Poursuivant notre série d’articles faisant le point sur les fonctionnalités originales et innovantes des différents serveurs d’information, nous avons choisi de nous attarder ce mois-ci sur le produit Nexis, proposé par LexisNexis Business Information Solutions.
Rappelons que Nexis propose une offre concurrente de celle de Factiva, à savoir 36 000 sources d’information dont 12 000 titres de presse à l’international couvrant les principaux pays.
Outre une collection de titres français, Nexis propose par exemple un important bouquet de sources néerlandaises, ou encore des sources britanniques pour partie complémentaires de celles disponibles sur Factiva…
De nouvelles sources sont régulièrement ajoutées : ainsi 76 titres du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ainsi que 60 titres en langue russe sont venus enrichir le catalogue en 2014.
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La banque de données du NTIS américain (National Technical Information Service) référence plus de 3 millions de documents depuis 1964, essentiellement des rapports de recherche d’agences fédérales américaines, mais aussi quelques rapports de recherche d’origine non américaine.
Les références sont indexées de façon détaillée et proposent un résumé.
Pendant longtemps, ces rapports ont été payants, avec d’ailleurs des prix assez variables. Le NTIS a décidé de rendre gratuits pour les américains 800 000 de ces rapports qui sont disponibles en PDF.
Pour les autres, le scan sera payant pour le premier demandeur puis le rapport deviendra gratuit avec ceux qui sont déjà en PDF.
On peut noter que les américains ont accès gratuitement aux rapports américains et non américains. Pour les demandeurs non américains, l’accès aux 800 000 rapports est payant. Ils doivent prendre un abonnement d’un an au prix de 300$ pour un seul accès, 1 500 $ jusqu’à 49 accès etc. Ce service s’appelle Premium NTRL (National Technical Reports Library qui est le vrai nom de cette base de données couramment baptisée NTIS).
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On sait que les brevets citent de nombreux documents, essentiellement des brevets, mais aussi des documents divers, en particulier des articles, mais aussi des rapports, ou des ouvrages, pour peu qu’ils aient été accessibles au public avant la date du dépôt de la demande du brevet.
Si, sur la plupart des banques de données brevets, un lien existe entre une citation de brevet et la référence du brevet en question, le lien entre une référence NPL (Non Patent Literature) et la référence complète correspondante dans une banque de données non brevet est beaucoup plus rare.
Pourtant, dès 2010,TotalPatent a établi des liens entre les références NPL des brevets et la référence complète dans Scopus si elle y est disponible (voir Bases n° 276 – Novembre 2010).
Précisons que, s’il est évidemment nécessaire d’être abonné à TotalPatent, il n’est pas besoin de l’être à Scopus pour visualiser la référence.
Bien entendu, cela ne fonctionne que pour les articles et cela suppose que les formats des références entrent dans une certaine norme. Ce qui n’est pas toujours le cas. Nous avons par exemple trouvé dans Scopus la référence d’un article cité dans une référence de brevet présente sur TotalPatent mais le lien ne fonctionnait pas.
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La conférence donnée par Dania Agnoletto qui travaille au département Propriété Intellectuelle de LyondellBasell et représentait l’AIDB, concernait le projet de certification pour les spécialistes de la recherche d’information brevet. L’AIDB est l’association italienne des utilisateurs d’information brevet.
Ce projet de certification est né des constats que, s’il existe plusieurs formations diplômantes et parfois obligatoires pour exercer dans le domaine des sciences et techniques, de la propriété industrielle ou des sciences de l’information, il n’existe pas vraiment de cursus spécifiquement créé pour les spécialistes de la recherche d’information brevet et par voie de conséquence pas de diplôme correspondant.
Le plus souvent, après une formation scientifique, ceux qui sont motivés par cette spécialité, au demeurant assez complexe, se sont formés à l’utilisation d’une ou de plusieurs sources d’information brevet, parfois gratuites mais le plus souvent payantes, et ont acquis également au moins un minimum de culture dans le domaine des brevets.
L’idée d’une certification de ces spécialistes a été évoquée pour la première fois à un congrès EPIDOS (European Patent Information and Documentation Systems) en … 2002.
On voit donc que la maturation est longue et d’ailleurs elle n’est toujours pas finalisée. Il faut dire que si l’idée est simple, sa réalisation est beaucoup plus complexe.
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Depuis plusieurs années, le text mining s’est fortement répandu à la fois grâce au développement de logiciels adaptés et à la mise à disposition de contenus disponibles sous forme électronique.
En observant ce développement, on peut se demander comment sont gérés du point de vue du copyright les éléments précisément protégés par un copyright, le problème étant encore plus complexe du fait que toutes les données sur lesquelles on fait du text mining ne font pas nécessairement l’objet d’un copyright.
C’est dans ce contexte que Linguamatics, une des sociétés spécialisées dans le text mining, a annoncé avoir passé un accord avec RightsDirect.
Pour un projet donné d’une société donnée, RightsDirect fournit à Linguamatics en format XML les contenus définis par le demandeur, dans les limites des abonnements et des archives de celui-ci (les éditeurs détenteurs de droits ayant fourni préalablement à RightsDirect ces contenus en XML). Cette solution présente le double avantage d’être en conformité et d’avoir les documents dans un format unique. Les données récupérées par Linguamatics font ensuite l’objet du traitement de text mining.
On peut penser que d’autres sociétés proposant des prestations de text mining seront intéressées par cette démarche.