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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

De l’excellence opérationnelle à une externalisation maîtrisée

Marie-Laure Chesne-Seck
Bases no
349
publié en
2017.06
420
De l’excellence opérationnelle à une externalisation ... Image 1
De l’excellence opérationnelle à une externalisation ... Image 1

Marie-Laure Chesne-Seck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheur en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.

Au travers d’une série de trois articles, je souhaitais partager mon expérience de transformation de la fonction info-doc au sein de la R&D d’un grand groupe pharmaceutique.

Rappelons que la feuille de mission qui m’était confiée était large, et comportait notamment la gestion de la transition avec l’offre de service de l’ancienne fonction info-doc, en accompagnant l’autonomisation des publics, la mise en place d’une offre d’« Intelligence scientifique » en support de la prise de décision, l’AMOA1 et l’animation de systèmes d’information collaboratifs, et la gestion intelligente d’un budget destiné à l’outsourcing d’une partie de l’activité.

Ce dernier article est consacré à ma stratégie d’externalisation.

Lire aussi:

De la recherche d’information vers l’analyse à valeur ajoutée

De la gestion de l’accès à l’information vers la création de connaissances via des dispositifs collaboratifs


On peut trouver plusieurs motivations pour externaliser une partie de l’activité d’un service, parmi lesquelles : le manque de temps pour effectuer l’ensemble des tâches, souvent lié à une problématique d’effectif en interne, le manque de compétences dans certains domaines spécifiques, le désir de se recentrer sur des activités à valeur ajoutée, en se déchargeant des activités moins qualifiées ou particulièrement chronophages, et pour les plus exigeants, c’est aussi l’occasion de réaliser un benchmark de son offre interne par rapport aux services externes existants.

 Le « kit de départ » de la fonction « Intelligence Scientifique », qui m’avait été confié, comportait un budget à gérer pour activer des prestataires extérieurs si nécessaire, lesquels prestataires compléteraient mon « équipe », puisque je débutais seule sur la fonction. Dans mon cas, l’ensemble des motivations ci-dessus étaient présentes, puisqu’en plus de me trouver en situation d’effectif réduit, je devais créer une offre de services, tout en étant novice sur certains aspects.

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