Nouvelle étape pour la longue vie de la banque de données Delphes qui était commercialisée ces dernières années par IndexPresse.
Businesscoot, spécialiste français des études sectorielles rachète Indexpresse. Cela conduira à l’offre SectorGPT qui grâce aux informations des études ajoutées à celles de la banque de données Delphes proposera des recherches sectorielles en utilisant l’IA.
Les réponses sont annoncées comme fiables et traçables.
L'IA générative est un facteur potentiel de redéfinition du paysage médiatique, transformant en profondeur la manière dont les contenus sont créés et distribués. Elle menace ainsi les modèles économiques traditionnels qui reposent fortement sur les droits d'auteur pour générer des revenus.
Lire aussi : Le droit d’auteur face à l’IA générative : Interview de Philippe Masseron (gf2i) sur les enjeux juridiques et économiques des métiers de l’information et de la donnée.
Comme nous l’avons décrit dans notre récent article de BASES : « ResearchGate développe ses liens avec les éditeurs », ce réseau social continue à développer son activité d’agrégateur.
Il a ainsi chargé récemment :
Nous en parlerons plus en détail dans notre prochain numéro de BASES de juillet août 2024.
Le gf2i a élu un nouveau bureau dirigé par Thomas Parisot, avec un conseil d'administration élargi, afin de relever les défis liés à l'accélération technologique et faire de la transition numérique un levier de valeur pour l'économie et la société.
À partir du 30 juin 2024, l'ancienne version de la plateforme Tagaday ne sera plus accessible. L'ensemble des comptes sera opérationnel sur la nouvelle plateforme, plus moderne et intuitive, offrant des fonctionnalités innovantes pour faciliter le suivi des retombées médias.
Dans ce numéro, nous continuons à explorer les défis que représentent pour les professionnels de l’information l’entrée dans l’ère de l’intelligence artificielle, tout en examinant les nouvelles méthodologies, les retours d’expérience et les tendances actuelles qui façonnent nos métiers.
L’émergence des IA génératives, illustrée par le succès fulgurant de ChatGPT, marque un tournant dans nos pratiques. Véronique Mesguich, dans la nouvelle édition de son ouvrage «Rechercher l’information stratégique sur le web», introduit l’impact des IA génératives sur la veille stratégique et la recherche d’information. Si ces outils offrent de nouvelles perspectives d’analyse et de traitement des données, ils nécessitent une approche critique pour éviter les écueils d’informations inexactes ou biaisées.
Le passage d’une «culture de stock» à une «culture de flux» reste un défi majeur, comme le souligne notre article « Adopter une logique de flux... plus facile à dire qu’à faire ». Cette transition n’est pas simplement une tendance, mais une nécessité pour rester pertinents et efficaces. Il s’agit de transformer notre rapport à l’information, en favorisant la capture et l’exploitation en temps réel des données plutôt que leur simple accumulation.
Dans «Bonnes pratiques pour systématiser la surveillance de vos concurrents», nous découvrons des méthodes structurées pour maintenir une veille efficace sans être submergés par l’information. La clé réside dans la sélection rigoureuse des sources et l’automatisation des processus, permettant de se concentrer sur l’analyse et la prise de décision.
L’article «Le jour où j’ai voulu mettre en place une veille collaborative» offre un retour d’expérience précieux sur les défis et les succès de la veille mutualisée. Cette aventure, menée au sein d’une PME, démontre que la mutualisation des efforts peut transformer les pratiques individuelles en intelligence collective, malgré des obstacles organisationnels et humains à ne pas sous-estimer.
Rester agile et professionnel, ce sont deux des nombreux mots clefs qui résument les défis actuels de nos métiers. Face aux transformations, nous sommes invités à nous adapter constamment, à nous former sans relâche et à réinventer sans cesse nos rôles et pratiques au sein des organisations.
La Fondation Bill et Melinda Gates créée en janvier 2 000 s’est donné pour mission d’améliorer les conditions de vie des populations défavorisées à travers le monde, en se concentrant initialement sur la santé mondiale, les bibliothèques et l’éducation dans le nord-ouest du Pacifique.
En 2006, la Fondation a été restructurée pour inclure des divisions dédiées au développement mondial et à la santé mondiale, en plus de ses activités aux États-Unis.
Au fil des années, elle a élargi ses domaines d’intervention, notamment dans la lutte contre les maladies, l’éducation, le développement agricole et l’adaptation au changement climatique en Afrique et en Asie.
