Depuis plusieurs années, le text mining s’est fortement répandu à la fois grâce au développement de logiciels adaptés et à la mise à disposition de contenus disponibles sous forme électronique.
En observant ce développement, on peut se demander comment sont gérés du point de vue du copyright les éléments précisément protégés par un copyright, le problème étant encore plus complexe du fait que toutes les données sur lesquelles on fait du text mining ne font pas nécessairement l’objet d’un copyright.
C’est dans ce contexte que Linguamatics, une des sociétés spécialisées dans le text mining, a annoncé avoir passé un accord avec RightsDirect.
Pour un projet donné d’une société donnée, RightsDirect fournit à Linguamatics en format XML les contenus définis par le demandeur, dans les limites des abonnements et des archives de celui-ci (les éditeurs détenteurs de droits ayant fourni préalablement à RightsDirect ces contenus en XML). Cette solution présente le double avantage d’être en conformité et d’avoir les documents dans un format unique. Les données récupérées par Linguamatics font ensuite l’objet du traitement de text mining.
On peut penser que d’autres sociétés proposant des prestations de text mining seront intéressées par cette démarche.