Deux rapports influents sur les médias, tout juste publiés, ont retenu notre attention dans la perspective des enjeux liés au droit d’auteur et à l’utilisation des sources, notre ressource primaire.
Le rapport intitulé « Un journalisme de confiance à l’ère de l’IA générative » publié par l’European Broadcasting Union, basé sur des entretiens avec 40 personnalités influentes des médias et des universitaires, souligne que l’utilisation d’IA pour réutiliser des contenus protégés sans mentionner explicitement les sources risque de nuire à la création originale et menace la survie du secteur créatif.
Le Digital News Report du Reuters Institute for the Study of Journalism met en lumière des obstacles techniques supplémentaires. Le blocage des crawleurs d’IA par les sites d’actualités, pratiqué par près de la moitié des sites étudiés, pourrait nuire à la qualité des modèles de langage, en limitant leur accès à l’information.
De plus, les utilisateurs eux-mêmes expriment des réserves quant à l’utilisation de l’IA pour générer du contenu sans supervision humaine, et préfèrent une implication humaine forte, notamment dans la rédaction et la vérification des informations.
Cette fois-ci, c’est au tour de Perplexity AI d’être sous le feu des accusations. Elle a ainsi été accusée de web scraping abusif. L’entreprise aurait récupéré du contenu sur des sites web sans autorisation, et violé les directives établies par les propriétaires des sites et les protocoles du web. Elle aurait utilisé des robots pour récupérer du contenu sur des sites web qui interdisent explicitement cette pratique via un fichier « robots.txt ».
Déjà abonné ? Connectez-vous...