéressante et parfois exclusive pour sa veille, notamment sous les angles de la politique et de l’économie locale, des acteurs locaux et de l’événementiel local.
Pourtant, réussir à les utiliser pour sa veille est loin d’être simple, car il n’existe à ce jour aucun agrégateur, outil centralisateur pour ce type de contenus et on se retrouve avec une multitude de magazines plus ou moins accessibles aux modalités et formats différents.
Dans cet article, nous verrons comment identifier ces médias, comment les mettre sous surveillance ou effectuer des recherches sur leurs contenus et comment leur trouver une place adéquate dans son système de veille.