Le courrier du CFIB, sous la plume de Fabienne Monfort-Windels, a fait part des nouvelles possibilités offertes par Wikipedia pour ce qui concerne la recherche sur les structures chimiques.
L’idée est de pouvoir rechercher sur les structures de 15.000 composants chimiques présents dans Wikipedia. En fait, pour diverses raisons techniques, les recherches sont limitées à environ 13.500 structures, ce nombre étant en constante croissance.
Ce projet est une collaboration entre le laboratoire Novartis, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et Actelion, une société biopharmaceutique.
Une fois que l’on est sur le site (www.cheminfo.org/wikipedia) on peut chercher des structures ou des sous-structures exactes ou similaires, et il est possible de combiner ces recherches avec des mots-clés.
Pour chaque produit, la fiche du Wikipedia classique s’affiche dans une partie de l’écran.
Ceux qui veulent approfondir leur connaissance du process de constitution de cette base liront avec intérêt l’article «Wikipedia structure browser: Substructure and similarity searching of molecules from Wikipedia by Peter Ertl, Luc Patiny, Thomas Sander, Christian Rufener and Michaël Zasso, Journal of Cheminformatics 2015. DOI: /10.1186/s13321-015-0061-y”.
Ce site est tout à fait intéressant et est en libre accès, mais ces 13.500 molécules, présentes dans Wikipédia, a priori les plus connues, ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des molécules chimiques.
En effet Registry de Chemical Abstracts qui recense a priori la totalité des composés chimiques connus totalise…
102 millions de petites molécules chimiques sans compter les séquences d’acides nucléiques et les protéines.
ACTUALITÉS
• Fraudes et plagiats dans la recherche scientifique
OUTILS
• A tester absolument : Millie, le nouveau moteur gratuit de Northern Light
MÉTHODOLOGIE
• Trouver et identifier des salons dans le monde entier
BASES DE DONNÉES
• Les thèses de Dissertation Abstracts sont maintenant référencées dans Compendex
• PsycTESTS : une base originale
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Depuis fort longtemps, un article scientifique publié était considéré comme une sorte de vérité révélée qu’il était indécent et malvenu de critiquer.
Le médecin chercheur Philippe Froguel rappelle dans un excellent article1 que, dans les années 1990, ayant remarqué au cours de l’expertise d’un article qu’il effectuait pour « Nature Genetics », et dont il a contesté l’un des résultats, le jugeant « impossible », ce fut lui et non pas le tricheur auteur de l’article qui fut sommé de s’expliquer.
Depuis les choses ont - heureusement - évolué et ce médecin chercheur signale qu’en 2006, et tout récemment encore, le gouvernement américain a mis en prison des fraudeurs qui avaient obtenu de manière indue des financements d’agences fédérales.
Les choses ont donc fortement changé et aujourd’hui les documents n’étant pas parfaitement éthiques sont de moins en moins acceptables et acceptés.
On peut aujourd’hui distinguer plusieurs cas de figure pour des articles considérés comme douteux et qui conduisent de plus en plus, si le doute est justifié, à une « rétractation » de l’article.
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Northern Light a maintenant une vingtaine d’années et durant ces vingt ans il a pris plusieurs virages stratégiques.
Il a même appartenu quelques temps à Divine avant la débâcle financière de celui-ci, ce qui a permis le rachat à bon prix de Northern Light par son ancien PDG.
Nous avons parlé dans le numéro 293 de BASES (Mai 2012) du « nouveau Northern Light » et rappelé son histoire. Le principal produit de Northern Light est son portail d’entreprises baptisé SinglePoint qui agrège tant du contenu externe que du contenu interne. Il utilise son propre moteur de recherche et propose aussi du data mining.
La clientèle de ce portail est constituée essentiellement d’entreprises du Fortune 100.
Dans son offre, on trouve aussi Discovery Portals Life Science Conference Abstracts qui permet de rechercher dans 1,2 million d’abstracts de conférences et de posters dans le domaine des sciences de la vie depuis 2010. Ce contenu est également accessible sur Wolters Kluwer Health et OvidSP.
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Proquest vient d’annoncer que les thèses de Dissertation Abstracts correspondant à la couverture de Compendex étaient maintenant chargées dans cette base.
