De nombreux articles et contenus de qualité utiles aux professionnels de l’info-doc sont publiés sur le Web au quotidien. Encore faut-il avoir le temps de suivre ces blogs et sites spécialisés et de lire leurs nombreuses publications.
Nous continuons dans cette rubrique de sélectionner pour vous nos meilleures lectures de septembre, octobre et novembre.
Le web devient de plus en plus émotionnel et ce sont des sentiments qui vont de plus en plus modeler les services. Facebook a annoncé récemment une extension de son bouton “J’aime”. Ainsi, en plus d’aimer, de commenter et de partager, les utilisateurs de Facebook pourront bientôt être en colère, tristes ou encore amusés par une publication. De la même façon, Twitter pourra maintenant aussi évaluer ce qu’aiment ses utilisateurs grâce aux nouveaux cœurs de son interface.
Après un paysage réputationnel, c’est donc un paysage émotionnel qui se développe sur le web, empli de cœurs, de likes et autres mots-images évoquant des états affectifs. Camille Alloing et Julien Pierre ont analysé ce nouveau paysage émotionnel qui se développe sur le web et qui influence véritablement le système économique. Pour expliquer ce phénomène ils ont choisi le terme de « capitalisme affectif ».
En 2015, Europresse a intégré à sa plateforme le tableau de bord Analytik (regroupant la répartition médiatique, la tonalité générale, l’évolution temporelle, les principales sources qui traitent du sujet et les influenceurs). Philippe Bouffaut d’Europresse a donné une interview sur ces nouvelles fonctionnalités (propos recueillis par Mme Carole GUELFUCCI et publiés sur le blog Sérendipidoc).
Il a affirmé que ces cinq indicateurs sont clés pour la compréhension rapide d’un sujet. Dans le cadre d’actions de communication, ils permettent en un coup d’œil de vérifier si les objectifs initiaux de la campagne sont atteints. En ce qui concerne l’indicateur de tonalité, il a insisté sur le fait que ce dernier est bien évidement limité. Aucun système existant ne peut prétendre rivaliser avec l’analyse humaine.
Cependant, il convient de noter qu’après plusieurs tests, la tonalité automatique semble donner de meilleurs résultats sur des corpus de presse plutôt que dans les réseaux sociaux où le sarcasme est beaucoup plus fréquemment employé.
Le représentant d’Europresse est convaincu que l’augmentation croissante des volumes d’information, ainsi que les bouleversements majeurs de l’environnement médiatique vont inciter les entreprises à porter une plus grande attention à la réputation et donc à engager des efforts supplémentaires.
Google évolue constamment et devient petit à petit un moteur de réponses en plus d’être un moteur de recherche. Ainsi, au lieu d’utiliser les mots-clés et d’apporter une liste de pages susceptibles de répondre à la question posée, Google tente de comprendre la question via son moteur sémantique (le Knowledge Graph) et de répondre directement.
Christophe Deschamps a analysé dans son article cette nouvelle tendance de Google, en traitant des exemples concrets. Selon lui, cette nouvelle tendance de Google ressemble beaucoup à ce que fait depuis très longtemps WolframAlpha, qui a développé un service internet répondant directement à des questions factuelles au lieu de fournir une liste de documents ou de pages pouvant contenir la réponse.
Même si ce n’est que le début, c’est une voie dans laquelle Google s’engage de plus en plus.
Le Portail juridique des professionnels du droit français et communautaire a publié récemment un article qui annonce la nouvelle mesure mise en place par l’INPI à propos des petites et moyennes entreprises et leurs démarches de dépôt de brevet. Actuellement, les délais extrêmement longs, la complexité des procédures et les coûts des dépôts freinent les PMEs et les ETIs à entamer des démarches de dépôt de brevet.
Pour reconquérir ces petites entités et pour favoriser l’innovation, l’INPI propose un nouveau modèle de brevet plus adapté à ces entreprises. Désormais, l’INPI accorde 50% de réduction sur ses principales redevances de procédure et de maintien en vigueur des brevets.
L’INPI a également mis en place une aide «PTR», acronyme de «prestation technologique réseau 1er brevet», financée par Bpifrance, pour permettre de financer jusqu’à 80% des coûts engagés pour le recours à un spécialiste pour un dépôt de brevet.
Le blog Sérendipidoc a récemment publié un article annonçant la publication d’un nouveau guide Légifrance (16/09/2015). L’ouvrage se présente en 3 parties :
L’ouvrage coûte 16€, mais il vaut l’investissement pour plusieurs raisons. Premièrement, il apporte d’importantes précisions sur l’utilisation de Légifrance et résume les astuces à connaitre pour optimiser les recherches.