La Fondation finance des projets de recherche qui lui sont soumis en privilégiant, outre l’excellence scientifique, les projets collaboratifs ayant un fort potentiel d’impact positif sur les populations les plus vulnérables, en accord avec sa mission philanthropique.
À l’aube d’une nouvelle ère de l’information bouleversée par l’intelligence artificielle, Véronique Mesguich nous offre une troisième édition actualisée et enrichie de son ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le web - Sourcing, veille et analyse à l’heure de l’IA », publié chez De Boeck Supérieur.
Cette troisième édition à jour explore l’univers des IA génératives et leur impact sur la recherche d’informations et la veille. On y découvre (après une préface d’Anne Marie Libmann), comment les IA transforment les pratiques de la recherche web, ainsi que des exemples concrets d’utilisation de l’IA pour l’extraction et l’analyse d’informations stratégiques.
L’ouvrage aborde également d’autres méthodes de recherche et de veille, basées sur la maitrise des sources et l’OSINT.
La possibilité de combiner les étapes de recherche est un outil très puissant, très utile pour des recherches complexes.
Cette fonctionnalité, longtemps et toujours présente sur les serveurs traditionnels, est aujourd’hui peu courante, voire inexistante, chez les agrégateurs de presse.
On peut certes toujours y utiliser parenthèses et opérateurs pour combiner différents concepts, mais cela s’avère rapidement compliqué.
Il est beaucoup plus simple, élégant et performant d’utiliser la combinaison d’étapes.
Une grande partie de la veille concurrentielle repose sur une surveillance de la presse, du web ouvert et des réseaux sociaux. Mais comment s’y prendre de façon structurée et systématique sans être noyé sous l’information ? Cet article a pour objectif de rappeler aux professionnels tous les flux à identifier pour être sûrs de ne rien laisser passer tout en maîtrisant le volume à traiter.
La première étape consiste évidemment à répertorier la liste des concurrents à surveiller. Dès ce stade, prenez le temps d’associer à chaque concurrent une ou plusieurs zones géographiques.
Mettre en place un projet de veille collaborative dans une entreprise où il n’existe pas de service veille et où les collaborateurs ont l’habitude de pratiquer une veille individuelle est un vrai challenge ! Retour sur mon expérience dans une PME, sur les succès, mais aussi les difficultés rencontrées.
Lorsque j’étais en charge de la Documentation d’un bureau d’études technique (130 personnes environ), j’ai tenté d’initier une démarche de veille collaborative avec mes collègues ingénieurs.
J’avais l’intuition que les ingénieurs faisaient de la veille dans leur coin et de mon côté, j’avais l’ambition de développer mon offre de service. Je réalisais jusque-là des activités documentaires traditionnelles (panorama de presse, gestion d’un portail documentaire…) et je souhaitais proposer un service de veille.
Avec l’accord d’un des membres du Comex auquel j’étais directement rattachée, j’ai mené une enquête quantitative auprès de l’ensemble de la société (Direction comprise) sur leurs pratiques informationnelles.
Deux rapports influents sur les médias, tout juste publiés, ont retenu notre attention dans la perspective des enjeux liés au droit d’auteur et à l’utilisation des sources, notre ressource primaire.
Le rapport intitulé « Un journalisme de confiance à l’ère de l’IA générative » publié par l’European Broadcasting Union, basé sur des entretiens avec 40 personnalités influentes des médias et des universitaires, souligne que l’utilisation d’IA pour réutiliser des contenus protégés sans mentionner explicitement les sources risque de nuire à la création originale et menace la survie du secteur créatif.
Le numérique a bouleversé les modèles traditionnels de gestion de l’information. Longtemps cantonnés à une approche statique avec des informations stockées sur des supports inertes, les professionnels doivent désormais appréhender un flot continu et dynamique de données. Ce virage vers une « culture de flux » implique une profonde mutation des pratiques.
La nécessité de passer d’une culture de stock à une culture de flux pour les métiers de l’information n’est pas nouvelle, pourtant elle peine toujours à être pleinement embrassée - et pleinement organisée - dans la pratique professionnelle.
En 2013, déjà, Caroline Sauvajol-Rialland, dans son ouvrage « Infobésité, comprendre et maîtriser la déferlante d’informations » (Éditions Vuibert, p.136), précisait : « en situation de surcharge informationnelle, il ne s’agit surtout pas d’archiver pour archiver et de multiplier les copies inutiles, mais de passer d’une logique de stock à une logique de flux, de passer de l’individu, qui porte la connaissance née de l’information, au collectif, qui produit de l’efficacité au sein du collectif ».