C’est effectivement le cas pour Proquest Dialog et STN avec 20 000 thèses environ.
Attention, si le lien depuis Dialog permet de télécharger instantanément la thèse, en Pdf ou dans un autre format, il en coûte 75 $.
Cela étant, si l’on passe par Fiz Autodoc, le prix est sensiblement équivalent.
Cela peut paraître cher d’autant qu’aujourd’hui beaucoup de thèses sont disponibles gratuitement sous forme numérique (voir BASES n°312, février 2014). Il a pu cependant nous arriver de payer jusqu’à 89 $ un article scientifique (et non une thèse) dans le domaine médical. Ce genre de cas reste heureusement assez rare.
On remarquera néanmoins que Dissertation Abstracts existe depuis fort longtemps et a toujours fonctionné sur un modèle payant.
Les avantages qui restent à utiliser Dissertation Abstracts ou Compendex sont les possibilités de recherches complexes sur le résumé et l’antériorité, essentiellement pour des thèses américaines.
Le salon professionnel reste aujourd’hui l’un des médias incontournables pour les entreprises.
Malgré son coût, les ressources en personnel que sa préparation puis son exécution impliquent, et ses résultats parfois aléatoires, il représente toujours pour le professionnel un espace de vente mais aussi de rencontres inégalé.
Les raisons de la participation à un salon sont nombreuses, et varient parfois énormément entre les exposants : depuis la prospection de clients jusqu’à la veille concurrentielle en passant par la recherche de distributeurs ou la prise du « pouls » d’une industrie, la stratégie quant à la participation à un salon peut être très différente.
Malgré le développement d’internet, le besoin de rencontres directes dans le milieu des affaires est toujours aussi important : le salon professionnel, une institution vieille de plusieurs siècles, reste donc aujourd’hui particulièrement pertinent.
Les données du « Center for Exhibition Industry Research », une organisation spécialisée dans le secteur de l’évènementiel, indiquent ainsi qu’au premier semestre 2015, les salons B2B ont connu une progression de 4,5%, la plus forte progression depuis 2007. Le nombre total de salons réalisés chaque année sur la planète est difficile à évaluer, la plupart des statistiques étant à caractère national : 10times, une base de données spécialisée dans les salons professionnels, en recense plus de 30 000 à travers le globe, un chiffre très probablement en dessous de la réalité.
Un salon professionnel est une extraordinaire vitrine à l’export, pour les grandes entreprises aussi bien que pour les PME. Elle représente en effet l’un des meilleurs moyens d’afficher ses produits ou services à tout un monde professionnel, et le fait d’avoir une industrie tout entière réunie en un seul lieu est un véritable atout pour démarcher dans un pays étranger.
De fait, le choix du salon est donc crucial. Il l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit de se présenter à l’étranger, que ce soit parce que les coûts du salon sont alors démultipliés (rendant un échec d’autant plus problématique) ou parce que, lorsque l’on désire pénétrer un nouveau marché, le choix du salon peut conditionner la qualité des contacts qui seront réalisés. Au contraire, choisir le bon salon peut permettre à celui-ci d’être un véritable tremplin à l’exportation.
Nous allons donc nous intéresser aux méthodes permettant de rechercher efficacement des salons professionnels dans le monde entier, puis à la meilleure manière d’identifier ces salons. Nous nous limiterons aux recherches sur le web ouvert ainsi que sur les bases de données : une fois ces recherches effectuées, il est bien entendu important de contacter directement les organisations des salons potentiellement intéressants pour vérifier les informations obtenues par d’autres biais. Il peut aussi s’avérer pertinent de contacter d’anciens exposants pour obtenir des informations sur l’organisation du salon.
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PANORAMA
• Sources et ressources sur l’Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou
SOURCING
• Brevets et littérature scientifique: l'irrésistible développement de la Chine
BREVETS
• Les chiffres ronds dans les numéros de brevets
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Nous poursuivons aujourd’hui notre série d’articles sur les sources d’informations spécialisées dans différents pays, en nous intéressant non pas à un pays mais à une région: l’Amérique du sud.
Dans cette importante région économique, le Brésil s’est détaché dans la dernière décennie du fait de sa croissance et pour sa dynamique économique.
