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Quand peut-on clore sa recherche d’information l’esprit tranquille ?

Netsources no
139
publié en
2019.04
570
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Quand peut-on clore sa recherche d’information l’esprit ... Image 1
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La recherche d’information a toujours été une activité chronophage, que ce soit à l’époque du « tout manuel » ou encore aujourd’hui, à l’heure de la profusion d’outils puissants et des gisements considérables d’infor­mation, accessibles facilement.

La question de la performance de la recherche d’information et de son évaluation demeure :

Quand peut-on raisonnablement considérer que sa recherche d’information est suffisamment performante et que poursuivre n’apporterait rien d’essentiel «en plus» ?.

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Cette question se pose naturellement pour toute personne en recherche d’information, que ce soit dans un contexte professionnel ou personnel. En entreprise en particulier, elle est cruciale, car les enjeux d’une recherche sont en général élevés, les études étant souvent stratégiques. Il nous a donc semblé intéressant de livrer ici quelques éléments de réflexion issus de notre pratique.

Tout d’abord, la durée d’une recherche est bien sûr liée à la nature-même de celle-ci et à son objet. Plus l’objet en est précis, plus les résultats sont «simples et rapides» à évaluer -ce qui ne veut pas dire que la recherche est simple. Citons, par exemple, le cas d’antériorisation d’un brevet, où l’on s’arrêtera une fois trouvé un document déterminant, brevet ou non. Ou encore d’une enquête de due diligence à laquelle on pourra envisager de mettre un terme si l’on découvre au moins un élément irréfutable de «non-honorabilité» de la cible investiguée.

Parmi les autres éléments de nature à délimiter de façon objective les temps de recherche figurent la deadline ainsi que le budget alloué par le client, externe comme interne. Le budget est un argument qui peut être d’ailleurs très utile face à un client refusant avec plus ou moins de bonne foi de prendre en compte le temps déjà passé et les efforts de recherche déployés. Cela implique bien sûr que les tests préalables à l’élaboration du devis de la prestation aient été bien menés. A noter qu’il existe une pratique qui se démarque fortement de l’usage ordinaire, où le résultat prime généralement sur le temps passé : celle des gros cabinets de consulting qui ont l’habitude d’acheter à leurs prestataires référencés des «heures de recherche» à un prix convenu, prêts donc à se contenter des résultats obtenus dans le temps de recherche imparti.

Si l’on en vient maintenant aux meilleures pratiques de conduite d’une recherche permettant de fiabiliser au maximum les résultats et ainsi de minimiser a priori d’éventuels aléas pouvant rallonger les temps de recherche, nous en proposerons ici trois :

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