Le réseau social par excellence pour faire de la veille a longtemps été Twitter (désormais X), en raison des fonctionnalités qu’il proposait et de la gratuité de son API qui permettait l’existence d’un écosystème d’outils de qualité pour analyser, rechercher et faire de la veille sur le réseau social.
Et cerise sur le gâteau, on y trouvait de nombreux contenus pertinents pour la veille professionnelle. X (ex-Twitter) était à la fois une plateforme de communication des entreprises, des marques, des associations et des collectivités, le lieu d’expression de la communauté scientifique ou encore des journalistes, une place de choix pour la veille métier des veilleurs, un outil de recherche fiable sans algorithme de sélection avec des archives remontant à 2006, etc.
La fin de la gratuité de l’API et les évolutions des fonctionnalités ont brutalement mis un terme à la veille et à l’analyse automatisée telle qu’on pouvait les connaître. X (ex-Twitter) est devenu un réseau social fermé, comme beaucoup d’autres.
Et cela a des conséquences directes pour le pro de l’information : il faut envisager la veille sur les réseaux sociaux d’une autre manière, où X (ex-Twitter) est devenu un réseau social parmi d’autres dans la liste toujours plus longue des réseaux.
Dans cet article, nous vous expliquons comment faire de la veille sur les réseaux sociaux dans un contexte où, a priori, tous les réseaux sociaux peuvent avoir un intérêt pour la veille. Quels réseaux envisager, quels éléments mettre sous surveillance et quelle méthodologie appliquer et quels outils utiliser ?
Alors que l’utilité des cartes mentales est relancée par le renouveau actuel du Personal Knowledge Management, une nouvelle génération, issue des IA génératives, arrive sur le marché.
Ces cartes mentales générées par IA, ou Text to Mindmap, créent instantanément une carte mentale à partir d’un simple titre. Elles constituent un bon exemple de l’apport possible des IA génératives dans les pratiques de veille, quand celles-ci sont utilisées à bon escient.
Utilisés en phase de mise en place et de définition du périmètre d’une recherche ou d’une veille, les outils Text to Mindmap se révèlent ainsi un atout non négligeable. Bien sûr, ils ne sont pas parfaits et ne font pas (tout) le travail, mais ils constituent une première étape intéressante et sans doute un gain de temps et d’attention réels.
Avec la multiplication des médias sociaux et les changements récents au sein de X (ex-Twitter) qui conduisent à se poser sérieusement la question d’une alternative, les professionnels de la veille sont amenés à tester, maintenant plus que jamais, de nouveaux canaux pour surveiller (et diffuser) leurs informations.
L’une des plateformes où trouver de l’information de qualité, souvent de niche, est Discord. L’outil étant réservé au départ aux gamers et peu intuitif au premier abord dans une démarche de veille, beaucoup de professionnels n’ont sans doute pas encore osé franchir le pas. Pourtant, la qualité des communautés, du contenu et des relations entretenues sur cette plateforme, ainsi qu’une expérience plus saine pour notre santé mentale, garantie sans intrusion publicitaire ni surcharge algorithmique, valent la peine de fournir un effort supplémentaire. Mode d’emploi.
Les universités américaines publient de grandes quantités de journaux et disposent également d’« entrepôts de données » bien garnis, mais ces informations ne sont pas facilement accessibles et il est exclu de les rechercher sur chaque site d’université.
Ce ne sont pas, en général, des articles « validés par les pairs » tels que ceux dont on trouve les références dans beaucoup de banques de données classiques. Mais ils ne sont pas, pour autant, sans intérêt, car on peut difficilement croire que ces publications sont des « revues prédatrices ».
Nous avons dans ce cadre identifié une source originale et peu connue, qui offre l’accès à des données produites par 655 universités grâce au Digital Commons Network.