Quoiqu’on en dise, Google Translate est d’une aide précieuse pour les veilles et recherches d’informations à l’international sur des langues que l’on ne maîtrise que très peu ou même pas du tout.
Pour traduire un mot ou une expression, l’utilisation d’un véritable dictionnaire en ligne ou même papier sera généralement plus judicieux.
Pour des longs passages de texte, des articles de presse ou même des pages et sites Web dans leur intégralité, l’outil aura le mérite de faire ressortir le sens général, de pointer vers quelques détails et surtout permettra de déterminer si de plus amples investigations sont nécessaires.
Jusqu’à présent Google Translate pouvait être utilisé de plusieurs manières :
- de manière traditionnelle en entrant un morceau de texte dans l’interface de Google Translate
- en entrant une url dans l’interface ce qui nous conduit sur la page Web en question avec tout le contenu traduit
- en utilisant la traduction automatique des emails disponibles dans son service Gmail (service qui existe depuis 2009)
- en utilisant le plugin Chrome proposé par Google Translate lui-même
Depuis quelques semaines, nous avons pu constater que l’outil a limité drastiquement la taille du texte que l’on peut entrer au sein de son interface. On se retrouve vite avec des messages du type « requête trop longue » / « request too big » et l’obligation de traduire des articles ou long morceaux de texte petit bout par petit bout ce qui est très désagréable et surtout très chronophage.
La traduction de pages Web, la traduction de mails et le plugin n’ont quant à eux pas été touchées par ces restrictions.
Voici donc quelques astuces pour contourner ces nouvelles limitations :
Si vous utilisez Chrome, l'utilisation du plugin représente la meilleure solution car il fonctionne aussi bien sur du contenu librement accessible en ligne que sur des contenus accessibles après identification (liste de résultats et contenus présents sur des serveurs et bases de données par exemple ou listes de flux RSS dans Inoreader). Cela fonctionne également sur des listes de résultats de moteurs de recherche. Il y a néanmoins quelques cas où le plugin ne fonctionne pas mais cela reste relativement rare.
Si vous n'avez pas accès à Chrome et si le texte que vous souhaitez traduire est accessible en ligne de manière publique, privilégiez donc la traduction de la page Web en entrant l’url dans l’interface de Google Translate.
Pour les textes non accessibles publiquement en ligne ou non pris en compte par l'interface de Google Translate (article payant, listing de résultats d’un moteur de recherche, listing de résultats d’un serveur ou d’une base de donnée, etc), voici une astuce qui vous fera gagner du temps :
- Copiez le texte en question ;
- intégrez-le au corps d’un email que vous vous envoyez à une adresse Gmail.
- Une fois le mail reçu dans l’interface de Gmail, choisissez parmi les options (la petite flèche noire en haut à droite) « traduire le message » et sélectionnez la langue d’entrée et de sortie choisie.
Et le tour est joué !
Auteur : Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES