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La perversité de Google Scholar - Dossier spécial Moteurs scientifiques et académiques

François Libmann
Bases no
360
publié en
2018.06
380
La perversité de Google Scholar - Dossier spécial Moteurs ... Image 1
La perversité de Google Scholar - Dossier spécial Moteurs ... Image 1

Le volume important de documents contenus dans Google Scholar fait qu’il est extrêmement rare de ne trouver aucune réponse à n’importe quelle question un tant soit peu scientifique. Parmi ces réponses, le chercheur trouvera bien quelques documents intéressants parmi les premiers de la liste car on serait curieux de savoir combien vont examiner les 1 000 résultats visualisables (c’est la limite).

Ces résultats trouvés à partir d’une ou plusieurs recherches permettent le plus souvent de tirer quelques fils et de trouver quelques documents présentant un intérêt.

Et c’est là toute la perversité du système. Car l’accès à Google Scholar est gratuit et son contenu un des plus importants disponibles.


Lire aussi dans ce dossier :

Google Scholar est-il un véritable outil de recherche scientifique ?
Recherche et veille sur la littérature scientifique et académique : nouveaux entrants et ressources-clés


C’est clairement une solution de facilité qu’adoptent malheureusement trop de chercheurs qui n’utilisent pas d’autres outils de recherche payants, et même gratuits. Et quand un article référencé dans Google Scholar est payant, on laisse souvent tomber et on part à la recherche d’un article gratuit. On frémit à l’idée que quelques services de R&D limitent leurs recherches bibliographiques à Google Scholar...

En effet, même si le nombre de documents présents dans Google Scholar est très important, la pauvreté des fonctionnalités de recherche rend quasi-impossible la réalisation d’une recherche un peu exhaustive sur un sujet précis.

Si les études comparant Google Scholar avec d’autres services ne manquent pas, on s’étonnera de la méconnaissance de leurs auteurs en matière de serveurs scientifiques.

En effet, toutes les comparaisons sont faites avec Scopus et Web of Science et oublient systématiquement l’existence de serveurs comme STN ou Proquest Dialog, ce dernier existant pourtant depuis 1972.

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