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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

Google Scholar : ami ou ennemi des outils professionnels ?

Carole Tisserand-Barthole
Bases no
353
publié en
2017.11
247
Google Scholar : ami ou ennemi des outils professionnels ? Image 1
Google Scholar : ami ou ennemi des outils professionnels ? Image 1

Dans l’imaginaire collectif des professionnels de l’information, Google Scholar, le moteur de recherche académique de Google, apparaît comme un concurrent des serveurs et bases de données payantes comme Scopus, Web of Science, Proquest, Proquest Dialog, etc.

S’il est de notoriété publique qu’une grande partie du contenu des sites et outils des éditeurs scientifiques se retrouvent sur Google Scholar, cela paraît moins évident pour le contenu des bases de données disponibles sur les grands serveurs.

Pourtant, on apprenait il y a peu que Google étendait sa collaboration avec Proquest en indexant près d’un demi million de thèses disponibles dans la base de données ProQuest Dissertations & Theses Global™ database (PQDT).


Nous avons donc cherché à en savoir plus sur les relations qu’entretiennent les grands serveurs et bases de données de données avec le géant américain

Google Scholar pour la recherche d’information et la veille

Rappelons que Google Scholar est un moteur de recherche dédié à la littérature scientifique lancé par Google à la fin de l’année 2004. Le moteur indexe le texte intégral ou les références bibliographiques de très nombreuses revues et ouvrages scientifiques et académiques, de thèses, d’actes de conférences et colloques, de preprints et mê­me de brevets.

En terme de couverture, Google ne communique pas sur le nombre exact de documents indexés dans son moteur ni sur la liste exacte de ses partenariats avec des éditeurs ou des bases de données de professionnelles.

Ce que l’on sait, c’est qu’une grande partie du contenu des sites des éditeurs scientifiques et académiques sont indexés dans Google Scholar (Science Direct, Wiley Online, IEEE, ACM, etc.). On rappellera que l’accès au site des éditeurs scientifiques est gratuit et que les références des documents et le texte intégral des articles en Open Access sont accessibles gratuitement mais que l’accès au texte intégral des autres articles et ouvrages est quant à lui payant.

Plusieurs études ont également essayé d’estimer la taille de Google Scholar, certains l’évaluant à 100 millions de documents et d’autres à 160 millions.

Certaines voix laissent également entendre que Google Scholar propose une meilleure couverture des publications pour les Sciences dites « dures » que pour les Sciences Humaines et Sociales (SHS).

Google Scholar, contraire­ment aux grands serveurs et bases de données souvent utilisés pour la veille sci­en­ti­fique, a l’avantage d’être gratuit et accessible à tous. Cependant, ses fonctionnalités de recherche, de veille et d’analyse sont et restent bien en deçà de ce que peuvent proposer les grands serveurs ou agrégateurs.

Google Scholar n’a cessé de gagner en popularité au cours des dix dernières années. Très souvent, les chercheurs, étudiants, ingénieurs, etc. vont plus naturellement avoir le réflexe de se rendre sur Google Scholar que sur les serveurs et bases de données accessibles au sein de leurs institutions/entreprises.

Google Scholar peut donc apparaître comme un concurrent des serveurs et bases de données, et pourtant, certains de ces acteurs ont choisi de s’associer au géant américain...

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