Nul n’a pu y échapper. Dans les médias, au bureau… on ne parle que de cela : ChatGPT est-il en train de ringardiser Google ?
Au regard de la recherche d’informations, ChatGPT n’est pourtant pas assez fiable pour être utilisé de façon professionnelle. D’ailleurs, ce bot conversationnel n’a pas vocation à devenir un moteur de recherche. En revanche, son impact sur la recherche d’information est réel et il est intéressant d’explorer dès maintenant les usages en la matière, en ce qu’ils préfigurent ceux des années à venir.
Difficile de résumer ChatGPT, un bot gonflé à l’intelligence artificielle, à une seule fonctionnalité : créateur de contenu (et de code), moteur de réponse, traducteur, générateur de résumé… ChatGPT fait tout cela à la fois. Il peut donc être utilisé à chaque étape de la veille, qu’il s’agisse de l’identification des besoins, du sourcing, ou de l’analyse.
Pourquoi est-il populaire ? Du fait de son interface de dialogue simplifiée, à laquelle on accède après inscription. Une fois cette formalité établie, une barre de dialogue s’ouvre en bas de page. C’est là que l’on pose ses questions. L’outil y répond en haut et la conversation défile, comme une conversation avec n’importe quel chatbot.
Les capacités de synthèse et de rédaction de ChatGPT, basées sur un puissant réseau de neurones artificiels, sont deux autres atouts pour le professionnel de la veille. Ses algorithmes ont été entraînés à partir de textes collectés sur Internet, notamment en provenance de CommonCrawl et de Wikipédia.
De nombreux articles ont été écrits pour voir ce que ChatGPT avait à offrir aux professionnels de l’information, et à ceux de la veille en particulier : analyse sémantique pour la recherche de mots clés, génération de requêtes booléennes, identification d’acteurs majeurs, collecte de flux, synthèses d’études et même rédaction d’analyses SWOT, Pestel ou autre. À tel point que ChatGPT ne semble avoir pour limite que notre propre imagination !
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