TENDANCES • LinkedIn, de la vitrine de CV à la base de données multi contenus, pp. 1-3
METHODOLOGIE • Plongée au coeur du moteur de recherche de LinkedIn, pp. 4-6
METHODOLOGIE • La veille sur LinkedIn : que peut-on réellement faire ? pp. 7-9
BASE DE DONNEES • Inspec, une base de données incontournable pour l’ingénierie, la physique et l’informatique, pp. 10-11
Quand LinkedIn a vu le jour en 2003, il se positionnait avant tout comme une vitrine de CV, un réseau social professionnel à destination d’utilisateurs individuels qui souhaitaient mettre en valeur leurs profils et communiquer avec leurs pairs. Un Facebook des professionnels (essentiellement des cadres) en quelque sorte.
Si cet usage subsiste, il n’est plus au cœur du positionnement stratégique de LinkedIn.
Alors que la majorité de ses concurrents directs comme Viadeo ou encore Xing sont progressivement tombés dans l’oubli, LinkedIn, lui, a réussi à tirer son épingle du jeu en monétisant ses contenus et en développant considérablement ses services, notamment auprès des entreprises. Son rachat par Microsoft en 2016 est d’ailleurs venu renforcer cet ancrage auprès des entreprises avec notamment une meilleure intégration des produits du géant américain.
Pour développer ces nouveaux services, LinkedIn a ajouté, au gré des années et des rachats de diverses startups, de nouveaux types de contenus (billets de blogs, événements, contenus de formation, etc.). Et les utilisateurs - entreprises comme utilisateurs individuels - se sont emparés de ces nouvelles fonctionnalités pour créer de plus en plus de contenus au sein de la plateforme. En juin dernier, LinkedIn indiquait d’ailleurs que la création de contenus internes avait augmenté de 60% en 1 an.
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LinkedIn ne manque pas de contenus pour la recherche d’information professionnelle, et pourtant, rechercher sur ces contenus est un programme ambitieux tant le géant américain ne nous simplifie pas la tâche.
Même si, en apparence, LinkedIn a amélioré sa recherche et ses fonctionnalités au fil des années, on comprend vite qu’il y a un décalage important entre le discours officiel de LinkedIn et la réalité du terrain.
On se heurte vite à deux problèmes : un algorithme de classement opaque d’une part et des fonctionnalités de recherche limitées et instables d’autre part.
Si la recherche d’information sur LinkedIn est un challenge, faire de la veille sur le réseau social se situe un cran encore au-dessus.
LinkedIn a depuis des années une politique extrêmement restrictive à l’égard des outils externes et proscrit tout scraping / extraction de ses données. C’est une des raisons pour laquelle, aucun outil ou plateforme de veille jusqu’à maintenant n’a été en mesure de surveiller correctement LinkedIn, mais il se pourrait bien que les choses évoluent.
On peut également essayer de faire de la veille directement au sein de l’interface de LinkedIn mais, là encore, LinkedIn ne nous simplifie pas la tâche.
La banque de données Inspec spécialisée dans les domaines de l’ingénierie, la physique et l’informatique est un des classiques historiques des grandes banques de données bibliographiques avec abstracts recensant la littérature de leur domaine.
Dans cet article, nous revenons sur la place et l’intérêt d’Inspec dans un contexte de recherche et de veille scientifique et technique. Dans un second temps, nous analysons les différences entre la base Inspec et un de ses concurrents, l’IEEE Xplore digital library.