Néanmoins, derrière la locomotive brésilienne ont commencé à émerger de nouvelles puissances régionales prêtes à reprendre le flambeau des économies régionales « émergentes » au moment où la croissance brésilienne commençait à se normaliser (passée de 7,5% en 2010 à 2% en 2013).
C’est à ces pays que nous avons décidé de consacrer aujourd’hui cet article: Argentine, Colombie, Chili et Pérou, respectivement les deuxième, troisième, quatrième et cinquième économies sud-américaines par PIB (source: Liste FMI 2014). Ces quatre pays ont en effet attiré des nombreuses entreprises et investisseurs étrangers ces dernières années.
Après avoir donné une bref aperçu de la situation et du potentiel économique de chacun des pays qui nous servira à mieux contextualiser les données, nous nous focaliserons sur les ressources disponibles sur les grands serveurs, les bases de données gratuites ou payantes et les sources locales les plus fiables.
Ceci permettra de faciliter la recherche des informations le plus souvent utilisées telles que: les indicateurs économiques, les données par grand secteur d’activité, les médias/presse, les appels d’offres, et les publications scientifiques entre autres.
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Le 7 avril 2015, l’Office des brevets et des marques des Etats-Unis a publié le brevet US 9 000 000
Comme on pouvait s’y attendre, l’USPTO n’a pas choisi par hasard le brevet qui porterait cet illustre numéro. Le « conditionneur de lave-glace », objet de l’invention, recycle la rosée et l’eau de pluie via le lave-glace d’une voiture. Ce brevet marquant est d’un abord facile et une publicité pour les technologies durables et, bien sûr, l’inventeur est Américain.
L’OEB aussi utilise les chiffres «ronds» pour des inventions européennes d’intérêt public et citoyennes et s’est montré patriote en délivrant les brevets EP 1 000 000 (novembre 1998) sur des briques écologiques et EP 2 000 000 (juin 2006) sur une pile à combustible microbienne à des inventeurs européens.
Selon le message de Ron Kaminecki sur PIUG, le brevet US 10 000 000 devrait être publié vers octobre 2018. D’ici là, les producteurs de bases de données devront s’assurer que leurs systèmes pourront traiter des numéros de brevets US à huit chiffres.
Si vous vous intéressez aux numéros de brevets spéciaux, notez dans votre agenda la parution de l’EP 3 000 000 aux alentours d’avril 2016. L’un des candidats à ce numéro très convoité aurait pu être un membre de la famille du brevet US 9 000 000, publié par l’OMPI en tant que demande internationale PCT, prévue théoriquement pour la phase européenne autour d’avril 2016. Malheureusement cette demande PCT, équivalente au brevet US 9 000 000, est censée avoir été retirée.
Cet article a été publié dans le numéro 2-2015 de Patent Information News et reproduit avec l’aimable autorisation de l’Office Européen des Brevets.
Tout le monde connaît maintenant le développement fulgurant de la technologie chinoise qui se traduit par une augmentation considérable à la fois des dépôts de brevets et du nombre d’articles scientifiques.
Les brevets chinois sont bien sûr présents chez tous les grands serveurs internationaux payants de brevets tels Orbit, Patbase, Thomson Innovation, TotalPatent et aussi sur STN et Proquest Dialog qui ne sont pas limités aux brevets.
Par ailleurs, des accès gratuits sont disponibles sur Espacenet et le SIPO, l’office chinois des brevets.
Aujourd’hui, dans la quasi totalité des cas, quand un brevet d’origine chinoise n’a pas d’équivalent en anglais, des traductions sont disponibles, mais sont, au moins pour le texte complet, des MAT (Machine Assisted Translations) de qualité variable même si la tendance est à l’amélioration. En effet Orbit vient d’opter pour un moteur de traduction plus performant et les traductions sur Espacenet ont plutôt bonne réputation.
En reprenant des éléments de la très intéressante conférence de Samuel Hutsebant (SNF) et Philippe Bordart (Total) donnée à la réunion annuelle du CFIB (Club francophone de l’information Brevet), on a pu observer les nombreuses et complexes évolutions des modes de classement, numérotation, codes, tant des brevets que des modèles d’utilité par l’office chinois depuis sa création en 1965. Ils ont également identifié les sites offrant de la littérature chinoise non brevet que nous présentons ci-après.
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